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Le pneumothorax correspond au remplissage d'air ou de gaz dans la cavité pleurale (entre les poumons et la cage thoracique).Le pneumothorax se définit comme un épanchement (déversement ou écoulement) d'air dans l'espace pleurale. Cette poche d'air se trouve donc entre la face interne de la cage thoracique et la face externe du poumon qui ne se trouve alors plus au contact de la cage thoracique. Dans de rares cas, le pneumothorax peut toucher les deux poumons, il est bilatéral.

L'épanchement d'air dans le thorax gêne brutalement la mobilisation pulmonaire lors de la respiration. Les symptômes sont : Gêne respiratoire ; Toux ; Douleur thoracique à type de point de côté parfois très violente en coup de poignard ; Angoisse.

Le rotavirus est la principale cause de diarrhée abondante chez les bébés et les jeunes enfants. Il touche généralement les enfants de 6 à 24 mois.En général, la maladie se manifeste par de la fièvre et des vomissements. Dans les 12 à 24 heures, les enfants se mettent à avoir des diarrhées aqueuses et abondantes. Ce type de diarrhée et la déshydratation sont les symptômes du rotavirus les plus courants. La déshydratation peut se produire dès 6 heures après l’apparition de la maladie.

Lorsque des enfants ont un rotavirus, leurs selles contiennent de grandes quantités de germes. Le virus pénètre dans l’organisme par contact avec la bouche, généralement par les doigts, mais parfois par des jouets ou d’autres objets. Les germes se transmettent : lorsqu’on touche les mains d’une personne qui a l’infection; lorsqu’on touche un objet qui a été touché par une personne atteinte de l’infection, tel que des jouets, des meubles ou des dessus de comptoir. Les germes peuvent survivre longtemps sur diverses surfaces. Les enfants peuvent propager le rotavirus avant et après avoir commencé à présenter des symptômes. D’ordinaire, la maladie se déclare de 1 à 3 jours après l’exposition au virus.

Dans les cas graves, lenourrisson pourrait avoir besoin de recevoir des liquides par voie intraveineuse à l’hôpital. Allez à l'hopital si vous remarquez des signes de déshydratation : une diminution des urines (moins de 4 couches mouillées en 24 heures), l’incapacité de boire, des vomissements incessants, l’absence de larmes, la sécheresse de la peau, de la bouche et de la langue, l’accélération des battements du cœur, l’enfoncement des yeux, la peau grisâtre, l’enfoncement de l’espace mou (la fontanelle) sur la tête du bébé.

Le rotavirus est une infection virale du tube digestif pouvant entraîner une déshydratation sévère. Les symptômes habituels sont une fièvre, des vomissements et une diarrhée aqueuse.

Dans la majorité des cas, la gastrite aiguë ou chronique ne provoque aucun symptôme. Quand ils sont présents, la personne peut ressentir une douleur, une sensation de pesanteur, une gêne abdominale, des nausées ou des vomissements. Les lésions provoquées par la gastrite sont visibles lors d'une endoscopie.

Ce sont en pratique les mêmes que ceux rencontrés dans les dyspepsies. Des brûlures d'estomac qui peuvent survenir pendant le repas ou tout de suite après surtout lorsque le patient absorbe du vin blanc, des boissons alcoolisées, des épices, des mets acides ou sucrés. Elles peuvent survenir plus tard et sont alors favorisées par les repas gras qui provoquent un reflux biliaire ; Une glossite (inflammation de la langue) ; Des aphtes sont souvent retrouvés dans la bouche ; Une anorexie et un amaigrissement sont fréquents ; Des vomissements avec présence plus ou moins importante de sang (hématémèses) car certaines gastrites sont hémorragiques.

L'impétigo est une infection cutanée superficielle bactérienne, due à un streptocoque (Streptococcus pyogenes) et/ou à un staphylocoque (Staphylococcus aureus). C'est une pathologie autoinoculable et non immunisante. Contrairement aux croyances populaires, l'impétigo ne surgit pas par suite d'un manque d'hygiène mais sa guérison impose, outre une antibiothérapie (pour les formes dites « simples ») et des antiseptiques, une bonne hygiène. Très contagieuse, il existe deux formes principales : l'impétigo croûteux, caractérisé par des pustules et la formation de croûtes jaunâtres, et l'impétigo bulleux qui se manifeste par des bulles plus grosses pouvant conduire à des érosions importantes.

Au début, on observe une éruption faite de petites vésicules ou de bulles translucides, parfois entourées d'une zone rougeâtre. Ces petites lésions éclatent et suintent au bout de quelques heures, se dessèchent puis forment une croûte jaunâtre qui recouvre une petite érosion rouge. Ces lésions sont rarement douloureuses mais peuvent parfois provoquer des démangeaisons. Cette infection est superficielle et ne provoque donc pas de fièvre. Très contagieuse, elle provoque des petites épidémies dans les crèches et les écoles, principalement pendant l'été, probablement du fait du port de chemise à manches courtes ou de shorts, qui favorisent le contact de la peau avec les autres personnes et les petites lésions traumatiques des parties exposées.

L’impétigo croûteux est la forme la plus commune chez l’enfant et n’entraîne pas de fièvre. Des vésicules et/ou des pustules apparaissent autour des orifices corporels (narines, bouche, anus) avant de s’étendre au cuir chevelu et au reste du corps (excepté les paumes des mains et les plantes de pieds). Très rapidement, le contenu clair des vésicules se transforme en pus, puis elles se rompent et prennent un aspect croûteux et jaune (de couleur miel). Ces croûtes sont entourées d’un pourtour rouge inflammatoire. Fréquemment, l’impétigo croûteux s’accompagne d’un gonflement de certains ganglions lymphatiques (adénopathies). Plus rarement, un œdème et une hypertension artérielle peuvent témoigner d’une atteinte rénale associée (glomérulonéphrite). L’impétigo bulleux est la forme observée chez les nourrissons et les jeunes enfants. Des bulles molles, transparentes, de 1 à 2 cm de diamètre et entourées d’un halo rouge, se forment le plus souvent sur le tronc (autour de l’ombilic), le périnée ou les racines des membres (aisselles, aine, cou). Elles persistent pendant quelques jours, avant de se rompre et d’évoluer en croûtes. L’impétigo bulleux peut être associé à une fièvre modérée (autour de 38°C), à une diarrhée et de la fatigue. Plus rarement, l’enfant peut présenter une pneumonie, une arthrite septique (extension de l’infection à une articulation) ou une ostéomyélite (atteinte de l’os).

