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Le vitiligo est une maladie de peau qui se caractérise par des zones dépigmentées plus ou moins étendues. Bénin sur le plan médical, le vitiligo peut conduire à une détresse psychologique sévère

Si le mécanisme d'apparition du vitiligo est bien compris, ses causes restent encore mystérieuses. On sait en effet que cette maladie est due à une disparition des mélanocytes, les cellules à l'origine de la production de la mélanine, le pigment de la peau. Mais pourquoi les mélanocytes disparaissent-ils ? Il semblerait que des facteurs génétiques et environnementaux soient en cause. Des chercheurs ont en effet identifié des loci de susceptibilité, autrement dit des morceaux de gènes qui seraient impliqués dans l'apparition du vitiligo ; des gènes qui, pour la quasi-totalité, sont liés au système immunitaire.

le fait que la friction de la peau puisse provoquer la dépigmentation laisse à penser que certains mélanocytes ne seraient pas détruits mais se détacheraient de leur membrane basale, au niveau de la couche cornée de l'épiderme. Il existerait donc un problème de cohésion et d'adhésion des mélanocytes avec leur environnement.

C'est une affection dans laquelle surviennent des épisodes d'impulsion irrésistible à ingurgiter des aliments, parfois en grande quantité, sans faim et sans plaisir. Il existe souvent un sentiment de culpabilité. Les jeunes filles en fin d'adolescence et les jeunes femmes sont les plus vulnérables. Dans la boulimie-anorexie, l'hyperphagie ne s'accompagne pas habituellement de prise de poids en raison des vomissements provoqués ou de la prise de laxatifs.Chez certaines patientes cependant, qui présentent un syndrome boulimique non associé à une anorexie, une obésité est possible.

L'oxyure est une infection parasitaire intestinale. Elle se manifeste par un prurit anal.C' est une infection parasitaire intestinale cosmopolite s'observant fréquemment chez l'enfant et son entourage familial.

Les parasites adultes vivent dans l'intestin ; Les femelles fécondées migrent la nuit vers l'anus où elles pondent leurs œufs. Chaque femelle pond en moyenne 10 000 œufs ; Ces derniers, éliminés dans les selles, résistent jusqu'à deux semaines dans le milieu extérieur (sous-vêtements, literie, sol).

Le prurit anal (démangeaison donnant envie de se gratter) est le signe le plus typique de la maladie, survenant le soir ou la nuit ; Des diarrhées épisodiques et inexpliquées ainsi que des douleurs abdominales peuvent apparaître ; Une irritabilité, des insomnies ou des cauchemars ; Chez la petite fille, une infection de la vulve et du vagin peuvent s'observer. Elle peuvent être accompagnées de difficultés à uriner ou de fuites urinaires.

Il peut mettre en évidence des lésions d'eczéma au niveau de l'anus liées au grattage ainsi que rechercher la présence de petits vers blancs mobiles dans les selles, sur l'anus ou dans les sous-vêtements.

Pouvant durer des mois ou disparaître du jour au lendemain, les verrues ressemblent à de petites tuméfactions bénignes de la peau dues à des papillomavirus. Si leur immense majorité est bénigne et ne réclame que des soins locaux, certaines souches sont plus dangereuses. Ce sont des tumeurs épidermiques bénignes très fréquentes , fréquemment liées à des virus : les papillomavirus (Human Papilloma Virus ou HPV).

Les verrues filiformes Plus fines que les verrues vulgaires, elles sont généralement situées au niveau du visage, autour de la bouche et surtout du cou, sur les zones de rasage. Ces verrues sont beaucoup plus fréquentes chez les hommes. Leur traitement est similaire à celui des verrues vulgaires. Les verrues planes Il s'agit de micropapules, rose foncé, légèrement saillantes, à peine visibles au début, qui finissent par atteindre un diamètre de 1 à 2 mm. Elles siègent surtout sur le front, les mains et les doigts. Leur traitement est celui d'une affection esthétique. Il repose sur : L'application de pommades ; L'étincelage qui est une technique d'électrocoagulation très rapide, très superficielle et très fine. Les verrues plantaires Beaucoup plus invalidantes, douloureuses à la pression et handicapant la marche du patient, les verrues plantaires atteignent la plante des pieds. D'aspect polymorphe, elles ressemblent souvent à un durillon banal. Deux signes permettent de les reconnaître : La rupture du dessin normal des sillons épidermiques de la plante du pied par la verrue qui présente une "margelle périphérique" ; La douleur provoquée à la pression forte de la verrue.

Les vaginites correspondent à une inflammation du vagin. Elles peuvent avoir différentes origines : infectieuse ou irritative. Elles sont presque toujours associées à une irritation de la vulve. De nombreux symptômes peuvent apparaître tels qu'un écoulement vaginal anormal et des démangeaisons intimes.

D’autres symptômes peuvent accompagner les sécrétions : Démangeaisons ; Sensation de brûlure ; Douleur pendant les rapports sexuels ( dyspareunie) ; Brûlure à la miction ; Difficulté à uriner ; Grandes lèvres gonflées et rouges

LA VAGINITE PARASITAIRE À TRICHOMONAS Le trichomonas est un parasite transmis par l'eau, les objets de toilette et surtout pendant les rapports sexuels. La leucorrhée est abondante, liquide, malodorante, finement bulleuse (ressemblant à de l'eau savonneuse), prurigineuse. Elle augmente en début de cycle. Le trichomonas est découvert à l'examen direct au microscope. LES VAGINITES MYCOSIQUES Si la transmission sexuelle est possible (mais elle n'est pas considérée comme une infection sexuellement transmissible), l'infection se produit le plus souvent à partir de foyers intestinaux en raison de circonstances favorisantes (antibiotiques, oestro-progestatifs, grossesse, diabète, anémies, vêtements serrés et en matières synthétiques). La contamination par l'eau de piscine polluée ou le sable des plages est possible. Le candida albicans est presque toujours en cause. Il provoque une leucorrhée épaisse, caséeuse, prurigineuse, maximum avant les règles. La vulve et le vagin sont très enflammés. Le diagnostic est fait par examen direct et culture du prélèvement. LES VAGINITES MICROBIENNES La blennorragie est une infection sexuellement transmissible due au gonocoque. La leucorrhée est abondante, purulente, verdâtre. Le diagnostic est fait par le prélèvement bactériologique. Les vaginite à germes banals sont d'origines diverses : staphylocoques, streptocoques, colibacilles etc. et ne surviennent que dans des circonstances particulières. Le diagnostic est fait par le frottis cervicovaginal. Les vaginites irritatives Une fois sur trois, la vaginite résulte d’une intolérance à un produits chimiques notamment dans les savons. Elle peut également être due à une irritation mécanique ou à une dermatose (eczéma…).

La valvulopathie est un maladie qui touche les valvules cardiaques. Une ou plusieurs d'entre elles ne fonctionnent pas correctement, à savoir qu'elles ne se ferment ou ne s'ouvrent pas complètement, obligeant le cœur à pomper plus fort à chaque battement.

Il arrive que la valvulopathie soit asymptomatique. Dans ce cas, seul un souffle au cœur, audible au stéthoscope permet de l'identifier. Mais lorsqu'elle se manifeste, les principaux symptômes pouvant être ressentis sont : L'essoufflement ; L'étourdissement ou évanouissement ; La douleur ou pression au niveau de la poitrine ; Les palpitations ; La faiblesse ou la fatigue ; L'enflure des pieds, chevilles ou abdomen.

