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Une atrésie est une malformation congénitale menant à une anomalie anatomique. Cette anomalie est caractérisée par la fermeture complète ou non d'un orifice ou d'un conduit de l’organisme. L’atrésie de l’œsophage touche environ un nouveau-né sur 3 500. Quel que soit le type d’atrésie, l’opération chirurgicale s’avère vitale et s’impose dès la naissance.

Une atrésie est une malformation congénitale menant à une anomalie anatomique caractérisée par la fermeture complète ou non d'un orifice ou d'un conduit de l’organisme. L'atrésie de l'œsophage est la forme la plus fréquente d'atrésie. L’œsophage présente alors deux culs de sac séparés par un intervalle plus ou moins grand. De ce fait, les aliments avalés ne peuvent pas être transportés de la bouche à l’estomac. L’atrésie de l’œsophage est souvent associée à des connexions anormales entre l’œsophage et la trachée, appelées fistules.

L’atrésie de l’œsophage, touchant un nouveau-né sur 3 500 environ, peut prendre différentes formes : Dans 80 à 85 % des cas, une fistule – formation anormale d'une connexion entre deux organes internes– relie le bout œsophagien inférieur à la trachée ; Dans 7 à 10 % des cas, aucun des deux bouts œsophagiens n’est relié à la trachée ; Dans 4 % des cas, la fistule du bout œsophagien inférieur est située au niveau de la carène de la trachée, voire de la bronche droite ; Dans 2 à 3 % des cas, il existe deux ou plusieurs fistules entre le bout œsophagien supérieur et la trachée et entre le bout œsophagien inférieur et la trachée ; Dans 1 % des cas, le bout œsophagien supérieur présente une fistule avec la trachée quand le bout inférieur en est dépourvu. C’est une forme très rare d’atrésie de l’œsophage. D'autres types d’atrésies, plus rares, existent par ailleurs : L’atrésie de l’artère pulmonaire est une interruption de la voie vasculaire pulmonaire reliant le cœur droit au poumon ; L’atrésie biliaire est une interruption des canaux biliaires du foie, compromettant l’écoulement de la bile jusqu'au duodénum ; L’atrésie duodénale est une interruption de la partie initiale de l’intestin grêle, le duodénum ; L’atrésie anale, très rare, est une absence de continuité entre le rectum et l’anus.

Étouffements Lors d’une atrésie de l’œsophage, la présence d’une fistule entre la trachée et l’œsophage peut conduire au passage de la salive et du lait dans les poumons, provoquant des étouffements ou des infections pulmonaires graves. Cyanose du nouveau-né La cyanose du nouveau-né est le symptôme de l’atrésie de l’artère pulmonaire. Jaunisse intense Un ictère, ou jaunisse, intense et des selles blanches sont les symptômes de l’atrésie biliaire. Vomissements bilieux Des vomissements bilieux, l’absence d’évacuation du méconium –premières selles verdâtres– et un ventre plat sont les symptômes de l’atrésie duodénale.

L’athérosclérose est caractérisée par la formation d’une plaque d’athérome au niveau de la paroi des artères. Cette plaque constituée de lipides a des conséquences néfastes au niveau des artères. L’athérosclérose constitue un facteur de risque cardiovasculaire majeur. L’athérosclérose constitue la forme la plus fréquente d’artériosclérose, une sclérose au niveau des artères. En d’autres termes, elle constitue un problème caractérisé par un durcissement et une perte d’élasticité de la paroi des artères. L’athérosclérose est due au développement d’une plaque d’athérome. Cette plaque se forme et se développe progressivement par dépôts successifs de lipides (graisses). L’athérosclérose touche majoritairement les artères de moyen et gros calibre. Il s’agit de vaisseaux sanguins indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, dont font partie: les artères coronaires, qui irriguent le coeur ; les artères carotides, qui permettent la circulation du sang vers le cerveau.