Une vésicule correspond à l’accumulation d’un liquide clair dans une cavité nouvellement formée. Elle forme une élévation localisée de la peau, de 1 à 3 mm de diamètre. Une pustule est une lésion cutanée visible et palpable, liée à l’accumulation d’un liquide blanc jaunâtre. Une bulle est une accumulation de liquide au niveau de la peau, de grande taille (plus de 5 mm de diamètre). Dans la grande majorité des cas, l’impétigo évolue favorablement vers la guérison en deux semaines, à l’aide d’un traitement et de mesures d’hygiène, même si le risque de récidive subsiste. Les lésions cutanées ne laissent généralement aucune cicatrice. Rarement, il peut être à l’origine de complications, comme : Une infection bactérienne générale et sévère (syndrome de choc toxique ou septicémie) ; Un psoriasis en goutte ; Le syndrome d’épidermolyse staphylococciquec orrespond à un décollement de la couche superficielle de la peau autour des lésions cutanées, avec la perte de grands lambeaux de peau. Il est associé à une altération importante de l’état général (fièvre et déshydratation) ; L’ecthyma est une forme profonde d’impétigo touchant certains adultes fragiles (diabétiques, alcooliques, immunodéprimés, personnes dénutries ou avec une hygiène précaire). Localisé au niveau des jambes, il peut évoluer vers un ulcère de jambe.

Chez les enfants, les causes les plus fréquentes d'infections urinaires sont les malformations urinaires et le reflux vésico-uretéral. Toute infection urinaire haute nécessite la réalisation d'un bilan. Dans certains cas d'infections urinaires, il existe une lésion précise, facteur de risque d'atteinte rénale, et dans ce pourcentage de patients, il s'agit dans un cas sur deux d'un reflux vésico-urétéral. Celui-ci est une pathologie rénale plus fréquente chez l'enfant, et surtout chez la fille. Il correspond à la régurgitation de l'urine de la vessie vers le rein. Les symptômes sont ceux d'un obstacle sur les voies urinaires puisqu'il n'y a jamais de vidange complète de la vessie. Il provoque une infection urinaire et le plus souvent des douleurs abdominales ou lombaires hautes, survenant au cours de la miction.

Les malformations urinaires constituent un facteur de risque des infections urinaires. Les plus fréquentes sont la sténose de la jonction pyélo-uretérale, l'urètérocèle et le méga-uretère primitif. Ces malformations nécessitent le plus souvent un traitement chirurgical. Enfin, la présence d'un calcul urinaire (lithines) est un facteur favorisant les infections. Une échographie ou une cystographie doivent être pratiquées lorsque les infections urinaires sont fréquentes. Les cystites après un rapport sexuel, protégé ou non, sont fréquentes, surtout au début de la vie sexuelle. Combien de temps après le rapport apparaissent-elles ? Quelles sont les solutions ? Des gestes de prévention permettent de prévenir les cystites récidivantes après un rapport sexuel.

L'infection urinaire peut se traduire par une fièvre isolée, sans aucun autre trouble, en particulier chez l'enfant ou chez les personnes âgées. Typiquement, l'infection de la vessie ( cystite) se manifeste par des brûlures pendant les mictions et des besoins fréquents d'uriner. Les urines sont parfois troubles, hémorragiques et/ou malodorantes. Il existe souvent une douleur ou une pesanteur dans le petit bassin ; L'infection de l'urètre ( urétrite) se manifeste de la même façon que la cystite ; L'infection du rein ( pyélonéphrite) est responsable de signes généraux : fièvre élevée à 39°-40°, frissons, altération de l'état général. S'y associent des douleurs lombaires qui peuvent être bilatérales. Parfois sont également présents les signes de la cystite ; L'infection de la prostate ( prostatite) se traduit par des brûlures en urinant, des besoins fréquents et des faibles volumes urinés. Existent également une fièvre élevée, des frissons et parfois des signes grippaux ( douleurs musculaires ou articulaires). Il peut exister un écoulement de pus par le méat urétral. L'urine peut être trouble et malodorante.

L'infection urinaire fait courir de nombreux risques. Les infections urinaires basses (cystite, urétrite) peuvent, en cas de retard thérapeutique, évoluer vers une infection urinaire haute, c'est-à-dire touchant le rein (pyélonéphrite). Toute infection urinaire avec fièvre (pyélonéphrite, prostatite) peut se compliquer de septicémie (passage de germes dans la circulation sanguine), avec un risque de choc septique (défaillance des organes vitaux) qui nécessite une prise en charge en réanimation. L'infection peut provoquer un abcès du rein voire sa destruction. Ces infections sont d'autant plus graves que le patient est fragile (diabète, déficit immunitaire, âge avancé…). Le risque ultime est l' insuffisance rénale terminale dont le traitement est l'hémodialyse (rein artificiel) voire la greffe rénale. La prostatite possède des complications particulières qui sont la rétention aiguë d'urine (blocage complet de la vessie) et la dissémination de l'infection aux testicules (orchite). En cas de grossesse, toute infection urinaire est dangereuse pour la mère mais également pour le fœtus. Il y a un risque d' accouchement prématuré.

L'insuffisance rénale correspond à une modification du fonctionnement des reins qui n'assurent plus leurs fonctions.

Les reins permettent l'élimination du sang des déchets provenant du métabolisme des cellules de l'organisme et de la digestion des aliments. D'autre part, les reins régulent la quantité d'eau et d'électrolytes, comme le sodium (sel), le chlore ou le potassium, dans l'organisme. L'élimination des toxiques de l'organisme est une autre fonction des reins. Enfin, les reins ont un rôle endocrine avec la synthèse de vitamine D active et d'érythropoïétine.