Une dépression et ses symptômes de la dépression ne peuvent se résoudre tout simplement. Pour pouvoir parler d’un diagnostic de dépression, il doit apparaître qu’on ne peut pas se débarrasser des symptômes et du sentiment de déprime. Tout ce que vous faites semble vain. Comme vous pouvez vous en partie dépressif ou déprimé, il existe une grande différence entre les deux situations. Si vous vous sentez déprimé, ce sentiment ne va pas vous submerger ni vous consumer. Si vous êtes dépressif, vous n’êtes plus capable de rire dans les bons moments. Vous êtes constamment dépité. Cela va aussi vous consumer car tous les domaines de votre vie vont en subir l’influence. En cas de diagnostic de dépression, vous n’avez plus le sentiment de pouvoir changer quoi que ce soit aux symptômes et au sentiment de déprime. Vous voulez que ça cesse, mais vous ne savez pas quoi faire. Il se peut que vous ne croyiez plus en vos propres capacités, d’où les symptômes de la dépression s’aggravent. Au bout d’un petit temps, il ne vous reste plus qu’un sentiment négatif de tristesse. La dépression va avoir de plus en plus d’influence sur les événements du quotidien. Si l’on diagnostique chez vous la dépression, vous observez que votre dépression est une sorte d’obstacle à votre vie. Vous avez le sentiment de ne plus pouvoir faire vos propres choix. Votre dépression diagnostiquée fait que vous n’avez souvent plus l’énergie de mener votre vie normale. Vous allez de ce fait généralement vous sentir rejeté ou sous pression.

Tristesse, fatigue, idées noires, perte d'appétit, troubles du sommeil, changement, une rupture dans le caractère et le comportement,baisse des performances sociales, moindre intérêt aux événements familiaux.Le principal risque est de confondre symptômes dépressifs (très fréquents selon les aléas de la vie) et maladie dépressive.

Perte de confiance en soi, anxiété surtout manifestée par la crainte excessive , troubles du sommeil, fatigabilité accrue ; modifications des relations intrafamiliales, répercussions professionnelles, anxiété,symptômes dépressifs à type de tristesse,inhibition,faible réactivité aux situations festives.

Ce type de personne est perçue par l'entourage comme "triste", "inquiète", voire "dépressive". La survenue d'un épisode dépressif se manifeste par une intensification de ces symptômes ou l'apparition de nouvelles manifestations telles que troubles du sommeil, idées noires. Les traitement de l'épisode dépressif entraîne le plus probablement un retour à l'état antérieur à l'accès dépressif : la personne va redevenir "triste", "inquiète", ou "dépressive" comme elle l'était auparavant. Trouble unipolaire Il s'agit d'un trouble où les accès dépressifs se répètent avec des intervalles de temps variables entre eux. Dans sa forme la plus caractéristique : le premier accès dépressif survient entre 30 et 45 ans, il dure 4 à 6 mois, il est suivi d'un intervalle de temps normothymique (humeur équilibrée) qui peut durer de plusieurs mois à plusieurs années, les épisodes dépressifs ultérieurs sont plus sévères et plus prolongés que le précédent, les intervalles entre les accès dépressifs deviennent de plus en plus raccourcis et marqués par des symptômes cicatriciels tels que l'anxiété, perte de confiance en soi, hyperémotivité… Maladie bipolaire Elle concerne 1 % de la population générale, souvent transmise à plusieurs membres de la même famille, et touche également hommes et femmes. Elle débute le plus souvent entre 20 et 30 ans, avec alternance d'épisodes dépressifs et accès d'excitation euphorique (épisodes maniaques). Au fil du temps, les épisodes aigus maniaques ou dépressifs deviennent de plus en plus sévères, prolongés et rapprochés. Les intervalles entre les accès raccourcissent. Le premier épisode maniaque dure spontanément 4 à 6 mois, le premier accès dépressif 6 à 8 mois. Le risque suicidaire est élevé : il est nécessaire de mettre en place un traitement préventif des récurrences (sels de lithium ou équivalent).

Lors d'un état dépressif, la personne dépressive se plaint d'au moins deux symptômes parmi ceux-ci : Une tristesse intense et durable, avec une humeur dépressive qui dure presque toute la journée et se répète au fil des jours. Une perte d'intérêt pour les activités du quotidien et autre activités autrefois appréciées (hobbies, sexe, etc.) Une fatigue intense (cette fatigue n'est pas améliorée par le repos ou le sommeil). Pris isolément, ces symptômes ne signifient pas forcément qu'il y a une dépression. Un ou plusieurs autres symptômes sont présents dans la dépression. Irritabilité et autres changements d'humeurs, Dévalorisation de soi, Culpabilité excessive et injustifiée, Troubles de la concentration et de l'attention, Baisse de libido, Troubles du sommeil, Perte ou gain de poids, Pensées suicidaires.

La fausse couche encore appelée avortement . L’avortement spontané qui intervient sans une intervention humaine quelconque.

les signes d’une fausse couche: Métrorragies (Saignement), Douleurs pelviennes (bas ventre), Disparition des signes ”sympathiques” de grossesse, Absence d’activité cardiaque à L’échographie, certifiant l’arrêt de la grossesse

Les hypertrophies cutanées et chéloïdes sont des vices de cicatrisation. Elles se présentent comme une surélévation de la peau. Elles sont responsables de gêne esthétique et fonctionnelle. Toutes les régions du corps peuvent présenter des hypertrophies. Les paumes des mains et plantes des pieds sont préférentiellement sujettes aux cicatrices rétractiles. Ces cicatrices disgracieuses, concernent surtout la peau noire et sont fonction du phototype cutané. Très souvent elles s’accompagnent de démangeaisons et de douleurs. Elles peuvent faire suite à une plaie (traumatique, chronique, ou post-opératoire), une brulure, une piqure voire même une abrasion de la peau.

Le coronavirus, plus précisément nommé 2019-nCoV, a été découvert en Chine dans la ville de Wuhan (capitale de la province de Hubei).Il appartient à une grande famille de virus, les coronavirus. Très fréquents, ils peuvent aussi bien provoquer un simple rhume qu’une grave infection respiratoire de type pneumonie, à l’origine d’épidémies mortelles comme ce fut le cas avec le Sras ou le Mers et maintenant avec le Covid-19.Les coronavirus, qui doivent leur nom à la forme de couronne qu’ont les protéines qui les enrobent, font partie d’une vaste famille de virus dont certains infectent différents animaux, d'autres l'homme. Ils sont susceptibles d’être à l’origine d’un large éventail de maladies. Chez l’homme, ces maladies vont du rhume banal à une infection pulmonaire sévère, responsable d’une détresse respiratoire aiguë.

Si le coronavirus peut causer des symptômes similaires à ceux d’une grippe modérée, il peut aussi présenter des signes plus sévères : <b>De la détresse respiratoire aiguë ; Une insuffisance rénale aiguë ; Une défaillance multi-viscérale potentiellement fatale. </b> La maladie peut progresser dans le temps chez un patient infecté. Par ailleurs, les malades déjà touchés par des maladies chroniques telles que l’ hypertension, des maladies cardiovasculaires, du diabète, des maladies hépatiques ou des maladies respiratoires semblent plus susceptibles d’être concernés par des formes sévères du nouveau coronavirus, tout comme les personnes âgées.

Le délai entre la contamination et l'apparition des premiers symptômes du coronavirus est similaire à celui de la grippe, puisqu’il est estimé à 6 jours. La durée maximale d’incubation est de 14 jours, que l’on utilise pour les quarantaines. Si les patients placés en isolement n’ont pas développé la maladie dans les 14 jours qui suivent le contact potentiellement infectant, alors il n’y a pas contamination.

