ban-finale-sante0.jpg

Materiel medical facile

Materiel de Santé

Materiel de santé

ban-finale-sante-1.jpg

Materiel medical facile

Materiel de Santé

Passez vos commandes

Ipocrate Medical Center.

IMC

Une équipe de santé disponible pour vou 24h/24

Ipocrate Laboratory Center.

ILC

Besoin d'un examen? Le Laboratoire viens à vous .

Bienvenue sur Ipocrate

Ma Santé, ma seule richesse

Statistiques

Données de santé !

Statistiques

Sur le plan humain, l'indicateur de développement humain du pays (IDH) est passé de 0,35 en 1980 à 0,46 en 2010 , soit une amélioration de 1% en 30 ans ; dans le classement mondial, le Cameroun occupe le 131ème rang sur 169 pays et demeure un pays avec un IDH de niveau intermédiaire.

Esperance de Vie

Pour l'espérance de vie à la naissance, on enregistre une moyenne annuelle de 50 ans.

pic
Nutrition

S'agissant du statut nutritionnel, les données indiquent qu'au Cameroun, 5 % des enfants de moins de cinq ans sont atteints de la sous-nutrition aigue modérée et moins de 1 % est affecté de la forme sévère. Ces proportions sont le résultat des pratiques alimentaires inappropriées chez les enfants, dont les effets sont parfois aggravés par les infections. La proportion d'enfants atteints d'émaciation modérée est deux fois plus élevée que celle que l'on s'attend à trouver dans une population en bonne santé et bien nourrie (2,3 %) et huit fois plus élevée pour la forme sévère (0,1 %).

Selon le milieu de résidence, près de quatre enfants du milieu rural sur dix (38 %) souffrent de sous-nutrition chronique modérée contre 26 % dans les villes et 17 % à Yaoundé/Douala. Sous la forme sévère, la proportion d'enfants atteints de retard de croissance varie de 8 % en milieu urbain (4 % pour les villes de Yaoundé/Douala et 9 % pour les autres villes) à 17 % en milieu rural. Pour ce qui est des régions, c'est dans le Nord que la prévalence de la sous-nutrition chronique modérée est la plus élevée (44 %), suivi de l'Extrême-Nord (37 %) et de l'Ouest (35 %). En outre, dans ces trois régions les proportions d'enfants souffrant de sous-nutrition chronique sévère sont respectivement de 21 % et 17 % pour les deux dernières.

Le niveau d'instruction de la mère est la caractéristique en fonction de laquelle l'état nutritionnel des enfants présente des variations importantes. Les enfants dont la mère n'a aucun niveau d'instruction (40 %) sont les plus affectés par le retard de croissance chronique modéré par rapport à ceux dont la mère est de niveau d'instruction secondaire ou plus (21 %). Cet écart est encore plus grand pour la malnutrition chronique sévère (19 % contre 7 %). Ce résultat révèle, une fois de plus, la nécessité d'éduquer les femmes.

Couverture Vaccinale

On estimait en 1991 que 86 % des enfants étaient vaccinés contre le BCG. La proportion d'enfants ayant recu la première dose de DTCoq est également très élevée (83 %), mais la couverture vaccinale diminue rapidement avec le nombre de doses : de 83 % pour la première dose, la proportion passe à 75 % pour la deuxième dose et à seulement 65 %pour la troisième dose, soit un taux de déperdition de 22% entre la première et la troisième dose.
Pour la poliomyélite, plus des deux tiers des enfants ont recu les trois doses (67 %) avec un taux de déperdition de 27% entre la 1ère et la 3ème dose.
En ce qui concerne la rougeole (65 %), la couverture vaccinale est très proche de celle du DTCoq 3 et de la polio 3.
Par ailleurs, il faut souligner que c'est contre la fièvre jaune que la proportion d'enfants vaccinés est la plus faible (12 %).
Enfin, parmi les enfants de 12-23 mois, près d'un sur deux a été complètement immunisé contre les maladies cible du PEV (48 %)

Fécondité

Appréciée selon l'indice de fécondité (ISF) et l'indice de fécondité désirée (ISFD) et selon les caractéristiques sociodémographiques des femmes, il apparaît que c'est chez les femmes du milieu rural (5,6), des régions de l'Extrême-Nord (6,0), du Nord (5,7), ainsi que chez les femmes sans niveau d'instruction (6,0) et celles des ménages les plus pauvres (6,0) qu'il est le plus élevé. En outre, l'ISFD est toujours inférieur à l'ISF et les écarts entre les deux indicateurs ne varient pas significativement. Tout au plus, peut-on remarquer que c'est chez les femmes de l'Est et du Centre que l'on observe les écarts les plus importants (respectivement 0,8 et 0,7 ).

Le profil épidémiologique des maladies

Le profil épidémiologique des maladies au Cameroun est dominé par la pathologie infectieuse avec en tête de ligne le tryptique VIH-Tuberculose-Paludisme auquel s'ajoute une tendance à 'augmentation des pathologies non infectieuses telles que l'hypertension artérielle, le diabète sucré et les cancers. De plus, certaines maladies qui avaient considérablement régressé (trypanosomose, ulcère de Buruli) sont en recrudescence.

Pathologie infectieuse

LE PALUDISME, principale maladie infectieuse du Cameroun, constituant la première cause de morbidité au niveau national et représente :

  • 40 à 50% des consultations médicales ;
  • 23% des hospitalisations ;
  • 26% des arrêts maladie ;
  • et 40% du budget annuel de santé des ménages.

