Verrues

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AUTRE.

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Les verrues filiformes Plus fines que les verrues vulgaires, elles sont généralement situées au niveau du visage, autour de la bouche et surtout du cou, sur les zones de rasage. Ces verrues sont beaucoup plus fréquentes chez les hommes. Leur traitement est similaire à celui des verrues vulgaires. Les verrues planes Il s'agit de micropapules, rose foncé, légèrement saillantes, à peine visibles au début, qui finissent par atteindre un diamètre de 1 à 2 mm. Elles siègent surtout sur le front, les mains et les doigts. Leur traitement est celui d'une affection esthétique. Il repose sur : L'application de pommades ; L'étincelage qui est une technique d'électrocoagulation très rapide, très superficielle et très fine. Les verrues plantaires Beaucoup plus invalidantes, douloureuses à la pression et handicapant la marche du patient, les verrues plantaires atteignent la plante des pieds. D'aspect polymorphe, elles ressemblent souvent à un durillon banal. Deux signes permettent de les reconnaître : La rupture du dessin normal des sillons épidermiques de la plante du pied par la verrue qui présente une "margelle périphérique" ; La douleur provoquée à la pression forte de la verrue.

La durée d'incubation est variable : quelques semaines à quelques mois. La transmission se fait par contact direct ou indirect (eau, chaussures). L'humidité, les microtraumatismes permettent la pénétration du virus dans l'épiderme. Leur apparition est favorisée par la fréquentation des piscines ou des terrains de sports. Le port de sandales au bord des piscines permet de les prévenir. Une baisse de l'immunité favorise l'éclosion des verrues, en particulier lors des traitements immunosuppresseurs.

Toute verrue atypique qui s'étend, provoque des grattements, saigne ou apparaît sur un grain de beauté, doit être enlevée et examinée .

Les végétations vénériennes ou "crêtes de coq" Ces végétations, ou condylomes acuminés, proliférations papillomateuses très fréquentes, atteignent aussi bien l'homme que la femme. Elles sont en général bénignes mais extrêmement récidivantes. La transmission se fait par voie sexuelle, mais la période d'incubation est très longue (3 semaines à 1 an). Elles peuvent donc se voir chez des personnes n'ayant pas eu d'activité sexuelle depuis longtemps. Le port du préservatif permet de se protéger contre les condylomes. Les personnes se sachant porteuses de condylomes doivent protéger leurs partenaires en portant un préservatif lors des rapports. Par ailleurs, le pouvoir cancérigène de certains papilloma virus fait l'objet d'études très poussées. L'association condylome génitaux et dysplasie du col utérin ( lésion précancéreuse) est fréquente. La coexistence des condylomes avec des cancers du col in situ évoque la possibilité de la transmission sexuelle d'un facteur favorisant le cancer. La détection précoce des anomalies, grâce aux frottis cervicaux, est la meilleure protection contre le cancer du col de l'utérus. Les condylomes siègent chez l'homme au niveau du gland, du frein, du prépuce, du méat et surtout au niveau du sillon balano-préputial. Chez la femme, on les voit au niveau de la vulve et parfois du vagin, du col de l'utérus. L'anus est souvent atteint dans les deux sexes. Il existe des condylomes microscopiques qui ne peuvent être détectés à l'oeil nu.

Les traitements sont très nombreux, variables en fonction du type, de l'importance, du siège des lésions et de l'âge du sujet. L'abstention thérapeutique est parfois proposée car on connaît la régression spontanée des verrues vulgaires de l'enfant et de certaines verrues planes. Le rôle de l'immunité semble important ; L'application localisée de vaseline salicylée peut parfois être efficace. En effet, l'acide salicylique est un kératolytiques . Il peut dissoudre la kératine, un des constituants principal de l'épiderme.

Pouvant durer des mois ou disparaître du jour au lendemain, les verrues ressemblent à de petites tuméfactions bénignes de la peau dues à des papillomavirus. Si leur immense majorité est bénigne et ne réclame que des soins locaux, certaines souches sont plus dangereuses. Ce sont des tumeurs épidermiques bénignes très fréquentes , fréquemment liées à des virus : les papillomavirus (Human Papilloma Virus ou HPV).
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