Autre indice : l'âge. Le coronavirus touche surtout des adultes et des seniors tandis que la grippe frappe toutes les classes d'âge. Mais la certitude ne peut être établie qu'à l'hôpital avec un test diagnostic spécifique. Il consiste en un prélèvement dans le nez avec un coton-tige qui est ensuite analysé pour y rechercher la séquence génétique du virus. Des tests sanguins, en cours de développement et qui ne sont pas encore disponibles à l'hôpital, permettront dans le futur de rechercher des anticorps spécifiques et de dire si une personne est bien infectée par ce virus ou si elle l'a été et a guéri.

La maladie se transmet par les postillons (gouttelettes de salive) projetés en toussant ou en éternuant. Il faut donc des contacts étroits et prolongés pour la transmettre (famille, même chambre d’hôpital ou d’internat) ou avoir eu un contact à moins de 1 mètre du malade, en l’absence de mesures de protection efficaces. Les mesures dites "barrières" sont indispensables pour limiter l'impact du virus : se laver fréquemment les mains avec du savon ou du gel hydro-alcoolique, éternuer ou tousser dans son coude, éviter de se toucher le visage (le nez, les yeux ou la bouche sont des portes d'entrées possibles du virus) et utiliser des mouchoirs à usage unique.On insiste sur le fait que les objets (comme les lettres et les cartons) ne permettent pas au virus de survivre pendant un laps de temps suffisant.

Les symptômes les plus courants du virus sont la fièvre, la fatigue ou une toux sèche. Certaines personnes peuvent également souffrir de courbatures, de maux de tête, d’une sensation d'oppression ou d’essoufflement. Ces symptômes évoquent une infection respiratoire aiguë ou des anomalies pulmonaires détectables radiologiquement. Dans les cas plus graves, l'infection peut provoquer une détresse respiratoire, une insuffisance rénale aiguë, voire une défaillance multiviscérale pouvant entraîner la mort. Dans la mesure où certains symptômes peuvent faire penser à ceux d'une grippe, la seule manière de confirmer le diagnostic est d'effectuer un test de dépistage biologique sur recommandation d'un infectiologue. Pour rappel : la maladie reste bénigne dans 80 % des cas et les chercheurs estiment le taux global de mortalité du virus à environ 3,2%. Certains patients présentent également une forme asymptomatique du virus : ils sont porteurs du virus, mais ne présentent pas de symptômes.

Les hantavirus sont des virus de la famille des Bunyaviridae, présents sur tous les continents . Ils peuvent être transmis par des rongeurs (certaines espèces de rats ou de souris) à l'homme et entraîner des zoonoses : de graves maladies comme un syndrome pulmonaire ou une fièvre hémorragique avec syndrome rénal. ils sont présents dans les excrétas (urines, selles, salives...) des campagnols : des petits rongeurs de couleur brune mesurant une dizaine de centimètres qui vivent dans les champs (ils préfèrent les herbes rases), les vergers, les granges, les greniers, les cabanes de jardin... Le risque d'être infecté par le hantavirus est faible, mais toujours possible.

Lorsqu'ils touchent l'homme, les hantavirus peuvent être responsables d'infections, de gravité variable, parfois mortelles : Des fièvres hémorragiques à syndrome rénal (FHSR), Ces fièvres sont de gravité variable, allant d'un syndrome grippal, parfois accompagné d'importantes douleurs musculaires, de maux de tête intenses, de maux de dos et d'estomac, de fièvre, de frissons de nausées, de vision trouble (myopie aiguë) et d'une simple atteinte rénale, à une insuffisance rénale importante. Les autres symptômes peuvent être des rougeurs au visage, des yeux rouges et irrités, une éruption cutanée et une tension artérielle très basse. Des syndromes cardio-pulmonaires à hantavirus (SCPH). Au stade initial, la personne contaminée peut ressentir de la toux, de la fièvre, des frissons, des myalgies (douleurs musculaires), des maux de tête, des nausées, des vomissements, un essoufflement, un pouls rapide ou des troubles intestinaux (maux d'estomac). Ensuite, cela peut évoluer vers des difficultés respiratoires graves, une atteinte pulmonaire rapide avec détresse respiratoire et cardiaque.

C'est une maladie qui se traduit par une perte de contact avec la réalité exterieure. C'est un trouble du neuro-développement humain caractérisé par des difficultés dans les interactions sociales et la communication, et des comportements et intérêts à caractère restreint, répétitif et stéréotypé. Il fait partie des troubles du spectre de l'autisme (TSA).

Les enfants atteints d’autisme ont généralement des problèmes dans trois secteurs cruciaux du développement : les interactions sociales, le langage et la communication et le comportement. La sévérité des symptômes varie grandement entre les enfants. Un enfant atteint d’autisme sévère démontre une inhabileté totale à communiquer ou à interagir avec les autres.

Au niveau des habiletés sociales Une difficulté à faire des contacts visuels ou à comprendre les expressions faciales. Une difficulté à décoder les expressions émotionnelles (savoir si quelqu'un est triste) et une difficulté à interpréter les intentions des autres. Une difficulté à exprimer ses émotions, son ressenti (il est parfois difficile pour l'entourage de savoir si l'enfant a mal par exemple). Une absence de réponse lorsqu’on l’appelle par son nom. Une préférence à jouer seul, à se retirer dans son monde, une incapacité à se faire des amis de son âge. Une incapacité à jouer à des jeux symboliques (imaginatifs, à faire semblant). Une résistance aux câlins ou à se faire prendre.

Au niveau du langage et de la communication L’enfant commence à parler plus tard que 2 ans. L’apparition d’autres retards de développement vers 30 mois. La perte des mots ou des phrases déjà acquis. L’enfant ne regarde pas son interlocuteur lorsqu’il s’adresse à quelqu’un. Une incapacité à amorcer ou à soutenir une conversation. L’enfant parle avec un rythme ou une tonalité anormale (une voix chantante ou « mécanique »). L’enfant peut répéter des mots mais n’en comprend pas le sens.

Au niveau du comportement Une tendance à effectuer des mouvements répétitifs (appelés stéréotypies) comme se bercer, taper des mains ou tourner sur lui-même. Une dépendance excessive par rapport à des routines ou à des rituels particuliers. Une hypersensibilité ou une hyposensibilité à la lumière, aux sons, au toucher, à certaines textures ou une insensibilité à la douleur. Cette particularité pourrait être expliquée par un trouble du traitement de l'information sensorielle. Une fascination pour certaines parties d’un objet, par exemple une roue qui tourne sur un jouet. L’enfant bouge continuellement. L'enfant ne cherche pas à partager ses intérêts avec les autres. Des crises de colères, des gestes agressifs dirigés contre soi (auto-agressivité) et/ou dirigés vers autrui (hétéro-agressivité).

Les personnes atteintes d’autisme semblent peu accessibles aux autres. Elles établissent difficilement les contacts nécessaires à la construction d’une relation interpersonnelle, en particulier les contacts visuels. Le plus souvent, elles ne répondent pas lorsqu’on les appelle. Elles sourient très rarement et semblent ne pas comprendre les sentiments et les émotions des autres. Les troubles de la communication associés à l’autisme touchent à la fois le langage et la communication non verbale. Une importante proportion – mais pas une majorité – des personnes atteintes de TSA présente des troubles du langage : répétition incessante des mêmes phrases, modulation et formulations inhabituelles, non utilisation de termes abstraits, etc. Une partie d'entre eux ne parle pas du tout. Au total, beaucoup d'autistes peinent à entrer dans un dialogue. Par ailleurs, ils ne comprennent et n’utilisent pas les éléments de communication non verbale tels que les gestes, les expressions du visage, le regard ou le ton de la voix. Les personnes atteintes d’autisme ont souvent des comportements répétitifs (balancements du corps, battements des mains, tournoiements …), auto-agressifs (se mordre les mains, se cogner la tête…) ou inappropriés (pleurer ou rire sans raison apparente…). Elles s’attachent souvent à des objets qu’elles utilisent de manière détournée, par exemple en les alignant ou en les faisant tourner inlassablement. En général, elles tolèrent mal le changement (de lieux, d’emplois du temps, de vêtements, d'alimentation …). Une situation imprévisible peut provoquer une réaction d’angoisse ou de panique, de colère ou d’agressivité. Ces personnes qui semblent souvent indifférentes aux monde extérieur peuvent donc, de manière paradoxale, y être extrêmement sensibles: la lumière, le contact physique ou certaines odeurs peuvent déclencher des réactions de rejet très fortes.

