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Les écoulements génitaux chez l’homme sont le plus souvent dus à des infections sexuellement transmises (IST), contrairement aux écoulements ou aux pertes vaginales chez la femme.Les écoulements génitaux chez l’homme sont le plus souvent dus à des infections sexuellement transmises (IST), contrairement aux écoulements ou aux pertes vaginales chez la femme. Le traitement est indispensable pour éviter les complications et la contamination des partenaires sexuels.

Si vous remarquez certains signes qui indiquent la présence d’un stress chronique, pas assez fort pour provoquer un burn out, mais assez pour vous empêcher de "fonctionner" normalement, il est temps de prendre votre santé en main. Trouvez une activité qui vous aide à mieux gérer vos angoisses, cherchez le soutien de votre entourage et n’ayez pas honte de demander l’aide d’un professionnel de santé. Les symptômes varient d’une personne à l’autres.

Des troubles du sommeil comme l’insomnie ou un excès de sommeil, ainsi qu’une fatigue inhabituelle peuvent être des signes d’alerte. Vous risquez de ruminer le soir avant de vous endormir, ou de ne pas vous lever pour vous réfugier dans votre lit. La fatigue associée à une baisse de la libido, au manque d’enthousiasme et à une difficulté à accomplir les tâches quotidiennes est également un symptôme du stress.

Une crise de nerfs est parfois anticipée d’un manque ou d’excès d’appétit. L’hormone du stress, le cortisol, peut déclencher des envies d’aliments caloriques et gras.

Maux de tête, maux de ventre, constipation, diarrhée… le stress peut provoquer une grande variété de symptômes physiques douloureux, surtout au niveau du système digestif, notre deuxième cerveau. L’angoisse peut également se manifester par notre respiration. Une sensation de poids sur la poitrine et un souffle rapide peuvent être associés à une réponse de l’organisme au stress.

Quand les nerfs lâchent, vous pouvez remarquer un certain nombre de symptômes cognitifs : une difficulté à vous concentrer, une perte de la mémoire, un sentiment de désorientation, une forte indécision et une impression de ne plus réussir à réfléchir clairement, comme si votre cerveau était rempli de brouillard. Anxiété et dépression Les signes d’anxiété et de dépression sont très répandus en cas de stress chronique. Vous pouvez fondre en larmes sans raison apparente et remarquer une baisse de confiance et d’estime en vous, ainsi qu’un sentiment de culpabilité.

Appelée également "névralgie du trijumeau", la névralgie faciale correspond à l'irritation de l'une des 12 paires de nerfs crâniens qui innervent le visage, le nerf trijumeau, ou nerf numéro 5. Elle se manifeste par de vives douleurs qui touchent un côté du visage. La douleur, semblable à des décharges électriques, survient lors de certaines stimulations aussi banales que de se brosser les dents, boire, mastiquer ses aliments, se raser ou sourire. Autre signe caractéristique de la maladie, l'existence d'une contraction des muscles faciaux liée à la douleur, semblable à une grimace ou à un tic. Raison pour laquelle, la névralgie faciale est parfois qualifiée de « tic douloureux ».

La névralgie sciatique, communément appelée sciatique, est une douleur vive ressentie le long d’un des 2 nerfs sciatiques. Situés à l’arrière de chacune des jambes, ce sont les nerfs les plus volumineux de l’organisme (voir schéma). Ils rejoignent la colonne vertébrale au bas du dos, à la hauteur des vertèbres lombaires et sacrées (tout juste au-dessus du coccyx). La douleur atteint principalement la fesse et la cuisse, et s’étend souvent jusqu’au pied. Le plus souvent, la douleur ne touche qu’un seul côté du corps.

En cas de lombalgie, de « tour de rein » ou de « lombago », la douleur est habituellement localisée au bas du dos et aux fesses. Elle est d’intensité variable et peut limiter ou non les mouvements. En cas de sciatique, la douleur est généralement ressentie d’un seul côté du corps, dans une fesse et tout le long d’une jambe jusqu’au pied; parfois aussi au bas du dos. La hernie discale est une saillie anormale d’une partie d’un disque intervertébral de la colonne vertébrale. C’est l’une des principales causes de lombalgie ou de sciatique.

Consultez un médecin en urgence si : la douleur au dos est intense au point d’être difficilement supportable; les symptômes de sciatique s’accompagnent d’incontinence urinaire ou fécale (ou au contraire, de rétention), d’impuissance, de perte de sensibilité dans la région du périnée et à l'intérieur des cuisses ou d’une difficulté à se tenir debout ou à monter un escalier; en plus des symptômes de sciatique, une perte de poids rapide et inexpliquée survient.

Comme l'innervation du nerf sciatique touche presque totalement la zone allant de la fesse jusqu'aux orteils, lorsqu'une sciatalgie (douleur le long du nerf sciatique) s'installe, la douleur suit le même parcours que le nerf étant généralement localisée d'un seul côté du corps, soit du côté du nerf atteint. Il est possible que les deux nerfs soient atteints en même temps.

Le nerf sciatique ou ischiatique est le nerf mixte (soit sensitif pour la sensation, soit moteur pour la force musculaire) le plus gros du corps humain. Au nombre de deux, un de chaque côté, il est situé dans le membre inférieur descendant dans la fesse, se prolongeant sur la face postérieure de la cuisse jusqu'à l'arrière du genou. De là, il se sépare en deux, soit le nerf fibulaire commun à la face extérieure du mollet, descendant sur l'avant de la jambe et du pied, soit le nerf tibial, à l'arrière de la jambe et sous le pied. Il tire ses origines des racines nerveuses reliées au tronc lombo-sacré (L4 –S3). Comme l'innervation du nerf sciatique touche presque totalement la zone allant de la fesse jusqu'aux orteils, lorsqu'une sciatalgie (douleur le long du nerf sciatique) s'installe, la douleur suit le même parcours que le nerf étant généralement localisée d'un seul côté du corps, soit du côté du nerf atteint. Il est possible que les deux nerfs soient atteints en même temps. Donc, la sciatique ou sciatalgie est généralement utilisée pour désigner une irritation ou une lésion du nerf sciatique provoquant une douleur tout le long de ce dernier.