Il y a deux types d'insuffisance rénale : l'insuffisance rénale chronique qui évolue pendant de nombreux mois ou années et l'insuffisance rénale aiguë qui peut être réversible. Mais c'est la première qui pose réellement problème en terme de santé publique : son incidence augmente et elle se complique d'une forte morbidité . L'insuffisance rénale chronique se définit comme la dysfonction des reins pendant au moins trois mois, caractérisée par un DFG (débit de filtration glomérulaire) inférieur à 60 ml/min rapporté à la surface corporelle. Dans cette pathologie, le rein devient progressivement fibreux. En fonction du DFG, l'insuffisance peut être qualifiée de débutante (légère), modérée, sévère ou terminale . L'insuffisance rénale aiguë survient quant à elle sur un rein sain. Il s'agit d'un phénomène réversible lié à un accident, comme une déshydratation sévère, un état de choc et une prise médicamenteuse comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens

Les ténias ou tænias sont des vers plats ou plathelminthes, appartenant au genre Taenia. Ils se présentent comme de longs vers rubanés et segmentés, hermaphrodites, appartenant à la classe des Cestodes, et parasites du tube digestif des vertébrés.Plus connu sous l'appellation « ver solitaire », on distingue deux espèces principales touchant l'être humain : le taenia saginata (ténia inerme), dont l'hôte intermédiaire est le bœuf, et le Taenia solium (ténia armé), dont l'hôte intermédiaire est le porc. D'autres variétés peuvent affecter différentes espèces animales, par exemple Taenia pisiformis pour le chien ou le chat.

Dans le cas de Taenia saginata, le patient découvre lui-même des anneaux dans ses draps ou sous-vêtements. Ils se présentent comme des débris blanchâtres, ayant l'aspect de nouilles plates, grossièrement rectangulaires d'environ 2 cm sur 1 cm, sur 1 mm d'épaisseur. Le test à la cellophane adhésive ou scotch-test anal consiste à appliquer un ruban adhésif sur l'anus, puis à le coller sur une lame de verre. L'examen microscopique détecte des œufs. Un examen parasitologique des selles peut être nécessaire pour confirmer l'identification exacte.

Ces vers parasites se transmettent via l’ingestion de viande infectée par des larves vivantes : du bœuf ou du porc, généralement cru ou pas suffisamment cuit. Pour l’homme, on appelle ces formes infestantes des cysticerques. Elles sont présentes dans les muscles des animaux et donc dans leur viande.

Une fois ingérée, la larve de ténia se fixe par sa tête à la paroi de l’intestin grêle. Elle s’y développe progressivement grâce à la nourriture ingérée par l’hôte et atteint sa taille adulte en trois mois. Le ver est alors en mesure de se reproduire : il se développe en fabriquant des anneaux (segments) pourvus d’un appareil reproducteur. Régulièrement, des anneaux contenant les œufs se libèrent et sont expulsés par l’anus. Les anneaux du ver solitaire sont de forme plate, rectangulaire et peuvent mesurer jusqu'à 2 cm de long sur 6 à 8 mm de large. Ils sont souvent décrits comme ressemblant à des pâtes alimentaires.

Le SRAS signifie Syndrome Respiratoire Aigu Sévère. C'est une maladie respiratoire contagieuse, potentiellement mortelle et d'apparition récente.

Quand on parle du Sras, on parle d'une "pneumonie atypique". Ses symptômes sont : une forte fièvre de plus de 38°C, de la toux, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête, un malaise général, des difficultés à respirer. parfois des diarrhées.

Lorsque les petites cavités aériennes (alvéoles) et les petits vaisseaux sanguins (capillaires) pulmonaires sont lésés, du sang et du liquide pénètrent dans les espaces entre les alvéoles et finalement à l’intérieur des alvéoles. Le collapsus de nombreuses alvéoles (pathologie appelée atélectasie) peut aussi résulter de la diminution de l’activité du surfactant, un liquide qui tapisse la surface des alvéoles et aide à les garder ouvertes. La présence de liquide dans les alvéoles et leur collapsus perturbent le transfert de l’oxygène de l’air inhalé vers le sang. Par conséquent, le taux d’oxygène dans le sang diminue considérablement. Le passage du dioxyde de carbone du sang vers l’air expiré est moins perturbé et le taux de dioxyde de carbone dans le sang varie peu. Comme l’insuffisance respiratoire dans le SDRA est principalement due à un taux bas d’oxygène, elle est considérée comme une insuffisance respiratoire hypoxémique.

La diminution du taux d’oxygène dans le sang, provoquée par le SDRA, et le passage dans la circulation de certaines protéines (cytokines) produites par les cellules pulmonaires lésées et par les globules blancs peuvent provoquer une inflammation et des complications d’autres organes. La défaillance de nombreux organes (syndrome de défaillance multiviscérale) peut également survenir. La défaillance d’organes peut débuter rapidement après le début du SDRA, ou elle peut apparaître de quelques jours à quelques semaines plus tard. De plus, les personnes atteintes de SDRA ont une capacité réduite de lutte contre les infections pulmonaires et ont tendance à développer une pneumonie bactérienne.

Une salpingite est l'infection d'une ou des deux trompes.