Le développement d’une plaque d’athérome peut être invisible pendant plusieurs années. La survenue des premiers symptômes de l’athérosclérose marque généralement l’apparition de complications. Les symptômes de l’athérosclérose peuvent être différents en fonction des artères touchées. Elle peut notamment se manifester par : des douleurs localisées, notamment au niveau de la poitrine avec la survenue d’un angor, ou angine de poitrine ; des essoufflements ; une hypertension artérielle ; des vertiges ; des troubles de la vision ; un déficit moteur et sensitif au niveau des membres inférieurs et supérieurs ; une claudication intermitente.

L’asphyxie fœtale correspond à une altération sévère des échanges gazeux utéroplacentaires conduisant à une hypoxie sévère et à une acidose gazeuse (hypercapnie) immédiates, puis à une acidose métabolique et à une hyperlactacidémie témoignant d’une altération du métabolisme cellulaire. Les modèles expérimentaux de clampage du cordon ont bien montré cette cinétique biologique. Une acidose métabolique mesurée juste à la naissance est en faveur d’une asphyxie intrapartum.la complication la plus redoutable est l'encephalopathieanoxoischemiqueetce terme recouvre l'ensemble des manifestations neurologiques consécutives à une anoxie périnatale en période néonatale. Il ne préjuge pas des éventuelles lésions neuropathologiques sous-jacentes et n'englobe pas les séquelles.

L’asphyxie a des conséquences cliniques immédiates : bradycardie, hypotension, inhibition des mouvements respiratoires, puis apparition de gasps. In utero, le nouveau-né asphyxique apparaît aussi hypotonique et hyporéactif. Ainsi, l’asphyxie est responsable d’une mauvaise adaptation à la naissance avec un score d’Apgar bas (< 7) prolongé (au moins cinq minutes) mais ce signe n’est pas spécifique.

En plus de produire un ovule au moment de l'ovulation, l'ovaire libère du sang et du liquide folliculaire. Chez de nombreuses femmes, ce processus se déroule sans aucun symptôme, tandis que chez d'autres, une sensation de malaise et des douleurs peuvent survenir. On appelle parfois ces symptômes « mittelschmerz » de l'allemand « milieu » et « douleur », car l'ovulation se déroule au milieu du cycle menstruel.

Notez les dates-clés de votre cycle menstruel. Faire cela est très utile, car cela vous aidera à anticiper vos règles, à comprendre à quel moment vous êtes le plus fertile ainsi qu'à confirmer le fait que vos douleurs apparaissent au moment de l'ovulation. Par ailleurs, si vous avez des difficultés à tomber enceinte, d'autres difficultés d'ordre sexuel ou tout simplement une ovulation douloureuse, votre médecin pourra mieux vous soigner si vous avez gardé des traces de vos cycles menstruels. L'ovulation se déroule au niveau d'un ovaire, puis de l'autre, selon le mois, c'est pourquoi vous avez peut-être l'impression que vos douleurs changent de côté. Ce phénomène n'a rien de systématique ni d'alternatif. Il est totalement aléatoire, et ce à chaque nouveau cycle. Il est possible que des femmes qui n'ont jamais eu de tels symptômes pendant leur adolescence ou leur vingtaine commencent à ressentir des ovulations douloureuses dès leur trentaine. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter tant que ces symptômes sont légers et qu'ils ne sont accompagnés d'aucun des signes inquiétants énumérés ici.

La créatinine est un déchet trouvé dans le sang. Normalement, les reins filtrent et évacuent la créatinine hors du corps. Certains problèmes de santé empêchent les reins de fonctionner correctement et de filtrer la créatinine, ce qui la renforce. Il existe plusieurs manières de réduire le taux de créatinine, notamment en modifiant son alimentation, son style de vie, ou en suivant un traitement médical.Savoir ce qu'est la créatinine. La créatinine est le déchet produit par le corps quand la créatine, une substance qui aide le métabolisme à transformer la nourriture en énergie, se décompose. En général, vos reins filtrent la créatinine hors de votre sang. Les déchets sortent de votre corps via l'urine. Un niveau élevé de créatinine signifie qu'il y a un problème de fonctionnement de vos reins.