Le principal symptôme est la douleur lancinante et intense s'irradiant de la fesse, descendant dans la cuisse et la jambe et se terminant dans le pied. Il arrive que la douleur arrête au niveau du genou. La sensation varie selon chaque cas. Chez certains, une grande sensation de brûlure fulgurante est ressentie tandis que chez d'autres, un fourmillement ou une douleur très aiguë s'installe en permanence ou de façon occasionnelle. Chaque cas est différent et chaque sensation est unique à chaque patient. Les symptômes, généralement d'un seul côté, sont souvent aggravés lors d'une toux ou d'un effort physique quelconque : Douleur fulgurante, aiguë, lancinante ou intense Sensation de brûlure Engourdissement, fourmillement Faiblesse dans la jambe douloureuse Très rarement, la sciatique perturbe le contrôle de la vessie ou des intestins à cause de la pression sur les racines des nerfs lombaires.

Le virus Ebola provoque une maladie aiguë et grave, souvent mortelle si elle n’est pas traitée. La maladie à virus Ebola est apparue pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola, celle-ci a donné son nom à la maladie. Ebola se propage par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou avec des surfaces et des matériaux (par exemple, linge de lit, vêtements) qui ont été contaminés par ce type de liquides. .Le virus Ebola a été nommé ainsi en référence à une rivière passant près de la ville de Yambuku, dans le nord du Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo). C'est à l'hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre hémorragique Ebola est identifié, en septembre 1976.

La transmission du virus Ebola par voie sexuelle, de l’homme à la femme est très possible, mais n’a pas encore été prouvée. La transmission de la femme à l’homme est moins probable, mais théoriquement possible. Il faudra avoir plus de données de la surveillance et faire davantage de recherches sur les risques de transmission sexuelle et, plus particulièrement, sur la présence de virus viables et transmissibles dans le sperme en fonction du temps écoulé. Entretemps, et sur la base des données factuelles actuelles, l’OMS recommande les mesures suivantes: Tous les survivants d’Ebola et leurs partenaires sexuels doivent bénéficier de conseils sur les pratiques sexuelles à moindre risque, jusqu’à ce que le sperme ait donné par deux fois un test négatif. On fournira aux survivants des préservatifs. Il faut proposer aux hommes qui survivent à Ebola de faire un test sur leur sperme trois mois après le début de la maladie puis, pour ceux ayant un résultat positif, un test ensuite chaque mois jusqu’à ce qu’ils aient donnés deux tests négatifs à la recherche du virus dans le sperme par RT-PCR, avec un intervalle d’une semaine entre les deux tests. Ceux qui ont survécu à la maladie et leurs partenaires doivent soit: s’abstenir de toute relation sexuelle, ou adopter des pratiques sexuelles à moindre risque en utilisant correctement et régulièrement des préservatifs jusqu’à ce que le sperme ait donné par 2 fois un test négatif. Lorsque les tests sont négatifs, les survivants peuvent revenir à des pratiques sexuelles normales sans craindre la transmission du virus Ebola. Sur la base des nouvelles analyses portant sur les travaux de recherche en cours et de la réflexion du Groupe consultatif de l’OMS sur l’action contre la maladie à virus Ebola, l’OMS recommande aux hommes ayant survécu à la maladie à virus Ebola d’avoir des pratiques sexuelles à moindre risque et de respecter les règles d’hygiène personnelle pendant 12 mois après l’apparition des symptômes ou jusqu’à ce que leur sperme ait donné par deux fois un test négatif pour le virus Ebola. Jusqu’à ce que leur sperme ait donné par deux fois un test négatif à la recherche du virus Ebola, les hommes qui ont survécu à la maladie doivent respecter les règles d’hygiène personnelle et celles pour les mains en se lavant soigneusement à l’eau et au savon après tout contact physique avec du sperme, y compris après la masturbation. Au cours de cette période, les préservatifs usagés doivent être manipulés et jetés avec précaution, de façon à éviter tout contact avec le liquide séminal. Tous les survivants, leurs partenaires et leur famille doivent être considérés avec respect, dignité et compassion.

Ils varient mais une fièvre d’apparition brutale, une faiblesse intense, des douleurs musculaires, des céphalées et l’irritation de la gorge sont courants au début de la maladie (dite «phase sèche»). La maladie progressant, on observe ensuite couramment des vomissements et une diarrhée («phase humide»), une éruption cutanée, des troubles de la fonction rénale et hépatique, et dans certains cas, des hémorragies internes et externes. La période d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes, va de 2 à 21 jours. Le patient n’est pas contagieux tant qu’il ne présente aucun symptôme. Seules des analyses de laboratoire peuvent confirmer la maladie à virus Ebola.

La drépanocytose est une maladie génétique répandue affectant l’hémoglobine des globules rouges. Elle se manifeste principalement par une anémie, des crises douloureuses et une sensibilité accrue aux infections. Bien que l’espérance de vie des patients ait été augmentée . a drépanocytose, également appelée anémie falciforme (ou anémie SS), est une maladie génétique héréditaire grave de l’hémoglobine (mutation située sur le chromosome 11), substance contenue dans les globules rouges (hématies) essentielle au transport de l’oxygène à travers le corps et à l’élimination du dioxyde de carbone lors de la respiration. Cette hémoglobinopathie se traduit par une déformation des hématies, normalement en forme de disque biconcave, qui prennent alors une forme de faucille. Cette déformation des hématies chez les patients drépanocytaires apparaît lorsque la concentration en oxygène dans le sang diminue. Les globules rouges en forme de faucille sont plus rigides et plus fragiles que les globules rouges normaux. En perdant leur souplesse, ils ne parviennent plus à passer dans les capillaires (vaisseaux sanguins de petit calibre) et finissent par les obstruer, entraînant des douleurs (principalement au niveau des os) pouvant conduire à des crises vaso-occlusives et de ce fait à une mauvaise oxygénation des tissus.

La drépanocytose empêche l’infection par le paludisme. La mutation génétique liée à la drépanocytose est un atout évolutif contre le paludisme (maladie grave transmise par les moustiques et très répandue dans les régions tropicales). En effet, la forme en faucilles des globules rouges drépanocytaires empêche le parasite responsable du paludisme d’y entrer et d’évoluer. Cette mutation génétique, lorsqu’elle est présente sur un seul des deux chromosomes, confère alors une résistance naturelle contre le paludisme, ce qui explique qu’elle soit plus fréquente dans les régions impaludées et dans les populations originaires de ces zones géographiques.