Les ovaires, localisés de part et d’autre de l’utérus, sont impliqués dans la production de cellules reproductrices (ou ovules) et dans la régulation hormonale. L’utérus est situé en arrière de la vessie et en avant du rectum. C’est un organe creux et extensible destiné à accueillir le fœtus. Il est prolongé par deux conduits de quelques millimètres de diamètre et d’une dizaine de centimètres de long : ce sont les trompes utérines ou les trompes de Fallope. Chacune d’elles est reliée à un ovaire, conduisant ainsi, chaque ovule à l’utérus afin qu’il soit fécondé. Une salpingite est une inflammation des trompes utérines. Cette pathologie est fréquente chez les femmes, particulièrement chez les jeunes, et résulte généralement d’une infection par une bactérie transmise sexuellement. Dans 50% voire 70% des cas, elle passe inaperçue et est révélée à l’occasion d’un bilan de stérilité, dont elle peut être à l’origine. L’inflammation peut avoir plusieurs origines. Le plus souvent, elle résulte d’une contamination lors d’un rapport sexuel non protégé ; il s’agit donc d’une IST (infection sexuellement transmissible). En effet, les bactéries remontent le vagin, traversent le col de l’utérus pour atteindre l’utérus puis arrivent au niveau des trompes. On parle d’infection génitale « haute ». Les bactéries les plus souvent en cause dans le cadre d’une IST sont : Chlamydiae trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, Mycoplasma hominis ou Ureaplasma urealyticum.

Dans la majorité des cas, la salpingite passe inaperçue, il n’y a donc aucun symptôme et le diagnostic est plus tardif, à l’occasion notamment d’un bilan de stérilité. Lorsqu’il y a des symptômes, on parle de salpingite aiguë. Elle nécessite une prise en charge en urgence afin de limiter les risques de complications. Les symptômes sont divers : Douleurs dans le bas-ventre irradiant vers les cuisses les organes génitaux. Elles sont plus intenses après un rapport sexuel, en fin de journée et à l’effort ; Fièvre élevée ; Écoulements vaginaux jaunâtres ; Brûlures lors de la miction (action d’uriner) et besoin fréquent d’uriner ; Perte de sang en dehors des règles ; Troubles intestinaux (ballonnements abdominaux, nausées, constipation). Lorsqu’une salpingite aiguë est traitée, les symptômes disparaissent en 2 à 3 jours et la patiente guérit sans séquelle.

Une septicémie est une infection généralisée provoquées par une bactérie. Elle provoque une inflammation importante. La bactériémie se définit par la présence de bactéries dans la circulation sanguine. Lorsque leur nombre est faible, elles sont éliminées grâce aux défenses de l’organisme, ce qui est la situation la plus fréquente. Dans ce cas, la personne n’a aucun symptôme, mais peut parfois ressentir une légère fièvre (fébricule) ou une légère fatigue transitoire. Lorsque les bactéries sont en trop grand nombre ou que les défenses immunitaires de la personne sont diminuées (par un traitement, une maladie, une infection contre le VIH par exemple ou un déficit immunitaire congénital), ou débordées par leur nombre, l’organisme n’est plus capable de les éliminer ce qui peut aboutir à une septicémie. Le sepsis est la réaction inflammatoire généralisée excessive en réponse à une infection grave. Le choc septique (pouvant également survenir en cas de septicémie) est lié à la libération dans le sang de toxines sécrétées par certaines bactéries.

La septicémie se traduit par une infection généralisée, responsable d’une fièvre élevée mais parfois au contraire d’une chute de la température du corps (hypothermie ), d’une fatigue majeure, souvent associée à une accélération des rythmes cardiaque et respiratoire. Elle s’accompagne de frissons, de sueurs, de douleurs abdominales, de vomissements, de diarrhée, voire d’une confusion mentale chez les plus âgés et les plus jeunes. La fièvre, les frissons et les sueurs surviennent souvent par poussées. D’autres signes varient selon le siège de l’infection initiale et des complications. La septicémie peut se compliquer d’un « choc septique », avec chute de la pression artérielle et altération de la fonction de divers organes par manque d’apport sanguin. Lorsque l’apport sanguin en oxygène est insuffisant, la peau devient froide, marbrée, cyanosée (de tonalité bleutée) surtout aux extrémités.

Un blaste est une cellule indifférenciée qui n'a pas encore atteint sa maturité cellulaire. La glie est l'ensemble des cellules du cerveau, astrocytes, oligocytes et microglie qui assure le système immunitaire car il n'y a pas de lymphocytes dans le cerveau normal, Les glioblastomes sont des tumeurs majoritairement astrocytaires et malignes. Egalement connu sous le nom d'« astrocytome de grade 4 », est la tumeur primitive du cerveau la plus fréquente et la plus agressive.

Les glioblastomes multiformes sont caractérisés par la présence de petites zones de tissu nécrosé entourées de cellules hautement anaplasiques.

La tumeur peut prendre des apparences variées, en fonction de l'étendue de l'hémorragie ou de la nécrose, ou de son âge. Une scanographie (CT scan) montre généralement une masse non homogène avec un centre hypodense étendu en un anneau de taille variable entouré d'œdème. Il existe un effet de masse avec un déplacement possible du ventricule latéral et du troisième ventricule.

Bien que les symptômes communs de la maladie incluent des crises d'épilepsie, des nausées et des vomissements, des maux de tête, et une hémiparésie, le symptôme le plus fréquent est une perte progressive de la mémoire, une dégradation de la personnalité, ou un déficit neurologique dus à un endommagement des lobes frontal et temporal. Le type de symptômes dépend essentiellement de l'emplacement de la tumeur, plus que de ses propriétés pathologiques. La tumeur peut devenir symptomatique rapidement, mais il arrive qu'elle reste asymptomatique malgré une taille énorme.

Les symptômes ne sont pas spécifiques de la maladie et vont différer en fonction de la localisation et de la taille de la tumeur. Ils sont la conséquence de l’augmentation de la pression intracrânienne due à la croissance de la tumeur. Les signes évocateurs sont : maux de tête, nausées et vomissements, faiblesse d’un membre, troubles affectant la parole, la vision, le comportement, l’humeur, la mémoire, et dans certains cas, des crises d’épilepsies.

Le plus souvent, elle se situe à l'arrière de la vulve, au niveau de la fourchette (la zone en V, sous l'orifice du vagin) et elle est liée à une fragilité de la muqueuse ; le rapport sexuel peut alors favoriser la fissure, parce que le muscle du périnée étant contracté, au moment de la pénétration, ça claque, ça se fissure.

L'aphasie est un trouble du langage allant de la difficulté de trouver ses mots à une perte totale de la faculté de s'exprimer. Elle est causée par dommages du cerveau provoqués dans la majorité des cas par un accident vasculaire cérébral.