Une myopie (mot d'origine grecque : μυωπία, muôpia, qui signifie « à courte vue ») est un trouble de la vision dont le symptôme principal pour le sujet est de voir flou au loin. L'image d'un point n'est plus un point mais une tache sur la rétine, la perception d'un objet éloigné devient brouillée telle une silhouette et des couleurs dont les contours ne sont pas nets. Plus l'objet est éloigné, plus le flou (pondéré par la valeur de la myopie) est important. En somme, le myope voit moins bien de loin que de près. Ceci peut être corrigé par des lunettes, des lentilles de contact ou par chirurgie réfractive.

La myopie n’est pas une maladie mais un trouble de la vision qui se caractérise par une vision nette de près mais une vision floue de loin.

Dans un œil normal, l’image des objets est projetée sur la rétine (une sorte de « film photographique » situé au fond de l’œil). La cornée et le cristallin, les lentilles présentes à l’avant de l’œil, ont pour rôle de produire une image nette sur la rétine. En cas de myopie, le point de netteté ne se trouve pas sur la rétine, mais en avant de celle-ci. Le plus souvent, ce phénomène est lié à un globe oculaire trop long. On parle alors de myopie axile. Plus rarement, une courbure excessive de la cornée peut aussi être en cause. Dans tous les cas, l’image des objets éloignés apparaît floue, car le cristallin ne peut pas compense

De plus, la myopie (surtout lorsqu’elle est forte) est associée à un risque accru de développer des maladies oculaires graves, notamment : un décollement de la rétine qui peut entraîner une cécité ; un glaucome (détérioration du nerf optique) ; une cataracte (opacification du cristallin) ; une hémorragie de la macula ( zone centrale de la rétine).

une baisse de l’acuité visuelle de loin (le terme « loin » est relatif. La vue peut commencer à se brouiller à partir de quelques dizaines de centimètres de distance dans les cas d’une forte myopie) ; une nécessité de se rapprocher pour voir plus net (c’est l’un des signes bien reconnaissables de la myopie débutante) ; une difficulté à voir lors de la conduite automobile, ce qui est particulièrement dangereux pour soi et pour autrui ; parfois des maux de tête. La myopie faible apparaît progressivement. Les objets éloignés paraissent flous, alors que les objets proches restent parfaitement nets.

Qui n'a jamais senti son cœur cogner dans sa poitrine ? Lorsque ce phénomène, banal en apparence, survient en dehors de tout stress ou effort physique, il peut être particulièrement inquiétant. Et si le cœur était défaillant ? Dans l'immense majorité des cas, quelles que soient leur durée et leur intensité, les palpitations sont sans conséquence. Souvent, elles n'ont même rien à voir avec un problème cardiaque.La palpitation se définit comme la perception pénible des battements cardiaques.

Les palpitations peuvent être déclenchées par de l’anxiété, du stress, ou de la panique. Dans ces cas, les glandes surrénales sécrètent des substances qui augmentent le rythme cardiaque. La caféine, le tabac, le sport, la chaleur, la ménopause chez la femme ou encore certains médicaments (neuroleptiques, antidépresseurs, etc.) peuvent engendrer des palpitations. Des raisons pathologiques peuvent également être la cause de palpitations : L’anémie (= manque d’hémoglobine) réduit l’oxygénation du sang et accélère le rythme cardiaque. Dans le cas d’une hyperthyroïdie, les hormones thyroïdiennes influencent certains enzymes cardiaques (= protéines) impliqués dans la façon dont le cœur se contracte et conduisent à des palpitations. La tachycardie peut être provoquée par une angine de poitrine (= douleur de poitrine qui apparaît généralement pendant un effort), à cause d’un rétrécissement d’une artère qui freine le passage du sang, obligeant le muscle cardiaque à pomper le sang plus rapidement. L’hypertension artérielle fait subir une pression élevée aux vaisseaux sanguins en permanence et oblige le cœur à pomper plus rapidement, ce qui peut être à l’origine de palpitations. La contraction irrégulière des oreillettes du cœur (= fibrillation auriculaire) augmenterait le rythme cardiaque et entraînerait une contraction irrégulière et rapide des ventricules (= fibrillation ventriculaire). De ce fait, le pouls s’accélère.