La sévérité de la drépanocytose est très variable d’un patient à l’autre et l’intensité des symptômes évolue au cours du temps pour un même patient. Les trois principaux symptômes sont l’anémie hémolytique, les crises douloureuses et une plus grande sensibilité aux infections. Ils peuvent se manifester dès l’âge de 3 mois et sont bien souvent plus graves et plus fréquents au cours de la petite enfance. La drépanocytose reste asymptomatique au cours de la grossesse et pendant les 2 premiers mois de l’enfant. À l’âge adulte, des complications supplémentaires peuvent apparaître. Anémies hémolytiques L’anémie se définit par un déficit de globules rouges et se traduit par une fatigue excessive chronique, une pâleur, et parfois même par une jaunisse (ou ictère) donnant un teint et des yeux jaunes ainsi qu’une coloration foncée des urines. Il s’agit le plus souvent du premier signe de la maladie. La sévérité de l’anémie peut varier au cours du temps. En effet, en cas de séquestration splénique aiguë (destruction des globules rouges par une hyperactivité de la rate), ou en cas d’infections à l’origine de crises aplasiques (un arrêt de production des globules rouges, causées par le parvovirus B19, au niveau de la moelle osseuse), l’anémie est susceptible de s’aggraver. Les drépanocytaires sont en permanence anémiés. Ces complications étant sans conséquences médicales graves, elles sont généralement assez bien tolérées. Crise vaso-oclusives Les crises vaso-oclusives se définissent par l’obturation des petits vaisseaux sanguins par les globules rouges falciformes, entrainant des douleurs vives, parfois extrêmement violentes. Ces douleurs peuvent être soudaines (ou aiguës) et transitoires (durer quelques heures) ou chroniques (durer plusieurs semaines).

Les douleurs chroniques peuvent également s’ajouter à des crises brutales. La déshydratation, le froid, l’altitude, le stress, les efforts sont des facteurs favorisant l’apparition de crises. Cette mauvaise irrigation des organes entraîne la destruction de tout ou partie de ceux-ci. Bien que l’ensemble des organes puissent être concernés, certains sont plus sujets aux crises vaso-occlusives. On observe notamment : Une atteinte des os et des articulations (particulièrement les os et articulations des bras et des jambes, le dos et la poitrine) ; Un syndrome pied-main ou dactylite (gonflement douloureux des mains et des pieds chez les tout petits) ; Des accidents vasculaires cérébraux (communs chez les patients drépanocytaires, notamment les enfants). Leur manifestation est variable (paralysie, maux de tête, trouble de l’équilibre…) et transitoire mais laisse bien souvent des séquelles irréversibles ; Un syndrome thoracique aigu (vaso-occlusion pulmonaire compromettant l’oxygénation de l’ensemble des organes, traduits par des difficultés respiratoires associées à des douleurs dans la poitrine, et parfois accompagnées de fièvre) ; Une nécrose de certains tissus (les vaso-occlusions répétées, en limitant l’apport en oxygène des tissus, conduit à une nécrose).

La drépanocytose affecte l'hémoglobine des globules rouges. Cette maladie génétique très répandue se manifeste notamment par une anémie, des crises douloureuses et un risque accru d'infections. Les traitements actuels ont permis d'augmenter grandement l'espérance de vie des patients affectés, mais ils restent limités.

L'anémie L'anémie est souvent le premier signe de la maladie. Elle se traduit par une pâleur et une fatigue chronique, parfois par une jaunisse (ictère). L'anémie est susceptible de s'aggraver brutalement en cas de suractivité de la rate dans la destruction des globules rouges. On parle alors de séquestration splénique aiguë. Un arrêt de la production des globules rouges peut aussi aggraver l'anémie. Ces crises dites aplasiques peuvent être causées par le parvovirus B19, bénin en temps normal. Malgré ces complications possibles, l'anémie chronique est généralement assez bien tolérée par les drépanocytaires. Les crises vaso-occlusives Causées par l’obturation des petits vaisseaux sanguins, ces crises entrainent des douleurs aigues souvent extrêmement violentes. Elles affectent particulièrement les os, les articulations des bras et des jambes, le dos ou la poitrine. Chez les tout petits, la crise se manifeste généralement par un gonflement douloureux des mains et des pieds (syndrome pied-main). Ces occlusions vasculaires peuvent être à l'origine de complications majeures. Par exemple, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont communs chez les drépanocytaires, surtout chez les enfants. Ces AVC se manifestent de façon très variable (paralysie, maux de tête, aphasie, trouble de l'équilibre…) et sont généralement transitoires. Dans certains cas, ils laissent toutefois de graves séquelles intellectuelles et/ou motrices. Autre exemple de complication grave, le syndrome thoracique aigu. Dans ce cas, la vaso-occlusion affecte le poumon et compromet l’oxygénation de tout l'organisme. Cela se traduit chez le patient par des difficultés respiratoires et des douleurs dans la poitrine, parfois accompagnées d'une fièvre. Enfin, la répétition des vaso-occlusions peut aboutir, à la longue, à la nécrose de certains tissus comme l’os (ostéonécrose)

La sensibilité aux infections Les infections exacerbent les autres manifestations de la drépanocytose (aggravation de l'anémie et favorisation des occlusions vasculaires). D'autre part, elles représentent toujours un risque de mortalité (septicémie foudroyante), tout particulièrement chez les enfants aux mécanismes de défense affaiblis. D’autres complications Au fil des ans, toutes ces manifestations de la maladie mettent l'organisme à rude épreuve. Les patients sont souvent affectés par un retard de croissance et une puberté plus tardive. Diverses complications chroniques peuvent se déclarer chez l'adulte. Elles sont susceptibles de toucher presque tous les organes notamment le rein (insuffisance rénale), le système ostéo-articulaire (arthrose, ostéoporose), l’œil (hémorragies intraoculaires), le foie, les poumons (hypertension artérielle pulmonaire) ou encore la vésicule biliaire (calculs).