L’autisme et les autres TSA s’accompagnent souvent de troubles du sommeil, de problèmes psychiatriques (dépression, anxiété), de troubles du développement (trouble de l'apprentissage ou de l’attention/hyperactivité). Près d'un autiste sur cinq souffre également d’épilepsie.

L'atopie est une prédisposition génétique au développement cumulé d'allergies courantes elles-mêmes dites « atopiques » (dermatite atopique, un type d'eczéma; asthme ; rhinite allergique, qui peut prendre la forme du « rhume des foins » ou d'une sensibilité aux acariens, etc.)

L'atopie se caractérise par une réponse allergique du système immunitaire à des allergènes communs de l'environnement, se traduisant par une production spontanée d’immunoglobulines de type E (IgE). Les personnes atteintes ont une prédisposition génétique à avoir des allergies de type 1 (les allergies communes); elles ne passent pas par l'étape préalable de la sensibilisation, habituelle dans les cas d'allergie de type 1. La réponse allergique est, dans ces cas, plus rapide et se produit en présence de quantité infime d'allergène1. Bien que d'origine totalement différente, l'atopie est souvent confondue avec le phénomène de polysensibilisation à cause de la similitude des symptômes. Elle est en constante augmentation dans le monde et toucherait entre 5 et 25 % des enfants dans les pays développés. L'atopie est ainsi la première cause de l'asthme, puisqu'elle en est responsable dans environ 80 % des cas.

Ils sont similaires aux symptômes de l'allergie, et leur manifestation est souvent précoce (en général avant l’âge de deux ans, il est possible que cela commence même dès l'âge d'un mois), en commençant par une dermatite (la dermatite atopique), évoluant parfois avec l'âge pour entraîner de l'asthme puis des rhino-conjonctivites, ponctués occasionnellement par des épisodes aigus : aggravation de l'asthme, urticaire, œdème, choc anaphylactique (réaction allergique grave).

L'asthénie est la faiblesse générale se caractérisant par une diminution du pouvoir de fonctionnement de l'organisme. Cet état survient après une activité physique, un travail intense ou encore un effort, et d'autre part ne disparaît pas avec le repos.

L’appendicite est une inflammation soudaine de l’appendice — une petite excroissance en forme de ver (appendix vermiformis) située au début du gros intestin, du côté inférieur droit de l’abdomen. L’appendicite est souvent le résultat d’une obstruction de cette petite structure anatomique par des matières fécales, du mucus ou un épaississement du tissu lymphoïde présent. Elle peut aussi être causée par une tumeur qui obstrue la base de l’appendice. L’appendice devient alors enflé, colonisé de bactéries et peut éventuellement commencer à se nécroser.

C'est l'inflammation aiguë de l'appendice, qui est un diverticule naturel qui prolonge le cæcum (entre l'intestin grêle et le colon droit). Le diagnostic de l' appendicite impose une résection chirurgicale rapide car il n'y a pas de parallélisme entre les signes cliniques et l'importance des lésions anatomiques. Le pic de fréquence se situe entre 15 et 30 ans bien que l'appendicite puisse se voir à tout âge.

D'habitude, le début est brutal avec Une douleur vive située dans la fosse iliaque droite (FID) qui est la zone en bas et à droite de l'ombilic. Les douleurs sont vives, paroxystiques, irradiant vers les lombes et la racine de la cuisse droite ; Des vomissements sont discrets, alimentaires ou bilieux, et peuvent être remplacés par des nausées ; Une fièvre est souvent modérée autour de 38°5. Le pouls est accéléré en rapport avec cette hyperthermie. La langue est recouverte d'un enduit blanchâtre. Le faciès n'est pas fatigué. Une constipation est parfois associée.

À l'examen, l'abdomen n'est pas ballonné et respire normalement. La palpation douce et prudente met en évidence une douleur provoquée constante, vive au niveau du point de Mac Burney (milieu d'une ligne imaginaire partant du nombril et allant à l'épine iliaque antérosupérieure). Cette douleur provoquée s'accompagne d'une défense provoquée souvent discrète et d'une hyperesthésie cutanée. La douleur devient plus vive si l'on fait lever au malade sa jambe droite tendue. Les touchers pelviens (toucher rectal et toucher vaginal chez la femme) révèlent une douleur au sommet droit du cul-de-sac de Douglas. Cependant, il faut savoir que le diagnostic d'appendicite n'est pas aisé en pratique car les différents symptômes (ou certains) peuvent ou non coexister.

La péritonite: C'est l'inflammation ou l'infection du péritoine, suite à la rupture de la paroi de l'appendice. La péritonite d'emblée est parfois la forme révélatrice d'une appendicite perforée. Elle peut également être la complication d'une appendicite non traitée. La péritonite purulente a un début très brutal marqué par des douleurs violentes de la fosse iliaque droite qui se généralisent rapidement à tout l'abdomen. Les vomissements sont constants. L'arrêt des matières et des gaz n'est pas net. La fièvre est à 40°C. Le pouls est rapide en rapport avec la fièvre. La langue est chargée, le faciès est angoissé. Les symptômes sont marqués : l'abdomen est immobile et ne respire pas. La palpation met en évidence une contracture rigide, tonique, invincible, douloureuse des muscles abdominaux. L'hyperesthésie cutanée est nette : le patient refuse que le médecin lui palpe le ventre. Le toucher rectal est très douloureux.

La maladie d’Alzheimer résulte d’une lente dégénérescence des neurones, débutant au niveau de l’hippocampe (une structure cérébrale essentielle pour la mémoire) puis s’étendant au reste du cerveau. Elle est caractérisée par des troubles de la mémoire récente, des fonctions exécutives et de l’orientation dans le temps et l’espace. Le malade perd progressivement ses facultés cognitives et son autonomie.Rare avant 65 ans, la maladie d’Alzheimer se manifeste d’abord par des pertes de mémoires, suivies au cours des années par des troubles cognitifs plus généraux et handicapants. Parmi les cas survenant chez les moins de 65 ans, 10% concernent des personnes atteintes de formes familiales héréditaires rares de la maladie. Après cet âge, la fréquence de la maladie s’élève à 2 à 4% de la population générale. Elle augmente rapidement pour atteindre 15% de la population à 80 ans.