La trisomie 21, également appelée Syndrome de Down, est une maladie causée par une anomalie au niveau des chromosomes (les structures cellulaires qui contiennent le matériel génétique de l’organisme). Les personnes atteintes de trisomie 21 présentent trois chromosomes 21 au lieu d’une seule paire. Ce déséquilibre du fonctionnement du génome (l’ensemble de l’information héréditaire présente dans les cellules humaines) et de l’organisme provoque un retard mental permanent et un retard de développement. La trisomie 21 peut varier en sévérité. Le syndrome est de mieux en mieux connu et une intervention précoce peut faire une grande différence dans la qualité de vie des enfants et des adultes atteints. Dans la grande majorité des cas, cette maladie n’est pas héréditaire, c'est-à-dire qu’elle ne se transmet pas des parents à leurs enfants.Mongolisme, Syndrome de Down et Trisomie 21 Le Syndrome de Down doit son nom au médecin anglais John Langdon Down qui publia en 1866 la première description des personnes atteintes de trisomie 21. Comme les personnes atteintes présentent des traits caractéristiques des Mongols, c'est-à-dire une petite tête, un visage rond et aplati des yeux bridés et écartés, on nommait familièrement cette maladie « l’idiotie mongoloïde » ou le mongolisme. Aujourd’hui, cette dénomination est plutôt péjorative.

Le terme de trisomie désigne le fait qu’un chromosome entier ou un fragment de chromosome soit représenté en trois exemplaires au lieu de deux. Parmi les 23 paires de chromosomes présents dans les cellules humaines, d’autres peuvent faire l’objet de trisomies complètes ou partielles. Toutefois, plus de 95% des fœtus atteints décèdent avant de naître ou après seulement quelques semaines de vie. La trisomie 18 (ou syndrome d’Edwards) est une anomalie chromosomique due à la présence d'un chromosome 18 supplémentaire. L'incidence est estimée à 1 naissance sur 6000 à 8000. La trisomie 13 est une anomalie chromosomique due à la présence d'un chromosome 13 supplémentaire. Elle cause des malformations au cerveau, aux organes et aux yeux, de même qu’une surdité.

Le goitre,, est une augmentation de volume, souvent visible, de la glande thyroïde.

Les goitres homogènes Il s’agit des goitres dans lesquels la glande thyroïde est gonflée dans tout son volume de manière homogène. Un goitre homogène avec fonctionnement thyroïdien normal se rencontre dans 80% des cas chez les femmes. Il est indolore, de taille variable, et ne nécessite par de prise en charge particulière. Un goitre avec hyperthyroïdie ou maladie de Basedow : plus fréquent chez les femmes que chez les hommes, et souvent d'origine familiale, il s'accompagne d'une perte de poids, d'irritation, de fébrilité, d'hypersudation, de tremblements. Dans certains cas il existe une exophtalmie, c'est à dire des globes oculaires volumineux, donnant un aspect d’yeux globuleux, faisant saillie hors de l'orbite. Le goitre homogène avec hypothyroïdie estlui aussi plus fréquent chez les femmes. Il peut être provoqué par des médicaments comme le lithium, ou une carence en iode dans certaines régions de France comme les Alpes, les Pyrénées, etc. Le goitre était très fréquent avant l'utilisation de sel de cuisine enrichi en iode. Il peut être aussi d'origine familiale ou provoquées par une maladie auto-immune (thyroïdite de Hashimoto) dans laquelle l'organisme fabrique des anticorps contre sa propre thyroïde. Les goitres par surcharge iodée après radiographie avec produits de contraste ou traitement par amiodarone (traitement destiné soigner les troubles du rythme cardiaque) peuvent entraîner une hypo ou une hyperthyroïdie. Ils régressent spontanément dans le premier cas ou après arrêt de l'amiodarone. Les goitres douloureux et associés à de la fièvrepeuvent correspondre à une thyroïdite subaiguë de Quervain entraînant une hypothyroïdie puis souvent une hyperthyroïdie. Il guérit généralement spontanément en quelques semaines ou mois. Le médecin peut prescrire de l'aspirine, des corticoïdes et des traitements pour ralentir le cœur en cas de tachycardie Les goitres hétérogènes ou nodulaires. La palpation ou l'échographie montre la présence d'un ou plusieurs nodules, associés ou non à une anomalie du fonctionnement thyroïdien. Le ou les nodules peuvent être "neutres" avec un fonctionnement hormonal normal, "froids" ou hypoactifs avec diminution de la fabrication d'hormones thyroïdiennes ou "chaud" ou hyperactifs avec une sécrétion augmentée d’hormones thyroïdiennes. Les nodules chauds sont exceptionnellement cancéreux.