DRÉPANOCYTOSE HOMOZYGOTE La forme de la maladie se manifeste avant l'âge de deux ans, entre 12 et 18 mois et se caractérise par : Un ictère (ou jaunisse) ; Un teint pâle ; Des douleurs abdominales ; Une anémie ; Une sensibilité aux infections. DRÉPANOCYTOSE HÉTÉROZYGOTE La forme hétérozygote ne se manifeste pas. En effet, la personne est porteuse de la maladie sur un seul gène. La personne peut donner naissance à un enfant drépanocytaire si l'autre parent est également porteur du gène. Les symptômes de la drépanocytose: Dans sa forme homozygote, la drépanocytose se traduit chez l'enfant de 12-18 mois par un ictère, une pâleur, un gros foie et une grosse rate. Des crises douloureuses abdominales et des douleurs des membres sont caractéristiques. Parfois le médecin évoque une crise de R.A.A. (rhumatisme articulaire aigu) ou une appendicite. D'autres symptômes sont moins évocateurs : infections respiratoires à répétition, convulsions, coma, paralysies, insuffisance cardiaque, hématurie etc.... L'enfant atteint d'un syndrome drépanocytaire majeur est très exposé aux infections banales ou sévères : pneumopathies, méningites, septicémies, ostéomyélites etc. Ces infections sont sévères notamment chez les enfants drépanocytaires de moins de 5 ans. Elles provoquent également des complications propres à la drépanocytose : Aggravation de l'anémie (pâleur, asthénie, gêne respiratoire, ictère) ; Accident vasculaire thromboembolique (hémiplégie, infarctus pulmonaire…) ; Crises brutales de déglobulisation (aplasie médullaire transitoire) ; crises douloureuses... La séquestration splénique aiguë se traduit chez un enfant de moins de 5 ans par une anémie aiguë avec une énorme rate d'apparition brutale. Une transfusion s'impose d'extrême urgence.

La nécrose est une forme de dégât cellulaire qui mène à la mort prématurée et non programmée des cellules dans le tissu vivant.La nécrose se distingue de l'apoptose (mort programmée des cellules) qui est un phénomène normal jouant un rôle important dans le recyclage des cellules, alors que la nécrose est presque toujours néfaste, échappe au contrôle de l'organisme et peut s'avérer fatale (septicémie / gangrène mortelle). Au lieu de se détruire à la suite de signaux apoptotiques, les cellules mortes par la nécrose sont détruites à la suite de l'activation anormale et « en cascade » de divers récepteurs.

L’adénopathie est le terme médical qui est couramment utilisé pour désigner le gonflement des ganglions lymphatiques. Avoir les ganglions gonflés est le signe d’une agression de l’organisme. Les adénopathies peuvent ainsi être perçues comme un signal d’alerte. Elles peuvent être liées à des infections bénignes et passagères, mais peuvent aussi avoir des causes plus graves.

Il faut en effet savoir que l’organisme compte de nombreux ganglions répartis à différents niveaux. Les plus connus sont ceux du cou. Généralement, ils sont facilement palpables. Ils font partie des ganglions superficiels, comme ceux situés au niveau de l’aine et des aisselles. A l’inverse, il existe aussi des ganglions profonds présents au sein du thorax et de l’abdomen. De fait, il est aussi possible de distinguer : des adénopathies superficielles, parmi lesquelles figurent l’adénopathie cervicale qui concerne les ganglions du cou, l’adénopathie axillaire qui survient au niveau des aisselles et l’adénopathie inguinale au niveau de l’aine ; des adénopathies profondes, telles que l’adénopathie médiastinale qui a lieu au niveau du médiastin dans le thorax.

L'urticaire est une éruption cutanée fréquente, peu souvent d'origine allergique. Il faut distinguer urticaire aiguë et urticaire chronique.L'urticaire est une dermatose qui a trois caractéristiques principales : elle est prurigineuse (cela gratte), elle est fugace (les plaques d'urticaire restent quelques minutes à quelques heures puis disparaissent et apparaissent ailleurs)

GÉNÉRALEMENT GÊNANTES, les éruptions cutanées, les brûlures bénignes et les coups de soleil disparaissent le plus souvent spontanément; cependant, les traitements à base de plantes accélèrent ce processus. L'urticaire est généralement causée par une réaction allergique, mais aussi par la chaleur, le froid ou par un phénomène de photosensibilisation. Passagère, elle peut récidiver. L'application de crème de mouron et la prise d'un des remèdes par voie interne apportent le meilleur soulagement. Les éruptions cutanées sont provoquées par diverses causes : allergies, infections, irritations, morsures, piqûres et changements de température. Les remèdes soulagent démangeaisons et gonflements. Les brûlures, même superficielles, peuvent s'infecter. Avant d'utiliser un remède, mettre la partie du corps brûlée sous l'eau froide, puis faire un bandage à l'aide d'un tissu imbibé d'eau froide à conserver 3 heures.

Elle se manifeste par des crises pouvant prendre la forme de d'absences ou de convulsions. Extrêmement imprévisible, cette maladie peut devenir un véritable handicap social et professionnel. Sur le plan neurologique, ces crises font suite à une décharge anormale dans le cerveau. Le cerveau est composé de millions de cellules, principalement des neurones. Ces derniers sont reliés les uns aux autres pour former différents réseaux. Ils communiquent entre eux grâce à des signaux électriques. Certains réseaux de neurones ont pour rôle de déclencher une fonction, d'autres au contraire de l'inhiber. Normalement, ces réseaux fonctionnent en parfait équilibre. Mais en cas d'épilepsie, cet équilibre est par moment rompu. Au lieu de fonctionner en alternance, ils s'hyperactivent tous en même temps. Se produisent alors des décharges électriques simultanées. Une sorte de court-circuit qui provoque une panne temporaire du cerveau. C'est la crise d'épilepsie. Les décharges peuvent se produire à différents endroits du cortex cérébral. C'est ce qui explique qu'il y ait plusieurs types de crises d'épilepsie. Quand la crise est partielle, une décharge peut se produire dans la partie qui gère la motricité de la main. Cela se traduit par un raidissement ou des secousses rythmiques du pouce, des doigts et même d'une partie du bras. Quand la décharge touche plusieurs parties à la fois, elle peut provoquer une crise dite généralisée. La personne peut perdre conscience, avoir des absences de plusieurs minutes puis reprendre une activité normale.