Le trouble de la mémoire est le plus fréquent et le plus perceptible des symptômes associés à la maladie d'Alzheimer. Des troubles des fonctions exécutives (programmation, séquence de réalisation d’un but… ) sont également très évocateurs : par exemple ne plus savoir comment se servir de son téléphone ou comment préparer une recette jusque-là bien connue. Les problèmes d’orientation dans le temps et dans l’espace sont également révélateurs : les personnes qui développent la maladie se perdent sur un trajet habituel ou ne savent plus se situer dans le temps. Plus rarement, des troubles du langage ou de la vision élaborée (lecture, repérage des objets…) peuvent s'observer au début de la maladie. L’extension de la maladie se traduit par des troubles progressifs du langage oral (aphasie) et écrit (dysorthographie), du mouvement (apraxie), du comportement et de l’humeur (anxiété, dépression irritabilité) et du sommeil (insomnie). Il faut cependant souligner que cette progression n’est ni unique, ni forcément catastrophique : tous les patients ne présentent pas le même tableau clinique, ne vivent pas la même évolution, ni ne souffrent du même handicap. On peut bien souvent longtemps continuer à avoir une vie sociale, intellectuelle et affective avec la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer se caractérise par l’apparition de lésions bien particulières, qui envahissent progressivement le cerveau et détruisent ses cellules, les neurones. Les neurones de l’hippocampe, la région qui contrôle la mémoire, sont les premiers touchés. On ne sait pas encore ce qui provoque l’apparition de ces lésions.

Altération de la mémoire à court terme (nom des nouvelles personnes rencontrées, événements des heures ou des jours précédents, etc.); Difficulté à retenir de nouvelles informations; Difficulté à exécuter les tâches familières (fermer les portes à clé, prendre des médicaments, retrouver des objets, etc.); Difficultés de langage ou aphasie (difficulté à trouver ses mots, discours moins compréhensible, emploi de mots inventés ou inappropriés); Difficulté à suivre une conversation, un cheminement de pensée; Difficulté ou incapacité à planifier (repas, budget, etc.); Perte graduelle du sens de l’orientation dans l’espace et dans le temps (difficulté à retrouver le jour de la semaine, se souvenir de la saison, des dates d’anniversaire, du moment de la journée, incapacité à retrouver son chemin...); Troubles des gestes ou apraxie (difficultés à écrire, à boutonner sa veste, à utiliser des objets courants, à se laver...); Difficulté à saisir les notions abstraites et à suivre un raisonnement; Difficulté à reconnaître les objets, les visages des proches (agnosie); Atteinte progressive de la mémoire à long terme (perte des souvenirs d’enfance et de l’âge adulte); Changements d’humeur ou de comportement, parfois agressivité ou délire; Changements de personnalité; Perte progressive d’autonomie.

Le botulisme est une maladie paralytique rare mais grave, le plus souvent d'origine alimentaire, touchant les humains et les autres animaux. Elle est due à une neurotoxine bactérienne, la toxine botulique (anciennement appelée toxine botulinique) ou botuline, produite par plusieurs bactéries anaérobies du genre Clostridium, la plus connue étant Clostridium botulinum. La toxine botulique est la plus puissante de toutes les toxines connues dans la nature, mais elle est aussi fragile, ne résistant pas à la chaleur, ni à une exposition prolongée à l'oxygène. L'intoxication se produit généralement par des aliments mal conservés (salaisons, conserves... le plus souvent familiales) à la suite de défaut technique ou de manque d'hygiène lors de la fabrication. En pratique, elle ne survient presque jamais avec des produits frais. Chez l'être humain, il existe trois variétés de botulisme : le botulisme alimentaire (toxi-infection alimentaire due à la toxine présente dans l'aliment), le botulisme par blessure, dû à la toxine produite dans une blessure infectée par Clostridium botulinum ; et le botulisme infantile, provoqué par la consommation de spores de bactéries, qui se développent ensuite dans les intestins où elles libèrent la toxine.

Troubles de la vision, paupières tombantes, troubles de l'élocution, sécheresse de la bouche, difficulté à avaler et à déglutir et chute du tonus musculaire constituent les symptômes marquants du botulisme. Ils sont souvent confondus avec ceux de l’accident vasculaire cérébral. Ils peuvent être précédés de vomissements, de diarrhées ou de constipation. En l'absence de traitement rapide, ces symptômes peuvent évoluer vers une paralysie des bras et des jambes, ainsi que des muscles des voies respiratoires, nécessitant la mise sous assistance respiratoire du malade. Les symptômes débutent généralement 12 à 36 heures après l’ingestion de l'aliment contaminé (cet intervalle peut-être plus large) et durent de 4 heures à 8 jours.

Les toxines du botulisme peuvent toucher divers aliments qui ont été transformés et/ou conservés dans des conditions inadéquates : légumes verts, champignons, poissons, jambons, saucisses, etc. Les conserves faites à la maison sont donc souvent à l’origine d’une intoxication. Le botulisme alimentaire est de loin le plus fréquent. Il faut noter toutefois que la maladie peut être contractée par inhalation (lors d'événements accidentels ou intentionnels), par blessure (par injection d'un certain type d’héroïne notamment) et par contamination intestinale (chez le nourrisson).

Le Botulisme d’origine alimentaire se caractérise par : Des vertiges, Des faiblesses musculaires, Des vomissements, de la diarrhée, un gonflement abdominal, Des affaissements de la paupière supérieure, Des troubles de la vue, les pupilles dilatées et fixes, Des difficultés de déglutition, assèchement de la bouche et la dysphonie (difficulté de la voix)., Des insuffisances respiratoires., Des tachycardies, Les symptômes sont provoqués par la toxine produite par la bactérie et non par elle-même. Ils apparaissent habituellement 12 à 36 heures après l’exposition et durent de 4 heures à 8 jours. Ces symptômes peuvent aller jusqu’au niveau du cou, des bras, des muscles respiratoires, de la poitrine et des jambes.

Le botulisme contracté par blessure se caractérise par des symptômes similaires à ceux du botulisme alimentaire à l’exception des vomissements et de la diarrhée. Le botulisme infantile présente les symptômes suivants : Une constipation, Une perte d’appétit, Une trouble de la succion, Une ptôse des paupières, Une réaction lente des pupilles, Une perte de contrôle de la tête, Un manque d’expression faciale, Un état de faiblesse, Un manque de tonicité du sphincter anal, Une hypotonie musculaire, Des pleurnichements, Des écoulements salivaires, Le miel contaminé par des spores a été associé à un certain nombre de cas. Il est donc strictement déconseillé de donner de miel aux enfants de moins d’un an. Le botulisme par colonisation de l’intestin se caractérise par des symptômes similaires à ceux du botulisme alimentaire.

La boulimie fait partie des troubles alimentaires ou des troubles du comportement alimentaire tout comme l'anorexie mentale et l'hyperphagie. La boulimie se caractérise par la survenue de crises de boulimie ou crises de suralimentation durant lesquelles la personne ingurgite d'énormes quantités de nourriture sans pouvoir s'arrêter. Certaines études évoquent une absorption pouvant aller de 2000 à 3000 kcals par crise. Les personnes boulimiques ont l'impression de perdre totalement le contrôle pendant les crises et se sentent honteuses et coupables après celles-ci. Après la survenue d'une crise, les personnes mettent en place des comportements compensatoires non appropriés afin d'essayer d'éliminer les calories ingurgitées et d'éviter de prendre du poids. Les personnes boulimiques ont souvent recours aux vomissements, à l'usage abusifs de médicaments (laxatifs, purgatifs, lavements, diurétiques), à la pratique intensive d'exercices physiques ou encore au jeûne.Différemment des personnes anorexiques en sous poids, la personne boulimique présente un poids habituellement normal. En résumé, la boulimie est une maladie qui se caractérise par la survenue de crises durant lesquelles la personne à l'impression de perdre tout contrôle sur son comportement qui l’amène à absorber rapidement une énorme quantité de nourriture. S'en suit la mise en place de comportements compensatoires inappropriés pour éviter la prise de poids. L'hyperphagie boulimique est un autre trouble du comportement alimentaire. Il est très proche de la boulimie. On observe la présence de crises de suralimentation mais il n'y a pas de comportements compensatoires permettant d'éviter la prise de poids. Les personnes atteintes d'hyperphagie boulimique sont souvent en excès de poids.