La Chlamydia est une infection sexuellement transmissible (IST) très fréquente dans le monde. Cette infection se transmet lors d'un rapport sexuel non protégé ou par transmission de la mère à l'enfant lors de l'accouchement.

La Chlamydia est l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente en Europe. La majorité des personnes infectées ne présentent aucun symptômes et ignorent souvent qu'elles sont touchées par cette IST : c'est pour cela que la Chlamydia est considérée comme une "maladie silencieuse". Toute personne sexuellement active peut donc sans le savoir être porteuse d'une IST et contaminer son partenaire. Toutefois, certains symptômes peuvent se manifester quelques semaines après l'infection.

Symptômes chez la femme La femme peut avoir : des sensations de brûlures en urinant, des douleurs abdominales, des pertes vaginales inhabituelles et parfois malodorantes, des saignements entre ses menstruations ou après les rapports, des douleurs pendant les relations sexuelles, un écoulement anormal par l'anus. Symptômes chez l'homme L'homme peut ressentir : un picotement et des démangeaisons au niveau de l'urètre, des brûlures lorsqu'il urine, des douleurs et des gonflements au niveau des testicules, une inflammation de la paroi du rectum.

Chez la femme, la chlamydia peut se propager du col de l’utérus à l’utérus, puis aux trompes de Fallope; il s’agit alors d’une atteinte inflammatoire pelvienne (AIP), qui peut à son tour engendrer une douleur pelvienne chronique, des grossesses ectopiques et causer l’infertilité. Chez l’homme, la chlamydia peut causer une inflammation des testicules, de la prostate et du scrotum. Dans de rares cas, elle peut également rendre infertile.

La syphilis est une maladie sexuellement transmissible, très contagieuse, due à la bactérie Treponema pallidum. La maladie se manifeste d'abord par un chancre au niveau des organes génitaux, puis par des atteintes des nerfs et des viscères, parfois plusieurs années après la contamination.La syphilis est une infection bactérienne responsable de lésions de la peau et des muqueuses pouvant toucher de nombreux organes.

La première phase se caractérise par l'apparition d'un chancre : lésion rosée, indolore, non inflammatoire, propre, bien limitée devenant dure, laissant sortir un liquide clair. Il est localisé : Au niveau des organes génitaux : gland, peau des testicules, grandes lèvres, clitoris, paroi du vagin, col utérin ; Mais peut aussi être extra-génital : lèvres, langue, amygdale, anus et peut donc passer inaperçu. Des ganglions durs et indolores sont perçus dans la zone du chancre.