La seule maladie dont le symptôme est le risque, c'est l’épilepsie. Pour un malade, penser au risque de faire une crise est un vrai handicap. C'est un facteur d'angoisse et d'anxiété pour lui et son entourage,pour évaluer cette maladie, aucun symptôme n’est visible, la seule chose à évaluer est le risque de faire une crise. Trois critères existent pour évaluer les risques : le temps qui passe après une crise ; la cause (une lésion sera toujours à haut risque) ; un électroencéphalogramme (EEG) pour voir s’il y a des décharges neuronales ou non. C’est donc une maladie très particulière, difficile à évaluer et encore trop stigmatisée par la société

La crise généralisée (les décharges intéressent plusieurs zones du cerveau, dans les deux hémisphères). La crise longtemps appelée « grand mal » se traduit par des manifestations motrices qui sont bilatérales symétriques avec une raideur des membres puis des secousses (des clonies) puis une sorte de perte de conscience qui va durer quelques minutes. Des manifestations respiratoires et urinaires peuvent être associées. D’autres crises ne se manifestent pas par des secousses mais par une absence, avec une rupture du contact et une altération de l’état de conscience, pendant un bref instant. C’est ce que l'on appelait auparavant « petit mal ». La crise partielle, qui n’intéresse qu’une partie limitée du cerveau. L’expression de la crise va dépendre de la région dans laquelle la crise a lieu (si on est dans une région motrice, il y aura une crise motrice avec des mouvements, si c’est dans une région visuelle, des signes visuels, etc). Il peut ainsi y avoir des fourmillements, des hallucinations auditives ou visuelles, un trouble du langage, une impression de déjà-vu ou déjà-vécu. Par exemple dans les crises du lobe temporal, on a des comportements d’hyper agitation, avec des gestes automatiques qui peuvent prendre le masque de somnambulisme ou de terreur nocturne avec parfois un retard au diagnostic très long. L'épilepsie peut aussi provoquer des troubles cognitifs (de l'attention, de la mémoire), de l'humeur (dont une dépression) ou encore du comportement, et avoir des conséquences liées aux chutes ou aux blessures durant la crise.

Contrairement à ce que l’on peut penser, les crises d’épilepsie ne s’accompagnent pas toujours de mouvements saccadés ou de convulsions. Elles peuvent en effet être moins spectaculaires. Elles se manifestent alors par des sensations insolites (comme des hallucinations olfactives ou auditives, etc.) avec ou sans perte de conscience, et par diverses manifestations, comme un regard fixe ou des gestes répétitifs involontaires. Fait important : les crises doivent se répéter pour qu’il s’agisse d’épilepsie. Ainsi, avoir eu une seule crise de convulsions dans sa vie ne signifie pas que l’on soit épileptique. Il en faut au moins deux pour qu'un diagnostic d'épilepsie soit posé. Une crise d'épilepsie peut apparaître dans plusieurs circonstances : un traumatisme crânien, une méningite, un accident vasculaire cérébral, un surdosage médicamenteux, un sevrage à une drogue, etc. Il n’est pas rare que de jeunes enfants aient des convulsions au cours d’une poussée de fièvre. Appelées convulsions fébriles, elles cessent la plupart du temps vers l’âge de 5 ans ou 6 ans. Il ne s’agit pas d’une forme d’épilepsie. Lorsque de telles convulsions surviennent, il est tout de même important de consulter un médecin.

Une helminthiase est un terme désignant les maladies parasitaires, causées par des vers parasites intestinaux, les helminthes.

L’helminthiase peut aboutir à un accouchement difficile, à un mauvais développement intellectuel de l’enfant, à la réduction des performances à l’école ou au travail, à une mauvaise insertion socio-économique et dans certains cas à la pauvreté. Les maladies chroniques, la malnutrition et l’anémie sont des exemples des effets secondaires liés à cette maladie.

Les poissons d'eau de mer ou d'eau douce sont la source de nombreuses maladies humaines : infections bactériennes ou parasitaires, intoxications (exemple : ciguatera, tétradotoxine), envenimations (exemple : poisson-pierre, vive), allergies, perforation digestive traumatique (arête). De nombreux plats à base de poisson cru (sushi, sashimi, carpaccio, gravelax, rollmops, anchois au vinaigre, etc.) font partie des habitudes alimentaires . Les principales helminthiases, ou vers, transmises à l'humain lors de la consommation de poissons de mer ou d'eau douce mal cuits ou crus . L'espèce de poisson, sa provenance, son mode de conservation et de préparation sont les déterminants principaux du risque d'infection et de l'espèce d'helminthiase.

Le bejel, la pinta et le pian (tréponématoses endémiques) sont des infections à spirochètes chroniques, tropicales et non vénériennes, transmises par contact corporel. Les symptômes du bejel sont des lésions muqueuses et des lésions cutanées, suivies de gommes osseuses et cutanées. Le pian entraîne des périostites et des lésions dermiques. Les lésions de la pinta sont confinées au derme. Le diagnostic est clinique et épidémiologique. Le traitement repose sur la pénicilline.

La transmission se fait par contact cutané étroit, sexuel ou non, principalement entre enfants vivant dans de mauvaises conditions d'hygiène. Le bejel (syphilis endémique) est observé essentiellement dans les pays arides . La transmission se fait par contact oral ou par partage de la vaisselle. Le pian (framboesia ou frambesia) est la tréponématose endémique la plus répandue et se développe dans les régions équatoriales humides, où sa transmission est favorisée par le port de vêtements légers et les plaies cutanées. La pinta, qui a une distribution géographique plus limitée.

Le bejel débute dans l'enfance par une plaque localisée (habituellement sur la muqueuse buccale) qui peut passer inaperçue ou comme une stomatite des angles de la bouche. Ces lésions indolores peuvent disparaître spontanément, mais sont généralement suivies de lésions papulosquameuses et papuleuses érosives du tronc et des membres qui sont semblables au pian. La périostite des jambes est fréquente. Plus tard, se développent des lésions gommeuses du nez et du voile du palais.

Le pian, après une période d'incubation de plusieurs semaines, se manifeste par une papule rouge au niveau du site d'inoculation qui augmente de volume, s'érode et forme un ulcère (pian primaire). La surface ressemble à une fraise et l'exsudat est riche en spirochètes. Les ganglions lymphatiques régionaux peuvent être augmentés de volume et sensibles à la palpation. La lésion guérit mais est suivie, après des mois à un an par des éruptions successives généralisées qui ressemblent à la lésion primitive (pian secondaire). Ces lésions se développent souvent dans les zones humides de l'aisselle, les plis cutanés et les muqueuses; ils guérissent lentement et peuvent réapparaître. Des lésions kératosiques peuvent se développer sur la plante des pieds et être à l'origine d'ulcérations douloureuses (pian crabe). Cinq à 10 ans plus tard, des lésions destructrices (pian tertiaire) peuvent se développer; elles comprennent les éléments suivants: Périostite (en particulier du tibia) Exostoses proliférantes de la partie nasale de l'os maxillaire (goundou) Nodules juxta-articulaires Lésions cutanées gommeuses En fin de compte, ulcères du visage mutilant, en particulier autour du nez (gangosa)

Les lésions de la pinta sont confinées au derme. Elles débutent au point d'inoculation par de petites papules qui augmentent de volume et deviennent hyperkératosiques; elles se développent surtout sur les membres, le visage et le cou. Après 3 à 9 mois, d'autres lésions épaissies et plates (pintides) apparaissent sur tout le corps et sur les proéminences osseuses. Plus tard, certaines lésions deviennent gris-bleues, se dépigmentent, rappelant le vitiligo. Les lésions de la pinta persistent généralement en l'absence de traitement.