Chez les sujets droitiers et chez environ les deux tiers des sujets gauchers, la fonction du langage réside dans l'hémisphère gauche. Chez l'autre tiers des sujets gauchers, une grande partie de la fonction du langage réside dans l'hémisphère droit. Les aires corticales du langage comprennent. - La partie postérosupérieure du lobe temporal, qui contient l'aire de Wernicke - Le lobe pariétal inférieur adjacent - La partie postéro-inférieure du lobe frontal juste en avant du cortex moteur (aire de Broca) - Des connexions subcorticales entre ces régions Une lésion de n'importe quelle partie de cette aire grossièrement triangulaire (p. ex., par un infarctus, une tumeur, un traumatisme ou un processus dégénératif) perturbe certains aspects du langage. La prosodie (qualité du rythme et l'emphase qui ajoute de la signification au discours) est habituellement influencée par les 2 hémisphères mais seulement affectée par le seul dysfonctionnement de l'hémisphère non dominant.

Aphasie globale: C’est la forme la plus grave de l’aphasie. Elle résulte d'un dommage important des zones du langage du cerveau. Le patient ne peut parler ou comprendre le langage parlé ou écrit. Aphasie de Broca, ou aphasie non-fluente: Également appelée «aphasie non-fluente», l’aphasie de Broca se caractérise par une difficulté de parler, de nommer des mot, même si la personne atteinte peut comprendre en grande partie ce qui est dit. Elles sont souvent conscientes de leur difficulté à communiquer et peuvent se sentir frustrées. Aphasie de Wernicke, ou aphasie fluente: Également appelée «aphasie fluente », les personnes atteintes de ce type d'aphasie peuvent s’exprimer mais ont du mal à comprendre ce qu’elles disent. Elles parlent beaucoup, mais leurs propos n'ont pas de sens. Aphasie anomique: Les personnes atteintes de ce type d'aphasie ont du mal à nommer des objets spécifiques. Elles sont capables de parler et d'utiliser des verbes, mais ils ne peuvent pas se rappeler du nom de certaines choses.

Les aphtes sont de petits ulcères superficiels qui se forment le plus souvent sur les muqueuses à l’intérieur de la bouche : sur la face interne des joues, la langue, la face interne des lèvres, le palais ou les gencives. Des aphtes peuvent aussi apparaître sur les organes génitaux, mais rarement. Lorsque les aphtes surviennent de façon répétitive, on parle d'aphtose. Le mot stomatite veut dire qu’il y a une inflammation des muqueuses de l’intérieur de la bouche.

Les causes de la stomatite aphteuse ne sont pas encore bien établies. Les aphtes ne sont pas d’origine infectieuse, donc non contagieux. Plusieurs facteurs, y compris l’hérédité, pourraient y contribuer. Cependant, les scientifiques ont noté des facteurs qui ont tendance à déclencher les symptômes chez les personnes atteintes. Une petite blessure à l’intérieur de la bouche. Elle peut être occasionnée par un mauvais ajustement de prothèse dentaire, par une chirurgie buccale, par un usage trop énergique de la brosse à dents, par un mordillement de la joue, etc. De la fatigue physique et du stress. Ceux-ci précèdent souvent l’apparition des aphtes. Des allergies ou des sensibilités alimentaires. On rapporte dans la littérature scientifique un lien entre la récurrence des aphtes et des allergies ou des sensibilités alimentaires (par exemple, au café, au chocolat, aux oeufs, aux noix, au fromage, aux aliments très acides et à des agents de conservation, comme l’acide benzoïque et le cinnamaldéhyde)1-4. Une carence alimentaire en vitamine B12, zinc, acide folique ou fer. Un sevrage tabagique. Les aphtes peuvent survenir durant un sevrage tabagique. Une infection à la bactérie Helicobacter pylori, la même bactérie qui peut causer un ulcère dans l’estomac ou l’intestin grêle. Certains médicaments. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène et autres), les bêta-bloquants (propranolol et autres) et l’alendronate (contre l’ostéoporose) peuvent provoquer des aphtes. Des changements hormonaux liés au cycle menstruel, possiblement. Les aphtes ont tendance à apparaître durant les menstruations, mais ce lien est incertain.

Un aphte buccal, également appelée stomatite aphteuse, est une ulcération bénigne localisée dans la bouche. Cette forme fréquente est une lésion unique ou composée de quelques unités (1 à 5). D’une taille de 2 à 10 mm, l’aphte commun (dit banal) est de forme arrondie avec un fond jaunâtre ou grisâtre avec un pourtour bien net et rouge. Il est douloureux surtout pendant les repas. Dans la bouche, les aphtes peuvent être présents sur les bords ou la pointe de la langue, à l’intérieur des lèvres et des joues, sur des gencives, rarement sur le palais. La guérison survient spontanément au bout de quelques jours et ne laisse pas de cicatrice.

L’aphte est un trouble vasculaire. Un aphte survient quand un petit vaisseau se bouche, une ulcération apparaît puis une nécrose, qui finit par créer un petit trou. Plus l’artère est importante, plus la zone nécrosée est étendue, plus l’aphte est gros. Les personnes sujettes aux aphtes peuvent présenter plusieurs poussées par an, parfois dès l’enfance. Une évolution récidivante motive généralement une demande de thérapie. Des aphtes récidivants peuvent être dus à une affection sous-jacente comme des carences alimentaires. Cette récidive peut également être le signe d’une maladie: maladie cœliaque ; maladie de Crohn; immunodéficience, etc.

Un aphte buccal se développe en quatre phases principales : - Une phase prodromique : celle-ci est douloureuse (picotements, brûlures) et dure moins de 24 heures. - Une courte phase pré-ulcérative : la ou les lésions se développent. - L’aphte s’ulcère, mais ne saigne pas. Ces ulcérations sont douloureuses. - Les aphtes banals persistent quelques jours à 2 semaines puis disparaissent progressivement. La douleur s’atténue. Il n’y a pas de cicatrice.