La bactérie est responsable de manifestations variées en particulier cutanées (nombreuses lésions dont certaines sont contagieuses) et au niveau des muqueuses (bouche, langue, vulve, gland, anus). Ces signes cutanés et muqueux sont associés à : De nombreux ganglions palpables indolores ; Une fatigue ; Une température corporelle légèrement augmentée ; Des maux de tête. Méningite, hépatite, atteintes rénales et articulaires sont possibles.

Les salmonelloses sont des maladies provoquées par des entérobactéries du genre Salmonella. La plupart des Salmonella sont hébergées dans l'intestin des animaux vertébrés et sont le plus souvent transmises à l'homme par le biais d'aliments contaminés. En pathologie humaine, les salmonelloses comprennent deux principaux types d'affections : gastro-entérites et fièvres typhoïde et paratyphoïdes.

Les gastro-entérites sont provoquées par des bactéries du genre Salmonella ubiquistes, présentes chez l’homme et les animaux. La durée d’incubation est généralement de 1 à 2 jours et dépend de la dose ingérée, de la santé de l’hôte et des caractéristiques de la souche de Salmonella. Les salmonelloses se manifestent par une fièvre, une diarrhée, des vomissements et des douleurs abdominales. Chez des adultes de condition physique normale, une gastro-entérite disparaît sans traitement après 3 à 5 jours en moyenne. En revanche, une antibiothérapie peut être prescrite chez les personnes âgées, les nourrissons, ou les personnes immuno-déprimées chez lesquels l’infection peut être plus sévère, voire mortelle.

L’incontinence urinaire, soit l’incapacité de contrôler sa vessie, peut avoir un effet dramatique sur la vie d’une personne.L’incontinence n’est pas une maladie.L’incontinence est un symptôme qui témoigne d’autres problèmes physiologiques. Ce problème doit être discuté avec un professionnel de la santé consciencieux et qualifié dans le domaine de l’incontinence.L’incontinence peut être en tout temps guérie, traitée ou contrôlée.

Incontinence fonctionnelle. Certains troubles physiques ou mentaux peuvent empêcher une personne de se rendre à temps aux toilettes. Cette incontinence est fréquente chez les personnes âgées en raison de multiples problèmes de mobilité, comme l’arthrose de la hanche ou du genou, une fracture de la hanche, des séquelles d’un accident vasculaire cérébral, etc. Incontinence totale. Il s’agit d’une incontinence caractérisée par un écoulement continu d’urine, jour et nuit. Les personnes touchées n’ont aucun contrôle volontaire de leur vessie, qui n’est plus capable de jouer son rôle de réservoir d’urine. L’incontinence urinaire totale est le plus souvent la conséquence de lésions physiques survenant, en particulier, en raison d’un accident ou d’une maladie qui atteint la moelle épinière, ou par destruction totale ou partielle du sphincter qui contrôle la sortie de l’urine, à la suite d’une chirurgie de la prostate.

Il s'agit de fuites involontaires d'urines en dehors des mictions. L'incontinence d'effort survient à la toux, à la marche, lors du rire, en portant des charges lourdes, en éternuant. L'incontinence par impériosité survient en dehors des efforts, y compris la nuit. Elle s'accompagne souvent de besoins urgents qui, lorsqu'ils ne sont pas assouvis à temps, se transforment en fuites. La personne n'a souvent pas le temps d'arriver aux toilettes.

Communément appelé crise cardiaque, l'infarctus du myocarde est déclenché par l'obstruction de l'artère coronaire qui entraîne la destruction partielle du muscle cardiaque.

Le syndrome de Turner est dû à l’absence complète ou partielle d’un des deux chromosomes X chez la femme. Il entraîne le plus souvent une petite taille et un défaut de fonctionnement des ovaires.