Les principaux troubles psychologiques associés, sont : la dépression, 50 % des personnes boulimiques développeraient un épisode dépressif majeur au cours de leur vie ; les troubles anxieux, qui seraient présents chez 34 % des boulimiques; les conduites à risques, telles que l'abus de substances (alcool, drogue) qui toucheraient 41 % des personnes boulimiques4 ; une faible estime de soi rendant, les personnes boulimiques plus sensibles à la critique et surtout une estime de soi excessivement reliée à l'image corporelle ; un trouble de la personnalité, qui concernerait 30 % des personnes atteintes de boulimie. Les périodes extrêmes de jeûne et les comportements compensatoires (purges, utilisation de laxatifs, etc...) entraînent des complications pouvant provoquer de graves problèmes rénaux, cardiaques, gastro-intestinaux et dentaires.

La boulimie se caractérise par des "crises" associées à l'absorption d'une grande quantité de nourriture dans un temps restreint avec un sentiment de perte de contrôle. S'en suit des comportements compensatoires comme des vomissements provoqués, l'emploi abusif de laxatifs, diurétiques ou autres médicaments ; le jeûne et l'exercice physique excessif. Les personnes souffrant de boulimie ont généralement un IMC normal en raison des comportements compensatoires.

Les complications classiques de la boulimie sont notamment des troubles du cycle menstruel, des troubles du sommeil, l'apparition d'un diabète, une déshydratation, une œsophagite et des complications dentaires graves (liées aux vomissements) et enfin une dépression, des troubles anxieux, addictifs, de la personnalité et une augmentation du risque de geste suicidaire. Avoir souffert d'un trouble des conduites alimentaires fait courir le risque de souffrir d'une récidive ou d'une autre forme de trouble des conduites alimentaires au cours de la vie.

La bursite se caractérise par une inflammation et un gonflement au niveau de la bourse. La bourse est une sorte de "sac" rempli d'un fluide, sous la peau. La bourse se comporte comme un petit "coussinet", entre les tendons et les os. La bursite est alors une inflammation au niveau de ces petits coussinets, de maintien et de jonction, entre les os et les tendons. La bursite se développe le plus généralement au niveau : des épaules ; des coudes ; des genoux ; de la hanche. D'autres zones corporelles peuvent également présenter une bursite, mais dans une moindre mesure. Parmi celles-ci : les chevilles, les pieds ou encore le tendon d'Achille. Bursites et tendinites sont deux principales atteintes issues d'une inflammation des tissus mous.

Les principaux symptômes de cette inflammation de la bourse est la douleur ainsi qu'une raideur ressenties au niveau de la zone affectée. La sévérité de ces symptômes varie en fonction du niveau de l'inflammation et peu également causer des gonflements. La douleur est généralement ressentie, de façon plus importante, lors de mouvements ou encore d'une pression au niveau de la zone impactée. Dans le cadre d'une infection (bursite septique), d'autres symptômes peuvent également être associés : un état fébrile ; une infection qui s'approfondie au niveau de la peau ; des lésions cutanées ;

Tout le monde peut être concerné par le développement d'une bursite. Néanmoins, les personnes faisant preuve d'une activité physique (sportive, au travail, quotidienne, etc.) impliquant un nombre important des gestes et de mouvements répétés, seront plus à risque de développer une telle atteinte.

Une bourse séreuse contient normalement une petite quantité de liquide, qui a un rôle de réduction de la friction et de lubrification. Les bourses séreuses réduisent le frottement et empêchent l’usure lorsqu’une structure frotte contre une autre. Certaines bourses séreuses se trouvent juste sous la peau (bourses séreuses superficielles). D’autres se trouvent sous les muscles et les tendons (bourses séreuses profondes). En cas de traumatisme ou de sollicitation excessive d’une bourse séreuse, elle peut être enflammée et du liquide peut s’accumuler dedans. La bursite est généralement causée par : Irritation liée à une sollicitation inhabituelle ou excessive Elle peut également être provoquée par une lésion, la goutte, la pseudogoutte, la polyarthrite rhumatoïde ou certaines infections, en particulier celles provoquées par Staphylococcus aureus. La cause de la bursite est souvent inconnue. Même si la localisation la plus fréquente de la bursite est l’épaule, les bourses séreuses des coudes, des hanches (bursite trochantérienne), du bassin, des genoux, des orteils et des talons (bursite du tendon d’Achille) sont fréquemment touchées. Les personnes atteintes de bursite de l’épaule présentent généralement une inflammation des tendons autour de l’épaule (tendinite de la coiffe des rotateurs, les tendons et les autres structures qui permettent de bouger, tourner et maintenir l’épaule en place sont appelés « coiffe des rotateurs »).

La bursite provoque généralement une douleur et tend à limiter les mouvements, mais les symptômes spécifiques dépendent de la localisation de la bourse séreuse enflammée. Par exemple, en cas d’inflammation de l’épaule, il est difficile et douloureux d’écarter le bras du tronc (comme pour enfiler une veste). En revanche, la bursite du coude peut gonfler, mais causer une gêne limitée. Bursite du coude Bursite du coude SCIENCE PHOTO LIBRARY Une bursite aiguë se développe en quelques heures à quelques jours. La zone enflammée est douloureuse au mouvement ou au toucher. La peau au-dessus des bourses séreuses superficielles, comme dans le genou et le coude, peut apparaître rouge et gonflée. La bursite aiguë due à une infection ou à la goutte peut être particulièrement douloureuse, et la zone concernée peut être rouge ou chaude. Bursite du genou Bursite du genou SCIENCE PHOTO LIBRARY La bursite chronique peut résulter d’épisodes répétés ou persistants de bursite aiguë ou de traumatismes répétés. Les parois de la bourse séreuse s’épaississent parfois. Si des bourses séreuses altérées sont soumises à un exercice inhabituel ou une tension, l’inflammation a tendance à s’aggraver. Les douleurs et le gonflement de longue durée peuvent limiter le mouvement et, de ce fait, affaiblir la musculature. Les crises de bursite chronique peuvent durer plusieurs mois et récidiver fréquemment.

La cirrhose est une maladie irréversible du foie résultant d’une atteinte hépatique permanente donnant lieu à la formation de tissus cicatriciels (fibrose). La cirrhose peut évoluer ou se stabiliser, mais elle ne peut en aucun cas régresser. Elle est caractérisée par une inflammation chronique entraînant un ensemble de lésions diffuses. Ces lésions, dont la principale est la destruction des cellules hépatiques (hépatocytes), induisent une régénération anarchique de ces cellules associées à une cicatrisation (fibrose). Cette réorganisation des cellules hépatiques modifie la structure du foie et forme des nodules (amas de cellules) anormaux. La cirrhose est donc l’aboutissement d’une lente transformation du foie par la fibrose. Chez les patients alcooliques et obèses, la cirrhose est souvent précédée par une stéatose hépatique, correspondant à une accumulation et à l’infiltration de graisse dans le foie (évènement associé également au syndrome métabolique). Ces modifications rendant le foie plus dur, et la formation de nodules, conduisent à une obstruction de la circulation sanguine dans le foie aboutissant à la perte de ses fonctions (fonctions métaboliques et de régulation) et menant à de multiples complications. La cirrhose modifie donc la fonction et la structure du foie, ce qui a plusieurs conséquences : les fonctions primaires du foie telles que la filtration du sang et la sécrétion de bile ne sont plus remplies. Une hypertension portale se développe (augmentation de la pression à l’intérieur du système veineux qui conduit le sang en provenance de l’appareil digestif vers le foie) favorisant la formation dans l’œsophage de varices (dilatation des veines) qui peuvent saigner. À terme, la cirrhose peut évoluer en cancer du foie dans les 15 à 20 ans suivant son apparition.