L’astigmatisme est défini comme étant une anomalie de la vision, due à des inégalités de courbure de la cornée . L’astigmatisme est donc une anomalie très fréquente de la cornée. En effet, chez les patients présentant cette anomalie, la cornée qui est la membrane superficielle de l’œil va avoir une forme plutôt ovale (ballon de rugby) au lieu d’être ronde. En conséquence, les rayons lumineux ne vont pas converger en un seul et même point de la rétine comme d’ordinaire, mais après ou avant, ce qui va aboutir à une image déformée et donc, à une vision floue aussi bien de près que de loin.

L’astigmatisme n’est pas une maladie de l’œil, mais un défaut optique affectant une grande quantité d’individus. Ce défaut est très fréquent et n’a pas toujours de répercussions sur la vision.

L’astigmatisme altère la vision. Les termes les plus fréquemment employés pour la qualifier sont : floue, déformée, dédoublée et imprécise quelle que soit la distance.

L’algodystrophie, appelée aussi Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), est caractérisée par une douleur continue d’une région du corps, à l’extrémité d’un membre le plus souvent. Celle-ci peut être spontanée et/ou provoquée. Elle apparaît en général disproportionnée en durée et/ou en intensité par rapport à l’évolution habituelle du traumatisme responsable, par exemple. La douleur ne correspond pas à un territoire neurologique circonscrit ; c’est pourquoi elle intrigue beaucoup les médecins. Elle s’associe à d’autres manifestations telles des sueurs, des changements de coloration de la peau, de sa texture, des modifications motrices, de la sensibilité nerveuse de la région douloureuse, avec une limitation des mouvements entraînant une raideur, des modifications de la température cutanée avec une chaleur ou un refroidissement de la zone anatomique. Des troubles vasomoteurs (alternance de chaleur puis de froid) sont fréquents. Parfois, on observe plusieurs localisations (ex-syndrome épaule-main).

Les douleurs sont souvent difficiles à décrire par le patient. Il s’agit de douleurs pour de faibles stimulations. Une hyperalgésie, c’est-à-dire une douleur plus forte qu’attendue lors d’une stimulation douloureuse, est parfois aussi rencontrée. Toute mobilisation ou mise en charge accentue la douleur. La douleur et l’aspect du membre atteint sont parfois impressionnants : oedématié, de coloration bleu sombre avec une peau fine, luisante, sans poils ; les articulations sont enraidies. Malgré ces aspects qui peuvent paraître inquiétants, l’algodystrophie est une maladie bénigne, avec une durée d’évolution variable, de 6 à 24 mois. On décrit habituellement 3 phases ; une phase chaude, une phase froide puis la guérison. Parfois, de façon beaucoup plus rare, on peut observer des séquelles atrophiques avec rétraction des tendons.

L'algodystrophie se caractérise par des douleurs dans les articulations et/ou les membres. En cause, une déminéralisation non homogène des os. Cette maladie toucherait davantage les femmes que les hommes.

C'est une maladie osseuse provoquant des douleurs mécaniques et une déminéralisation non homogène des os, avec des troubles trophiques (de la peau et des phanères : ongles, cheveux). L'algodystrophie résulte d'une perturbation vasomotrice elle-même liée à un dérèglement du système nerveux végétatif sympathique. Le système des artérioles et des capillaires qui se trouve dans les os se bloque en vasodilatation. Le segment de membre atteint est alors rouge et œdématié. Un spasme intervient ensuite suivi d'une vasoconstriction active. Le membre devient froid. Les poils tombent, les ongles cassent. Des rétractions des tendons et des aponévroses (durcissement à l'extrémité du muscle) ne tardent pas à survenir. Une dystonie neurovégétative (dérèglement du système nerveux autonome) est souvent associée.

L'amygdalite est une infection des amygdales qui provoque de l'inflammation. Elle est plus fréquente chez les enfants de 3 à 7 ans, dont les amygdales sont plus grosses que chez les adultes et les enfants plus âgés. Les amygdales sont composées de tissu lymphatique, et leur rôle est de produire des anticorps qui luttent contre les infections. Ironiquement, ces tissus sont eux-mêmes très sujets aux infections. L'amygdalite peut être provoquée par une infection virale ou bactérienne.

Les principaux symptômes de l'amygdalite sont des maux de gorge, mais comme la gorge et les oreilles partagent les mêmes nerfs, la douleur s'étend souvent aux oreilles. Elle est généralement plus intense lors de la déglutition. Les très jeunes enfants peuvent ne pas se plaindre de maux de gorge, mais refuser tout simplement de manger. Les autres symptômes sont les suivants : - une fièvre; - un malaise généralisé; - des ganglions sensibles dans le cou; - des maux de tête; - des vomissements. Toutes les formes d'amygdalite disparaissent d'elles-mêmes si elles ne sont pas traitées. La guérison nécessite quelques jours en cas d'amygdalite bactérienne ou virale normale, mais peut exiger des semaines si la mononucléose est la cause de la maladie. Le médecin prescrit souvent des antibiotiques contre les amygdalites à cause des complications possibles de la forme bactérienne de cette infection.

Une autre complication possible de l'amygdalite bactérienne est un abcès périamygdalien (ou phlegmons). Ce trouble apparaît lorsqu'une masse de bactéries se trouve enfermée par la croissance de nouveaux tissus. L'abcès n'est pas dans l'amygdale elle-même, mais est situé sur un côté. Contrairement à une amygdalite simple, ces abcès tendent à n'affecter qu'un seul côté de la gorge, et la personne atteinte incline souvent la tête sur le côté afin de réduire les douleurs. Les phlegmons sont plus susceptibles d'apparaître chez les jeunes adultes souffrant d'une amygdalite.