Les manifestations du syndrome de Turner sont très variables d’une personne à l’autre, mais dans la plupart des cas les symptômes récurrents sont : Une petite taille dans l’enfance (la taille adulte varie sans traitement de 142 à 147 cm) ; Un défaut de fonctionnement des ovaires remplacées par une bandelette nacrée fibreuse (visible par coelioscopie) ; Une infertilité à l’âge adulte. Ensuite, en fonction de l'âge, certains signes vont être révélateurs : In utero sur un caryotype fait en raison de l'âge avancé de la mère ou d'anomalies échographiques ; En période néonatale devant un lymphoedème congénital localisé sur le dos des pieds et des mains, remontant parfois sur les jambes et les avant-bras. Cet œdème se résorbe et laisse place à une peau mobile, trop lâche ; Dans l'enfance devant une petite taille ; À l'âge pubertaire devant une absence de développement des seins ou une absence de règles ; À tout âge devant une cardiopathie. Certaines anomalies morphologiques sont évocatrices : Un visage un peu rond ; Des palmures du cou rejoignant les épaules ; De nombreux naevi sur la peau ; Un thorax bombé en bouclier élargi avec des mamelons hypoplasiques très écartés.

La détérioration des muscles du plancher pelvien ou du sphincter anal causée par le vieillissement peut entraîner l’incontinence. On définit par incontinence fécale la perte incontrôlée de selles et/ou de gaz dans des conditions socialement inadaptées. Il peut s’agir d’une situation normale et même valorisante chez le nourrisson, témoin de difficultés relationnelles importantes ou de problèmes psychologique chez le grand enfant (encoprésie) mais c’est souvent vécu comme dégradant par les personnes adultes qui en souffrent.

Parmi les autres facteurs de risque figurent certains traumatismes ou actes chirurgicaux au niveau du sphincter. Mais l'incontinence peut aussi résulter de certaines pathologies neurologiques (accidents vasculaires cérébraux, diabète, sclérose en plaques...), de certaines chirurgies anales (hémorroïdectomie) ou de malformations congénitales dominées par les imperforations anales. L'incontinence fécale peut également accompagner un prolapsus du rectum ou être le symptôme d'une autre maladie (cancer, tumeur...).

l n’existe pas une cause définie responsable des troubles de la continence mais souvent plusieurs facteurs qui contribuent aux accidents d’incontinence. En cela l’incontinence est un symptôme (une plainte) et non une maladie. Elle peut survenir lorsqu’il existe des troubles importants du transit (diarrhées fortes par exemple) même chez des personnes qui ont une bonne fonction anale. Elle peut être liée à une diminution des capacités de réservoir du colon et surtout du rectum à la suite d’un processus d’inflammation ou d’autre anomalie de la paroi intestinale. Le plus souvent, l’incontinence est en rapport avec une insuffisance de la fonction de l’anus. Celui-ci est peu tonique ou se contracte mal. Ce défaut peut être lié à une plaie ou une déchirure passée des sphincters de l’anus ou à des troubles de la commande nerveuse de ces muscles. On retient comme facteur habituellement responsable de ces mécanismes, les évènements chirurgicaux qui ont porté sur l’anus (chirurgie des hémorroïdes des fistules ou de la fissure anale), les complications de l’accouchement et les traumatismes indirects des nerfs du petit bassin et du périnée (efforts importants de poussée chez des personnes constipées chroniques, accouchements difficiles…..). Vous trouverez des informations plus précises et plus complètes en consultant les fiches « continence et défécation » d’une part, « incontinence après accouchement » d’autre part.

La méningite est une inflammation des méninges, des membranes qui entourent notre cerveau et la moelle épinière. Le plus souvent, elle est causée par un virus. Ces méningites virales sont le plus souvent bénignes. Mais parfois, c'est une bactérie qui en est à l'origine. La méningite bactérienne est alors beaucoup plus grave, pouvant entraîner le décès ou d'importantes séquelles. Elles nécessitent un traitement en urgence de la personne infectée et parfois de son entourage. Plusieurs vaccins permettent de lutter contre ces maladies infectieuses.