L’onchocercose ou cécité des rivières est une filariose cutanée, due à un nématode parasite Onchocerca volvulus, lequel peut vivre jusqu'à quinze années dans le corps humain.

Très souvent la maladie n'a pas de symptômes, mais l'infection oculaire donne toute sa gravité à la maladie, l'onchocercose étant la première cause de cécité dans les zones infestées et la deuxième cause de cécité d’origine infectieuse dans le monde.

Les autres manifestations sont : cutanées : gale filarienne avec prurit sous-cutanées : onchocercomes qui sont des kystes se formant autour des vers au-dessus de plans durs osseux Les manifestations cutanées (gale filarienne) comprennent habituellement des démangeaisons, de l’œdème, et une inflammation intense. Un système d'évaluation s'est développé pour classer le degré d’atteinte cutanée : Dermite aiguë avec papules – Le prurit est localisé (papules) ; Dermite chronique avec papules – Les papules sont plus grandes et provoquent une hyperpigmentation ; Dermite lichenifiée avec des papules et des plaques dépigmentée, avec également œdème, lymphœdème, prurit et infections bactériennes banales secondaires ; Atrophie cutanée avec perte d'élasticité de la peau ressemble à du papier de soie, aspect « de peau de lézard » ; Dépigmentation avec aspect « de peau de léopard », habituellement sur la face antérieure de la jambe.

L’atteinte oculaire donne son nom à l'onchocercose, la cécité des rivières. La surface de la cornée est une autre région vers laquelle migrent les microfilariae, et où elles sont également attaqués par le système immunitaire. Dans la zone qui est lésée, il se produit une kératite ponctuée, qui s’atténue lorsque l'inflammation diminue. Cependant, si l'infection devient chronique, une kératite sclérosante peut se produire, provoquant une opacité de la zone affectée. Avec le temps, la cornée tout entière peut devenir opaque, ce qui conduit à la cécité.

L'ulcère de Buruli, appelé aussi « mbasu » est la troisième mycobactériose touchant l'homme, après la lèpre et la tuberculose .C'est une infection nécrosante de la peau et des tissus mous accompagnée d'ulcères de grandes tailles, survenant surtout aux membres inférieurs et aux bras. Le premier symptôme est un nodule, qui évolue souvent en placard et œdème, avant de s'ulcérer, dont en profondeur en pouvant toucher l'os.C'est une source de handicap moteur et d'invalidité importante en Afrique

L'ulcère de Buruli est une maladie causée par une mycobactérie qui provoque des grumeaux dans la peau et des ulcères profonds, le plus souvent sur les bras ou sur le visage. Ces bactéries sont également responsables d’autres types de maladies comme la tuberculose et la lèpre. Après un diagnostic tardif, les personnes atteintes peuvent se retrouver défigurées et handicapées à vie.

L’ulcère de Buruli démarre souvent par une grosseur (nodule) indolore. Il peut aussi se présenter initialement sous forme d’une large zone d’induration indolore (plaque) ou d’un œdème diffus et indolore des jambes, des bras ou du visage. Le pouvoir immunosuppresseur de la mycolactone au niveau local permet à la maladie d’évoluer sans douleur ni fièvre. En l’absence de traitement, ou parfois au cours de l’antibiothérapie, le nodule, la plaque ou l’œdème s’ulcère en quatre semaines et forme alors la lésion classique à bords creusés. Il arrive que l’os soit touché, ce qui entraîne de grosses déformations.

Selon l’âge du patient, le lieu où il vit, la localisation des lésions, la douleur et la zone géographique, il convient d’exclure du diagnostic d’autres affections, comme les ulcères phagédéniques tropicaux, les ulcères chroniques des membres inférieurs dus à une insuffisance artérielle ou veineuse (souvent dans les populations vieillissantes ou âgées), l’ulcère diabétique, la leishmaniose cutanée, le pian étendu ou des ulcères dus à Haemophilus ducreyi. On confond parfois les lésions nodulaires précoces avec des furoncles, des lipomes, des ganglions, la tuberculose ganglionnaire, des nodules de l’onchocercose et d’autres infections sous-cutanées comme des mycoses.

L’inflammation du tissu cellulaire sous-cutané peut ressembler à un œdème dû à l’infection à M. ulcerans, mais dans ce cas, les lésions sont douloureuses et le patient est malade et fébrile. L’infection à VIH n’est pas un facteur de risque mais, dans les pays de coendémie, elle complique la prise en charge. L’affaiblissement du système immunitaire rend l’évolution clinique de l’ulcère de Buruli plus agressive et les résultats du traitement sont médiocres.

Le trachome est une infection oculaire bactérienne non spécifique et contagieuse causée par Chlamydia trachomatis. Touchant au départ la paupière, il évolue en l'absence de traitement vers des lésions cornéennes irréversibles pouvant mener à la cécité.

Il est provoqué par le Chlamydia trachomatis - un micro-organisme - qui se transmet par le contact avec les sécrétions oculaires de la personne infectée (par des serviettes, des mouchoirs, les doigts, etc...) et par des mouches. Après des années de réinfections répétées, l'intérieur de la paupière se sclérose et elle se retourne vers l'intérieur (entropion) et les cils viennent frotter sur le globe oculaire (trichiasis) et en particulier la cornée. Si cet entropion-trichiasis n'est pas traité chirurgicalement, il entraine l'apparition d'opacités cornéennes et une cécité irréversible.

La bronchite aiguë infectieuse vous donne mal à la gorge, une vilaine toux, de la fièvre, des courbatures ou encore des maux de tête ! Synonyme d'inflammation des bronches, cette maladie est pourtant banale et parfaitement bénigne. Inutile donc de s'affoler, une simple surveillance suffit généralement pour qu'elle disparaisse en quelques jours.