En cas d'amygdalite, si le patient ouvre la bouche et dit « aaah », on peut apercevoir les amygdales au fond de la gorge, qui sont alors nettement rougies et enflammées. Les divers agents infectieux provoquent généralement des types différents d'inflammation. Le virus Epstein-Barr, par exemple, entraîne souvent la présence de petites taches rouges sur le palais mou. Les bactéries peuvent laisser sur les amygdales elles-mêmes une mince membrane blanche. Aucun de ces symptômes n'est cependant suffisamment fiable pour permettre de diagnostiquer l'agent infectieux en fonction de l'apparence seulement, et souvent un prélèvement doit donc être réalisé dans la gorge. Ces prélèvements étaient auparavant cultivés afin de permettre l'identification des bactéries, mais des tests rapides peuvent aujourd'hui donner les résultats en quelques minutes ou quelques heures. La présence de streptocoques du groupe A sur les amygdales ne prouve pas que ces agents sont à l'origine de l'inflammation, étant donné qu'un grand nombre de gens sont porteurs sans présenter d'effets néfastes. Le patient pourrait être porteur de streptocoques et présenter une amygdalite provoquée par des virus du rhume non décelés. Des tests sanguins sont habituellement nécessaires au diagnostic de la mononucléose infectieuse.

Un accident ischémique transitoire (AIT) ou ischémie cérébrale transitoire (ICT) ou ischémie aiguë transitoire (IAT) est une ischémie (baisse de la perfusion sanguine) d'une partie du cerveau, des rétines, ou de la moelle épinière, responsable d'un déficit neurologique transitoire. Le plus souvent, ce phénomène est d'apparition soudaine et régresse en moins d'une heure. La souffrance des cellules touchées est insuffisante pour constituer un infarctus (mort des cellules).

Les signes et les symptômes varient selon le territoire artériel touché. La vascularisation du cerveau est assurée par deux réseaux distincts : la vascularisation carotidienne (via les artères carotides internes) et la vascularisation vertébro-basilaire (via le tronc basilaire). Le déficit neurologique est provoqué par la diminution ou l'arrêt transitoire du flux sanguin, le plus souvent en raison d'une embolie fibrino-plaquettaire (un caillot de sang) qui bouche une artère. Le caillot provient d'une plaque d'athérome dans la paroi de l'artère, ou plus rarement du cœur. Tous ces signes sont, par définition, transitoires.

C'est un agrandissement des extrémités et un trouble hormonal qui provoque une augmentation anormale de la taille des pieds et des mains et une déformation du visage, y compris à l'âge adulte. La maladie est parfois aussi nommée maladie de Pierre Marie

Variant selon l’âge auquel la maladie se déclare, ils sont liés à la présence d’une tumeur source d’hormones de croissance. Ils touchent entre autres les os, les muscles, le métabolisme des glucides et des graisses

Chez l’enfant, l’excès d’hormone de croissance s’accompagne d’une croissance excessive et rapide de l’ensemble du corps. On parle alors d’acromégalo-gigantisme. Le premier signe est une taille anormalement grande, plus de 2 mètres pour le garçon en fin d'adolescence. Des complications cardiovasculaires et douleurs aux articulations sont aussi possibles.

Le malade et son entourage ne se rendent donc pas facilement compte de l'acromégalie. Souvent, les changements sont plus évidents en comparant la personne avec d’anciennes photos d'elle. Les mains et les pieds s’élargissent, le crâne s’épaissit. Chaussures, bagues et bracelets ou chapeaux deviennent trop petits. Le visage prend un aspect typique : élargissement du nez, front semblant large bas, arcades sourcilières et pommettes saillantes, lèvres épaissies, menton saillant en avant (prognathe), dents écartées, voix rauque et grave. Des douleurs au dos (rachialgies) et aux articulations (arthralgies) touchent 2 malades sur 3, parfois très invalidantes quand elles concernent les doigts. D’autres manifestations sont : une fatigue prononcée, des déformations osseuses (scoliose, saillie du sternum), un gain de poids parfois important, l’apparition d’un syndrome du canal carpien (40 à 50 % des cas), une baisse de l’audition, ronflements nocturnes avec des apnées du sommeil (jusqu’à 60 % des cas), un diabète.

De plus, l’hormone de croissance a des effets : sur la peau : vieillissement accéléré, transpiration augmentée ; sur les muscles : augmentation du volume ; sur les organes internes : augmentation du volume du foie (hépatomégalie), augmentation du volume de la thyroïde (ce qui provoque un goitre), augmentation du volume du cœur (cardiomégalie). La cardiomégalie est une complication fréquente (70 à 80 %) potentiellement grave. Un cœur trop gros fonctionne mal et le corps risque alors de ne plus être oxygéné, particulièrement lors d’un effort.

L'acidocétose diabétique est une complication potentiellement mortelle qui se produit généralement chez les personnes atteintes du diabète de type 1 (ou insulinodépendant). Elle consiste en une accumulation de substances toxiques, appelées corps cétoniques, qui rendent le sang trop acide. Une élévation de la concentration sanguine de corps cétoniques est facile à traiter, si elle est décelée et traitée sans délai; cependant, si rien n'est fait, la personne peut finir par sombrer dans le coma et mourir. L'acidocétose diabétique conduit souvent à un diagnostic de diabète de type 1. Elle peut également se produire chez les personnes dont le diabète de type 1 est déjà connu lorsque celles-ci omettent une dose d'insuline, contractent une infection ou subissent un traumatisme ou une blessure.

L'acidocétose diabétique est une complication métabolique aiguë du diabète caractérisée par une hyperglycémie, une hypercétonémie et une acidose métabolique. L'hyperglycémie provoque une diurèse osmotique avec une perte importante de liquide et d'électrolyte. L'acidocétose diabétique est surtout observée au cours du diabète de type 1. Elle se manifeste par des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales. Elle peut entraîner un œdème cérébral avec coma qui peut aboutir à la mort. L'acidocétose diabétique est reconnue par la mise en évidence d'une hyperglycémie associée à une cétonémie avec cétonurie et un trou anionique témoin d'une acidose métabolique. Le traitement comporte une réhydratation, l'administration d'insuline et la prévention de l'hypokaliémie.