La cirrhose est insidieuse et reste longtemps asymptomatique et indolore, de ce fait, elle est souvent découverte au cours d’un examen clinique tandis que le patient consulte pour un tout autre motif. A ce stade la cirrhose est dite « compensée ». Au premier stade de la cirrhose, quelques symptômes généraux peuvent conduire à un bilan et à un diagnostic : Perte d’appétit, nausées, vomissements, Perte de poids, Sensation de fatigue, épuisement, Faiblesse, Crampes musculaires.

Lors de l’examen médical, le médecin traitant peut déceler : Un foie gonflé et donc palpable sous les côtes, dur et présentant un bord inférieur régulier et tranchant sans être douloureux Une rate qui peut être grosse et palpable La présence d’érythrose palmaire (les paumes des mains rouges) La présence d’angiomes stellaires (petites étoiles rouges vasculaires visibles sur la peau) Lorsqu’une cirrhose est suspectée, le patient est redirigé vers un spécialiste (l’hépato-gastro-entérologue) qui lui prescrira les analyses et examens nécessaires au bilan initial. Ce bilan initial consiste en : Un bilan sanguin permettant d’analyser l’état de fonctionnement du foie Une échographie abdominale du foie afin de préciser l’aspect du foie et de rechercher des signes d’hypertension portale Une endoscopie digestive haute (détection d’éventuelles varices œsophagiennes) Une biopsie du foie (prélèvement et analyse des cellules du foie) : examen de référence qui permet de poser le diagnostic de cirrhose et aide à en identifier la cause. Dans le cas d’hépatites chroniques un dépistage régulier est mis en place. Une mesure de l’élasticité et de la fibrose du foie (examen non invasif et indolore) est réalisée à l’aide d’un appareil à ultra-sons, le Fibroscan. Le Fibrotest, le Fibomètre et l’Hepascore permettent, quant à eux, l’analyse de plusieurs marqueurs sanguins. Ces tests ne peuvent cependant substituer la biopsie. Des examens supplémentaires peuvent être prescrits au cas par cas. Évolution de la cirrhose Lorsque la maladie évolue à un point où le foie n’est plus capable d’assurer correctement ses fonctions, la cirrhose est alors au stade de « décompensation ». Cette évolution peut être retardée par un changement d’hygiène de vie, par le traitement des causes de la pathologie et la prise en charge des facteurs aggravants. Toutefois, la vitesse d’évolution de la cirrhose et la survenue de complications sont imprévisibles. Plusieurs complications surviennent lors de la décompensation d’une cirrhose du foie, ce sont bien souvent ces complications qui alertent et permettent le diagnostic de la cirrhose hépatique. Au fur et à mesure de l’évolution de la cirrhose et donc de la diminution de la fonction hépatique, les complications suivantes peuvent-être observées : Une ascite : abdomen gonflé lié à l’accumulation progressive de liquide clair dans le ventre. Elle se développe chez 30 % des patients cirrhotiques. Une accumulation de liquide dans les jambes (œdème) peut être rapportée. Saignements et ecchymoses (diminution de la production par le foie de protéines intervenant dans la coagulation du sang) Intenses démangeaisons dues au dépôt de produits divers dans la peau, no filtrés par le foie. Aux stades plus avancés de la cirrhose, tandis que la fonction d’élimination et de filtration des toxines n’est plus efficace.

Les hépatites médicamenteuses ou toxiques ; Une obstruction biliaire prolongée ; L' hémochromatose primitive est une affection génétique liée à un défaut de régulation de l'absorption intestinale du fer qui se fait de façon excessive : Le fer s'accumule dans les tissus et notamment dans le foie où, à la longue, il provoque une fibrose puis une cirrhose. Cette atteinte du foie est assez longtemps bien tolérée et le contraste entre le gros foie et le peu de signes biologiques est évocateur. La maladie est 10 fois plus fréquente chez l'homme que chez la femme (du fait de la déperdition de fer lors des menstruations) et est reconnue vers 40-60 ans. Les autres signes cliniques de la maladie sont les témoins des dépôts de fer dans les différents organes : la peau (pigmentation cutanée), le pancréas ( diabète), le cœur ( insuffisance cardiaque), les gonades (déficit gonadique). L'examen de sang confirme le diagnostic (augmentation du taux de fer sérique ou hypersidérémie, saturation de la transferrine). Le traitement consiste essentiellement en des saignées répétées qui entraînent la diminution des dépôts de fer dans les tissus. Il existe également la possibilité d'administration d'un agent dit chélateur du fer qui contient une substance qui se lie au fer et entraîne ainsi son excrétion par voie fécale/urinaire. Il existe des hémochromatoses secondaires liées à des transfusions répétées (apport important de fer), des anémies hémolytiques chroniques, une cirrhose alcoolique, une anastomose porto-cave ; La maladie de Wilson est une maladie génétique liée à l'accumulation de cuivre dans différents organes : foie, cornée, système nerveux central. Le mécanisme enzymatique en cause est mal connu (défaut de synthèse de la céruloplasmine) : La maladie est reconnue en général chez l'enfant ou l'adolescent. L'atteinte hépatique est caractérisée par une fibrose puis une cirrhose. L'atteinte de la cornée se manifeste par un anneau brun-vert situé à la périphérie de la cornée (anneau de Kayser-Fleischer). L'atteinte du système nerveux central se manifeste par un syndrome extrapyramidal . Le traitement consiste en l'administration d'un médicament chélateur du cuivre (pénicillamine). La cirrhose biliaire primitive est une affection frappant principalement la femme entre 40 et 50 ans. Elle semble liée à une obstruction des voies biliaires intrahépatiques dont la cause précise est inconnue, mais probablement auto-immune. La maladie débute par un prurit qui précède de plusieurs mois l'apparition d'un ictère. Le foie et la rate sont augmentés de volume et les signes de cholestase apparaissent. Le diagnostic repose sur la mise en évidence d'anticorps antimitochondries dans le sérum. Le pronostic est variable.

Il n'y a pas de symptôme pendant longtemps. Cependant, il existe parfois une fatigue, une perte d'appétit, un amaigrissement… A la palpation, le foie est souvent augmenté de volume, mais surtout il présente une consistance ferme ou dure avec un bord inférieur "tranchant". Il est en général indolore. D'autres symptômes peuvent déjà être notés : Des signes traduisant la défaillance du foie : léger ictère des conjonctives, angiomes stellaires, érythrose palmaire ( rougeur au niveau de la paume de la main), flapping tremor ( tremblement des mains), etc. ; Des signes traduisant une hypertension de la veine porte : splénomégalie (augmentation du volume de la rate), circulation collatérale abdominale.

La cirrhose est une maladie caractérisée par un remplacement progressif des tissus sains du foie par des nodules et du tissu fibreux (fibrose) qui altèrent peu à peu la fonction hépatique. C’est une maladie grave et évolutive. La cirrhose résulte le plus souvent d’une atteinte chronique du foie, due par exemple à une consommation excessive d’alcool ou à une infection par un virus (hépatite B ou C). Cette inflammation ou cet endommagement persistant, qui n’entraîne peu ou pas de symptômes pendant longtemps, aboutit finalement à une cirrhose irréversible, qui détruit les cellules du foie. En fait, la cirrhose correspond à la phase avancée de certaines maladies chroniques du foie.

un coma est une perte de connaissance (abolition de la conscience et de la vigilance) non réversible par les stimulations. Il témoigne d'un dysfonctionnement cérébral sévère (d'origine traumatique, toxique ou médicale). Il constitue une urgence diagnostique et thérapeutique. Il se distingue de la syncope, perte de conscience brutale et brève d'origine cardiovasculaire.