La bronchite aiguë se caractérise par : Une fièvre généralement peu élevée et variable au cours de la journée, Des courbatures, Un malaise général ; Une sensation de brûlure dans la poitrine au niveau du sternum et une vilaine toux. Il arrive d'ailleurs qu'avant la bronchite, une petite rhinopharyngite ou un simple rhume soient déjà venus vous embêter, l'infection est alors "tombée" sur vos bronches. Dans un second temps, la toux sèche devient grasse et les autres signes disparaissent.

La kératite ou l'inflammation de la cornée est le plus souvent liée à une infection. La cornée est une membrane transparente et superficielle de l’œil. Elle est donc la première touchée en cas d'agression (par des microbes, des corps étrangers, une bombe lacrymogène, etc.). D'une épaisseur de l'ordre du demi-millimètre, la cornée se compose de 5 couches de cellules. Généralement, seule la première couche est touchée (kératite superficielle). Comme elle comporte jusqu'à 60 fois plus de filets nerveux que les dents, son atteinte est toujours très douloureuse ! On parle de kératite lorsqu’il existe un phénomène aigu atteignant la cornée donnant lieu à une inflammation.

Les principaux signes d'appel sont : Une douleur ; Un larmoiement ; Des difficultés à supporter la lumière ; Une rougeur est également possible ; En cas d'atteinte profonde de la cornée s'ajoute une baisse de la vue. C'est surtout la douleur, intense, qui motive la visite chez un ophtalmologiste en urgence : le port des lentilles devient impossible. Pour autant, la douleur n'est pas proportionnelle à la gravité et lorsqu'elles sont correctement prises en charges, la grande majorité des kératites guérit vite et sans séquelle.

L'ostéoporose est une affection qui touche le squelette. Elle entraîne une diminution de la minéralisation osseuse (la trame protéique de l'os se raréfie et le phosphore et le calcium ne peuvent donc plus se fixer). L'ostéoporose touche davantage les femmes au moment de la ménopause et est associée à un risque accru de fractures.

Les personnes souffrant d'ostéoporose ne présentent pas de symptômes particulier. Le symptôme principal est plutôt une conséquence de la pathologie : il s'agit surtout de fractures spontanées ou après un traumatisme léger (fractures du poignet, fractures du col du fémur, fractures vertébrales). Les fractures vertébrales provoquent une cyphose dorsale progressive, avec diminution de taille. Il n'y a ni fièvre, ni amaigrissement, ni anorexie. Le bilan phosphocalcique est normal.

Les occlusions intestinales se caractérisent par l'arrêt des gaz et des selles. Il existe plusieurs mécanismes pouvant expliquer la survenue des occlusions intestinales. Les symptômes sont le plus souvent une douleur abdominale, des vomissements et une déshydratation. L'hospitalisation d'urgence s'impose en cas d'occlusion intestinale aiguë.

Il y a trois mécanismes, par strangulation, par obstruction, par iléus paralytique. PAR ILÉUS PARALYTIQUE Ces occlusions réflexes, fonctionnelles, ne correspondent à aucune lésion locale, mais se voient dans certaines maladies neurologiques (iléus idiopathique), après une intervention chirurgicale (iléus réflexe) après la prise de certains médicaments et au cours de diverses affections (sclérodermie, diabète…). PAR OBSTRUCTION Ces occlusions sont liées à un obstacle : tumeurs, cancers du colon ou du rectum. Le diagnostic différentiel est important avec les occlusions par strangulation, car la conduite à tenir est différente. PAR STRANGULATION PAR TORSION C'est la torsion d'une partie ou de la totalité de l'intestin grêle sur son axe mésentérique, réalisant une occlusion haute par strangulation. C'est une urgence chirurgicale nécessitant un diagnostic précoce, une réanimation active et intense encadrant l'acte opératoire. PAR BRIDE Une "bride" péritonéale est une sorte d'adhérence entre une portion de l'anse intestinale et le péritoine pariétal. Cette bride est la conséquence tardive d'une intervention chirurgicale antérieure dans l'abdomen (appendicectomie ou hystérectomie par exemple). Autour de cette bride qui gêne la libre motilité de l'anse intestinale, pour une raison ou une autre, il peut y avoir une torsion de l'anse intestinale sur elle-même autour de la bride. PAR ÉTRANGLEMENT D'UN ORIFICE DE HERNIE En amont de l'étranglement, l'intestin réagit par des mouvements péristaltiques pour essayer de forcer l'obstacle puis se dilate avec apparition de poches d'air et de liquide réalisant à la radiographie des "niveaux liquides" généralisés. L'importance de cette eau et cet air dans l'intestin réalise un "troisième secteur" hydro-électrolytique responsable de déshydratation avec troubles hydro-électrolytiques. PAR INVAGINATION : SURTOUT CHEZ LE NOURRISSON L'anse tordue souffre, s'œdématie et il y a exsudation. Les vaisseaux sanguins mésentériques sont aussi tordus et l'arrêt de la vascularisation provoque une gangrène de l'anse intestinale. Ces lésions sont responsables d'un choc hémorragique et toxique.

Le glaucome est une maladie des yeux qui entraîne la destruction progressive du nerf et peut aboutir à la cécité.L'œil est un organe sphérique rempli de liquide : l'humeur aqueuse. Celle-ci est sécrétée en permanence par le corps ciliaire puis s'évacue normalement au niveau de l'angle entre l'iris et la cornée (angle irido-cornéen). Cet angle a une largeur variable selon les individus et permet la régulation de la pression intraoculaire. Deuxième cause de cécité acquise dans les pays occidentaux après le diabète, le glaucome se définit par une augmentation de la pression à l'intérieur de l'œil. Cette augmentation de pression entraîne des lésions de la rétine qui elles-mêmes provoquent des troubles de la vision allant de la baisse modérée de l'acuité visuelle à la perte de la vue. On distingue les glaucomes primitifs des glaucomes secondaires selon leur cause.

Une consultation en urgence d'un ophtalmologiste s'impose dès les premiers signes. Ces symptômes sont : halos colorés autour des sources lumineuses, impression de brumes ou brouillards visuels, douleurs oculaires et maux de tête parfois accompagnés de vomissements. Une grande crise de glaucome est possible avec un début brutal et dramatique. La plupart du temps, la crise concerne un seul œil et survient chez un patient de plus de 50 ans : L'œil est rouge, douloureux avec une chute importante de l'acuité visuelle (l'œil perçoit à peine la lumière) ; Les douleurs sont violentes, paroxystiques sur un fond douloureux permanent. Elles siègent au dessus et autour de l'orbite et se propagent souvent à distance vers l'arrière du crâne ; Larmoiement et crainte de la lumière sont constants ; D'autres signes moins spécifiques comme les nausées et vomissements sont fréquemment associés.