Les contraintes physiologiques fréquentes qui peuvent déclencher une acidocétose diabétique comprennent - Infection aiguë (en particulier pneumonie et infections urinaires) - Infarctus du myocarde - Accident vasculaire cérébral - Pancréatite - Traumatisme Certains médicaments impliqués dans le déclenchement d'une acidocétose diabétique comprennent: - Corticostéroïdes - Diurétiques thiazidiques - Sympathomimétiques - Inhibiteurs du sodium-glucose co-transporter 2 (SGLT-2)

L’anévrysme de l’aorte abdominale (AAA) est par définition une perte du parallélisme des parois vasculaires.C' est une dilatation localisée de la paroi d'une artère aboutissant à la formation d'une poche de taille variable, communiquant avec l'artère au moyen d'une zone rétrécie que l'on nomme le collet. Sa forme habituelle est celle d'un sac, son diamètre pouvant atteindre plusieurs centimètres. L'anévrisme, où la paroi est intacte, doit être distingué du pseudo-anévrisme où la paroi est rompue et le sang contenu par les structures adjacentes. La rupture d'anévrisme est une complication grave quelle que soit sa localisation, avec un risque de mortalité.

C'est un symptome qui correspond à une perte de l'appétit. Lorsque la perte d'appétit est partielle, il conviendrait plutot de parler d'hyporexie. Dans les faits, le terme est très souvent abusivement utilisé pour désigner exclusivement l'anorexie mentale qui est un trouble psychopathologique complexe et spécifique, au cours duquel il n'y a pas de perte de l'appétit mais au contraire une lutte active contre la faim et l'absorption d'aliments. Le terme est également souvent employé lorsque l'individu conserve son appétit mais ne peut pas manger en raison de sensations de type nausée ou de dégoût de la nourriture ; le terme dysphagie semblerait alors approprié mais sa définition médicale est plus restrictive même si l'on parle parfois de dysphagie capricieuse en cas d'origine émotionnelle. L'anorexie est fréquemment accompagnée de telles sensations nauséeuses en raison des nombreuses causes communes à ces deux états.

L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui touche 1 à 2% des femmes.

Escherichia coli (E. coli) est une bactérie qui s’établit dans le tube digestif de l’homme et des animaux à sang chaud. La majorité des souches de E. coli sont inoffensives, quelques-unes seulement sont pathogènes. C’est le cas des souches de E. coli dites entérohémorragiques (ECEH). Ces dernières provoquent des diarrhées sanglantes et produisent une puissante toxine à l’origine du syndrome hémolytique et urémique (SHU). Régulièrement, des souches d’ECEH sont la cause d’intoxications alimentaires via la consommation de produits animaux mal cuits ou consommés crus. Les fruits et les légumes frais, ayant été en contact avec ces souches peuvent être également à risque. C’est une bactérie dite "commensale" : normalement présente dans la flore intestinale, elle nous protège même contre certaines infections. Si la majorité des souches de E. coli sont inoffensives, certaines ont acquis des facteurs de virulence qui les rendent pathogènes.

Les symptômes provoqués par ECEH (E. coli entérohémorragiques) apparaissent entre 3 et 8 jours après l’infection. Il s’agit de douleurs abdominales et de diarrhées, lesquelles peuvent évoluer vers des formes sanglantes (colites hémorragiques). Des vomissements et de la fièvre peuvent aussi survenir. Parallèlement, les toxines produites par ECEH (appelées shiga-toxines en raison de leur ressemblance avec celles produites par Shigella dysenteriae ou Bacille de Shiga) détruisent la paroi des vaisseaux sanguins et causent des problèmes de coagulation ainsi que d’hypertension artérielle.

Lorsque la bactérie est responsable d’une infection intestinale, celle-ci se manifeste par des diarrhées associées ou non à des douleurs abdominales. La gravité des diarrhées est due à la présence de facteurs de virulence acquis par la bactérie, qui permettent de les diviser en 6 catégories que l’on appelle des "pathovars" ou "pathotypes". Dans les cas les moins virulents, cette diarrhée peut guérir spontanément en une semaine environ.

EN CAS D'ESCHERICHIA COLI ENTÉRO-HÉMORRAGIQUES Les symptômes sont en revanche plus sévères lorsque l’un de ces pathovars regroupe des Escherichia coli connus pour donner des diarrhées sanglantes, les Escherichia coli entéro-hémorragiques ou EHEC. Les infections à EHEC se traduisent alors en général par une colite hémorragique, caractérisée par: Des crampes abdominales ; Une diarrhée initialement aqueuse puis sanglante ; Le patient n’est en général pas fébrile, ou très peu.

Une boiterie se définit par une anomalie de la marche. Elle peut être d’origine traumatique, infectieuse, néoplasique, inflammatoire, congénitale ou neuromusculaire. L’orientation diagnostique se fait sur l’histoire clinique, l’examen physique et l’âge de l’enfant. L’impotence fonctionnelle peut être très variable, orientant la démarche diagnostique et les examens complémentaires.

La boiterie est, dans la grande majorité des cas, secondaire à une douleur lors de l’appui sur le membre inférieur (boiterie d’esquive). Dans cette situation, la démarche diagnostique est essentiellement anamnestique et clinique. Les informations essentielles sont : • l’âge de l’enfant ; • la température corporelle ; • le caractère aigu ou ancien, et l’horaire de la boiterie : mécanique (rythmée par l’effort) ou inflammatoire (douleurs nocturnes, prédominance matinale – dérouillage –, non rythmée par l’effort, voire s’améliorant au cours de l’effort) ; • l’existence d’une infection virale récente ou d’un traumatisme. Attention à ne pas rapporter trop facilement la boiterie à un traumatisme bénin, et ainsi entraîner une errance diagnostique ; • les caractéristiques et l’intensité de la douleur ainsi que sa localisation, bien que non prédictive de la lésion causale. La présence de réveils nocturnes douloureux doit absolument orienter vers une étiologie inflammatoire ou tumorale : la présentation des leucémies aiguës de l’enfant peut être trompeuse car pseudo-rhumatismale, et une localisation osseuse (isolée ou associée à une arthralgie) doit la faire suspecter ; • la prise de thérapeutiques et leur efficacité.

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