Le coma est l'abolition de la conscience et de la vigilance en réponse aux stimulations. Plus précisément, il s'agit d'une abolition de la vie de relation (conscience, sensibilité) tandis que les fonctions végétatives sont plus ou moins bien conservées. Plusieurs classifications existent. Pendant longtemps, quatre stades de coma ont été identifiés : « Coma stade 1 » ou stade de l'obnubilation. Le patient est capable de répondre à des stimuli douloureux tels que le pincement en repoussant par exemple la main du médecin, voire de communiquer de manière simple (grognements). « Coma stade 2 » : c'est le stade de la disparition de la capacité d'éveil du sujet. La réaction aux stimuli douloureux peut encore être présente, mais n'est pas appropriée et la communication avec le malade n'est pas possible. « Coma stade 3 » : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux. Des troubles végétatifs peuvent apparaître à ce stade. « Coma stade 4 » ou « coma dépassé », qui n'est en fait pas un coma mais un état de mort cérébrale, dans lequel les autres fonctions vitales (respiration, circulation) ne sont maintenues que par des moyens artificiels. Actuellement cette classification a peu de pertinence clinique pour les médecins, car elle ne permet pas de dérouler des algorithmes étiologiques ou de prise en charge. Toutefois, dans la culture médicale le terme de stade 4, ou coma dépassé, est utilisé pour désigner un état de mort encéphalique (EME), qui est une forme particulière de mort clinique. L'état de mort encéphalique doit être distingué des comas même si la présentation clinique s'en rapproche avant une évaluation clinique médicale précise, notamment celle des réflexes du tronc cérébral.

Aussi appelé « sédation », le coma artificiel est un coma provoqué par le médecin par administration d'un sédatif ou d'un hypnotique dont la fonction est d’endormir le patient. Le coma artificiel peut durer de quelques heures à quelques jours et permet de traiter un patient gravement malade, le plus souvent lorsque le patient est sous respirateur et qu’il ne le supporte pas bien.

En dehors des cas complexes nécessitant un bilan complet, quelques examens complémentaires sont parfois utiles selon les données de l'interrogatoire et de l'examen : Fond d'oeil ; Électroencéphalogramme ; Numération des cellules sanguines ; Vitesse de sédimentation ; Parfois scanner (voire IRM) ou ponction lombaire (pour éliminer une méningite ou hémorragie méningée, urgences vitales à traiter le plus rapidement possible). Néanmoins, la plupart du temps, l'interrogatoire et l'examen clinique suffisent pour identifier l'origine des céphalées.

La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique du système digestif (gros intestin), qui évolue par poussées ouvcrises et phases de rémission. Elle se caractérise principalement par des crises de douleurs abdominales et de diarrhées, qui peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois. Fatigue, perte de poids et même dénutrition peuvent survenir si aucun traitement n’est entrepris. Dans certains cas, des symptômes non digestifs, qui touchent la peau, les articulations ou les yeux peuvent être associés à la maladie.

La maladie de Crohn est une inflammation chronique de la paroi du tube digestif. Elle peut toucher n'importe quelle portion du tube digestif depuis la bouche jusqu'à l'anus, mais dans 95 % des cas les zones inflammatoires se situent préférentiellement dans l'iléon (partie terminale de l'intestin grêle), le gros intestin (colon) et/ou l'anus. L'inflammation est segmentaire (des segments de tube digestif atteints alternent avec des segments sains) et volontiers asymétrique par rapport à l'axe longitudinal du tube digestif.

La maladie de Crohn est le plus souvent responsable de symptômes qui perdurent et finissent par alerter : Des signes généraux : une altération de l'état général avec amaigrissement, fatigue, fièvre, et chez l'enfant une cassure des courbes du poids et de la taille ; Des signes digestifs : maux de ventre, diarrhées qui traînent malgré l'absence d'infection intestinale (les coprocultures sont négatives), fausses envies de déféquer, émissions de glaires et de sang en cas d'atteinte du rectum, et/ou, en cas de localisation ano-périnéale de la maladie, des douleurs anales avec saignements en allant à la selle liées à une fissure anale, des douleurs anales et une tuméfaction du périnée lié à un abcès du périnée ou un écoulement périnéal lié à une fistule périnéale. Des manifestations extra-digestives : Plus rarement, ce sont des manifestations extra-digestives qui attirent l'attention : rhumatismes inflammatoires des articulations périphériques ( arthrites) ou de la colonne vertébrale, atteinte inflammatoire de l'œil ( uvéite), ou encore atteintes dermatologiques ( érythème noueux, pyoderma gangrenosum, aphtes invalidants). Il arrive parfois que la maladie de Crohn soit découverte de façon fortuite, à l'occasion d'une complication digestive aigüe, pouvant survenir précocement dans l'histoire de la maladie ou après des années d'évolution silencieuse : une occlusion intestinale survenant sur une sténose, une perforation intestinale responsable de péritonite ou d'abcès intra-abdominal, une fistule interne… Chez l'enfant atteint de maladie de Crohn, un tableau d' appendicite (en réalité lié à une atteinte de l'iléon) peut parfois révéler la maladie.

La maladie de Crohn peut entraîner divers problèmes de santé. La gravité des symptômes et des complications varie toutefois énormément d’une personne à l’autre. Complications possibles: Une obstruction du tube digestif. L’inflammation chronique peut entraîner un épaississement de la paroi du tube digestif, pouvant conduire à un blocage partiel ou total du tube digestif. Cela peut entraîner des ballonnements, de la constipation, voire des vomissements de matières fécales. Une hospitalisation d’urgence peut être nécessaire pour éviter une perforation de l’intestin. Des ulcères dans la paroi du tube digestif. Des plaies autour de l'anus (des fistules, des fissures profondes ou des abcès chroniques). Des hémorragies du tube digestif, rares mais parfois graves. Les personnes atteintes de la maladie de Crohn au côlon ont un risque légèrement accru d’être victimes d’un cancer du côlon, surtout après plusieurs années de maladie, et même si elles sont en traitement. Il est donc conseillé de subir un dépistage précoce et régulier du cancer du côlon.

Ce sont généralement les femmes qui sont victimes de cystites que l’on définit comme des inflammations de la vessie impliquant souvent une bactérie. Ces affections sont à l’origine de fréquentes envies d’uriner et de douleurs lors de la miction (action d’uriner). Ce sont les infections urinaires les plus courantes.

Elle touche davantage les femmes : une femme sur deux connaîtra au cours de sa vie une ou plusieurs cystites aiguës. Le risque est particulièrement grand au début de l’activité sexuelle et après la ménopause. Chez l'homme, le risque est faible mais il augmente en cas de maladie de la prostate (adénome ou cancer). Enfin, les malformations de l'appareil urinaire, certaines maladies neurologiques comme la sclérose en plaques et le diabète augmentent le risque de cystite.

une cystite est « une inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse vésicale ». Cette infection urinaire est localisée au niveau de la vessie. Elle est extrêmement fréquente et généralement sans gravité. Elle est souvent provoquée par la bactérie Escherichia Coli. En effet, elle est en cause dans 90% des cas, cependant d’autres bactéries ou micro-organismes peuvent la provoquer. On estime qu’une femme sur deux connaîtra un ou plusieurs épisodes de cystite aiguë au cours de sa vie. On observe deux pics de fréquence : au début de l’activité sexuelle et après la ménopause. L’infection se développe lorsque la bactérie Escherichia Coli, naturellement présente dans le tube digestif, se retrouve au niveau de l’urètre puis migre dans la vessie où elle va se multiplier.

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