Une diminution de la circulation de l'humeur aqueuse augmente la pression oculaire. L'angle irido-cornéen reste ouvert. La maladie touche souvent les deux yeux et est responsable de plus de deux tiers des glaucomes diagnostiqués. Cette affection altère les fonctions visuelles silencieusement pendant une quinzaine d'années, sans douleur ni symptôme. Lorsque les premiers signes apparaissent, il est souvent trop tard ; le dépistage systématique du glaucome est donc fondamental. Aucune cause n'est retrouvée ; cette maladie est souvent héréditaire, bilatérale et atteint l'adulte après 60 ans.

L' obésité est un excès de tissu adipeux (graisse) qui se traduit habituellement par un poids élevé. En pratique, la quantité de masse grasse est mesurée indirectement par le poids.Le seuil de poids qui définit l'obésité repose sur le risque de surmortalité liée à l'excès de poids.

Il semble exister une prédisposition familiale, par troubles de l'appétit, par habitudes alimentaires, par une augmentation du nombre d'adipocytes impartis à la naissance. Certains événements favorisent l'obésité chez les sujets prédisposés : Le stress ou la dépression qui conduisent souvent à des troubles du comportement alimentaire (grignotages, épisodes impulsifs conduisant à une hyperphagie…) ; L'arrêt brutal de l'activité physique chez un sportif ; Le sevrage tabagique ; Les épisodes de la vie génitale chez la femme. Les signes de la maladie Les signes peuvent être ceux de la maladie causale de l'obésité. Ils sont surtout ceux du retentissement de l'obésité sur l'organisme. Essoufflement ; Douleurs rhumatologiques ; Troubles de la circulation des jambes.

L'obésité non prise en charge peut avoir des conséquences néfastes sur la santé : Mauvaise acceptation du corps par préjudice esthétique avec retentissements psychologiques ; Complications cardiovasculaires, en particulier pour l'obésité de type androïde : risque d'infarctus du myocarde, d' insuffisance cardiaque, d'hypertension artérielle, d'accidents neurologiques, vasculaires… Complications respiratoires : essoufflement important, syndrome d'apnées du sommeil associées à un endormissement dans la journée ( syndrome de Pickwick) ; Complications rhumatologiques : arthrose de la colonne vertébrale, hernies discales, arthrose de la hanche, des genoux… Troubles digestifs : calculs de la vésicule, stéatose hépatique (foie graisseux), hernie hiatale… Tumeurs cancéreuses plus fréquentes.

Infection cutanée liée à un parasite, la gale se propage par contacts directs ou via les vêtements ou la literie. Très contagieuse, elle se manifeste par des démangeaisons et des lésions cutanées de grattage. Bien traitée par voie locale et/ou orale, la gale se guérit facilement mais les démangeaisons peuvent perdurer 2 à 4 semaines.

La femelle sarcopte creuse un tunnel dans la couche la plus superficielle de la peau (la couche cornée) et y pond ses oeufs. La salive du parasite provoque une réaction à type d' urticaire très prurigineuse ( démangeaisons intenses). Les différentes formes de gale : La gale commune : c’est la forme la plus fréquente. Elle est due à la présence de sarcoptes peu nombreux sur la peau. Elle se transmet par des contacts corporels fréquents et réguliers. C’est d’ailleurs souvent le cas chez les membres de la même famille, en collectivité, etc. La gale profuse et hyperkératosique : ce type de gale est extrémement contagieuse. En effet, la peau porte un nombre très conséquent de parasite et l’infection est étendue sur l’ensemble du corps. Les gales profuses et hyperkératosiques touche essentiellement les personnes âgées, les personnes vivant en collectivité et les personnes souffrant d’immunodépression.

L'incubation (entre la contamination et les premiers symptômes) est variable : de quelques jours à plusieurs semaines. Les démangeaisons dominent le tableau clinique et motivent le plus souvent le patient à consulter son médecin traitant. Elles sont d'intensité variable mais présentent des caractères spécifiques devant faire penser au diagnostic : L'entourage du patient (collectivité, famille) se gratte aussi ; Les démangeaisons sont accentuées le soir et se localisent à certains endroits caractéristiques : entre les doigts, poignets, face antérieure de l'avant-bras, plis du coude, aisselles, aréoles des seins, ombilic, ceinture, triangle des fesses, verge et face interne des fesses. Le dos et le visage sont épargnés (sauf chez le nourrisson où des localisations aux paumes des mains et des pieds sont fréquemment retrouvées).

L'anus est un sphincter plissé. Toute érosion au niveau d'un des plis entraîne la survenue d'une fissure anale. L'érosion peut se produire à l'occasion d'un cas d'abcès anal, d'une maladie inflammatoire du côlon, parfois même d'une tumeur, ou encore, sans raison précise. Ce n'est pas tant la fissure en elle-même qui pose problème, que la gêne occasionnée, d'autant que le passage des selles retarde sans cesse la guérison.

C’est une sensation au réveil dont nous nous passerions bien : celle de la bouche sèche et pâteuse, de la mauvaise haleine. La faute à nos glandes salivaires, elles aussi au repos durant la nuit ! Ce sont elles qui, au cours de la journée, produisent la majorité de la salive : à raison d’environ 0,7 à 1 litre de production quotidienne. Or, la salive concoure, avec les brossages de dents quotidiens, à éliminer les mauvaises bactéries présentes dans notre bouche en luttant contre la stagnation de débris alimentaires à l’origine de la formation de la plaque dentaire. Ces plaques dentaires sont composées de bactéries qui vont synthétiser des composés volatils sulfurés source de mauvaise haleine.

Le tabac comme la consommation d’ alcool vont favoriser le dessèchement de la bouche responsable de la mauvaise haleine. Certains types de médicaments tels que les psychotropes vont également participer à la diminution de l’activité des glandes salivaires et ainsi à l’assèchement de la bouche. Enfin, les personnes âgées sont davantage touchées par la sécheresse buccale. En cause : le vieillissement des glandes salivaires qui alors ne fonctionnent plus de manière optimale.

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