LE VIH/SIDA est la seconde infection en termes de morbidité et est un problème majeur de santé publique. Toutes les couches socioprofessionnelles sont concernées. Les résultats de l'EDSC-III de 2004 montrent qu'au Cameroun, 5,5 % des adultes âgés de 15-49 ans sont séropositifs. Le taux de séroprévalence chez les femmes de 15-49 ans (6,8 %) est supérieur au taux estimé chez les hommes du même groupe d'âges (4,1 %). Les hommes et les femmes du milieu urbain sont nettement plus susceptibles d'être séropositifs que ceux du milieu rural : la prévalence atteint 6,7 % en milieu urbain contre 4,0 % en milieu rural.

En fonction des régions, le Nord-Ouest (8,7 %), l'Est (8,6 %), la ville de Yaoundé (8,3 %) et le Sud-Ouest (8,0 %) sont les régions où les niveaux de prévalence sont les plus élevés alors que le Nord (1,7 %) et l'Extrême-Nord (2,0 %) sont les régions où les niveaux de prévalence sont les plus faibles. Les taux de prévalences sont plus particulièrement élevés chez les femmes du Nord- Ouest (11,9 %), du Sud-Ouest (11,0 %), de la ville de Yaoundé (10,7 %), de l'Adamaoua (9,8 %) et de l'Est (9,4 %).

TUBERCULOSE est considérée actuellement comme la maladie la plus meurtrière au Cameroun . On estime qu'environ 35 000 personnes l'ont contractée en 2007, parmi lesquelles 25 000 seulement ont pu être pris et charge et 5 000 sont décédées. La tuberculose touche surtout les plus pauvres. Aussi, la co-infection avec le VIH favorise la progression de la maladie, devenue problème majeur de santé publique. En effet 40 % des personnes infectées sont atteintes de Sida. Ils sont généralement mal nourris, ont un système immunitaire déficient et vivent souvent dans une grande promiscuité, ce qui explique la forte prévalence de la maladie dans les bidonvilles et dans des groupes de population dénutris et marginalisés des camp agnes. LES MALADIES INFECTIEUSES DU SYSTEME D'ALERTE sont en progression inquiétante à l'exception du choléra d'après les cas déclarés par les infrastructures sanitaires de 1er échelon en 1997 et 1998 . Il en ressort que la rougeole constituait la plus forte cause de morbidité des maladies du système d'alerte en 1998, le nombre de cas déclarés ayant presque doublé entre 1997 et 1998.

L'ONCHOCERCOSE OU CECITE DES RIVIERES est endémique dans toutes les régions du pays avec une population à risque estimée à 62 % ; le taux d'infection au sein de la population à risque s'élève à 40 %. Environ 1 million de personnes souffrent d'altérations cutanées dues à l'onchocercose et 30 000 de cécité ou d'altérations de la vue.

LA MORBIDITE ET MORTALITE SPECIFIQUE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS. Les données sur la morbidité révèlent pour toutes les régions, un profil dominant des maladies infectieuses et parasitaires avec le paludisme en tête de liste, suivi des pneumonies et des diarrhées. Il faut cependant préciser l'existence de grandes disparités au niveau des taux de complétude des rapports mensuels d'activités (100 % au Nord-Ouest contre 22 % au Littoral et 58 % au niveau national) rendant difficiles les comparaisons entre les différentes régions du pays. Les données sur la morbidité révèlent que comme pour la morbidité, le paludisme constitue la principale cause de mortalité, suivi de près par la pneumonie. En effet, il est responsable de 40 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans et de 35 % des décès enregistrés dans les formations hospitalières. La Figure 2 ci-après présente les principales causes de décès dans les différentes régions du pays. pic

Autres pathologies

En dehors des maladies infectieuses, les autres pathologies sont dominées par le diabète, l'hypertension, la carence en vitamine A et la surdité. Le diabète affecte 4,7 % des hommes en milieu rural et 6,2 % en milieu urbain, alors que chez les femmes ces taux s'élèvent à 2,9 % en milieu rural et 4,9 % en milieu urbain. L'hypertension artérielle touche 9,1 % des hommes en milieu rural et 17,6 % en milieu urbain ; chez les femmes 6,6 % sont affectées en milieu rural et 15,5 % en milieu urbain.

La carence en vitamine A constitue un problème de santé publique au Cameroun avec 40 % environ d'enfants âgés de 1 à 5 ans qui ont un taux de rétinol inférieur à 70Umol/L. Pour chaque enfant présentant les signes cliniques d'Avitaminose A (tache de Bitot), il existe en 10 autres dans l'état sub-clinique dont le risque de morbidité et de mortalité est augmenté. La surdité et la déficience auditive constitue un handicap majeur tant chez l'enfant que chez l'adulte. Chez l'enfant, les surdités pré-linguales sont à l'origine de la mutité et des retards de développement du langage. Concernant 3,5 % des enfants, elles sont par ailleurs les principales causes des échecs scolaires, au Cameroun.

Nous offrons un reporting et des statisques pour les activités quotidiennes du personnel de santé

En tant que pratiquant de la santé, vous avez besoin des statistiques concrets sur votre structure, sur votre mode de travail, etc. Nous vous permettons de savoir au fil du temps la repartition de vos rendez vous, la repartition de vos patients, par genre, par zone geographique, les zones et les jours qui vous sont les plus rentable etc.

Cette information vous permettra d'optimiser votre service, votre emploi de temps et de vous adapter dans le but d'etre plus efficace et plus rentable.


Obtenir mon compte .

Nous contacter.

Informations utiles

Des petites informations qui peuvent sauver des vies !

Accès Rapide





Fermer