Principaux faits La méningite à méningocoques est une forme de méningite bactérienne, une grave infection des fines membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. La méningite à méningocoques est associée à un fort taux de létalité (jusqu’à 50% lorsqu’elle n’est pas traitée) et à une fréquence élevée (supérieure à 10%) des séquelles sévères. Le traitement antibiotique précoce est la principale mesure disponible pour sauver des vies et réduire les complications. La méningite à méningocoques est observée partout dans le monde, mais c’est dans la ceinture de la méningite, qui s’étend en Afrique subsaharienne du Sénégal à l’ouest jusqu’à l’Éthiopie à l’est, que le fardeau de la maladie est le plus lourd. Environ 30 000 cas sont encore signalés chaque année dans cette zone. Des vaccins ciblant spécifiquement certains sérogroupes sont utilisés en prévention (vaccination systématique) et en réponse aux flambées épidémiques (vaccination réactive rapide). Depuis qu’un vaccin antiméningococcique conjugué A a été lancé en 2010 au moyen de campagnes massives de vaccination préventive dans la ceinture de la méningite, la part que représente le sérogroupe A a fortement reculé. La méningite à méningocoques est une forme de méningite bactérienne, une grave infection des méninges qui affecte la membrane du cerveau. Elle peut causer de graves lésions cérébrales et se révèle mortelle dans 50% des cas si elle n'est pas traitée. Différentes bactéries peuvent causer une méningite. Neisseria meningitidis est la plus susceptible de provoquer des épidémies importantes.

Les symptômes les plus fréquents sont: raideur de la nuque, fièvre élevée, photophobie, état confusionnel, céphalées et vomissements. Même lorsque la maladie est diagnostiquée très tôt et qu’un traitement approprié est institué, entre 5 et 10% des malades décèdent, en général dans les 24 à 48 heures qui suivent l’apparition des symptômes. La méningite bactérienne peut entraîner des lésions cérébrales, une perte auditive ou des troubles de l’apprentissage chez 10 à 20% des survivants. La septicémie méningococcique est une forme plus rare mais plus grave (souvent mortelle) de méningococcie qui se caractérise par une éruption hémorragique et un collapsus circulatoire rapide.

La dracunculose, autrefois filariose de Médine, est une maladie parasitaire causée par un ver parasite appelé communément ver de Guinée, ou Dracunculus medinensis. Elle fait partie des maladies tropicales négligées. La larve du parasite est présente dans des crustacés microscopiques, les Cyclops, vivant dans l’eau stagnante. La contamination humaine se fait par ingestion d'eau contaminée. Devenu adulte, le ver filiforme se déplace dans les tissus sous-cutanés vers les extrémités inférieures du corps. Il perce la peau pour pondre ses embryons au contact de l'eau.

Elle est à l’origine d’une ulcération douloureuse, enflammée et d’une arthrite invalidante. La contamination se fait en buvant de l’eau contaminée par de minuscules crustacés infectés par ce nématode. Après l’accouplement, les vers femelles migrent vers la peau et créent une vésicule, généralement sur la partie inférieure des jambes ou les pieds, avec un pourtour boursouflé, rouge et douloureux, ainsi qu’éventuellement, une atteinte des articulations à proximité de la vésicule. Le diagnostic est fait par la découverte du ver au niveau de cette vésicule. Les mesures préventives de cette maladie consistent à boire de l’eau filtrée, bouillie ou traitée par le chlore. Le ver est retiré de l’organisme en l’enroulant lentement autour d’un bâton ou par voie chirurgicale.

Les symptômes de la dracunculose apparaissent quand le ver commence à percer la peau. Une vésicule se forme à l’endroit où se trouve le ver. La partie cutanée entourant cette vésicule démange, brûle et est enflammée (gonflée, rouge et douloureuse). Les substances libérées par le ver peuvent être responsables d’une réaction allergique, pouvant provoquer des difficultés respiratoires, des vomissements, une éruption prurigineuse, et une douleur invalidante. Rapidement la vésicule se rompt et le ver devient visible. Le ver quitte ensuite le corps qu’il infectait, et les symptômes disparaissent. Généralement, la vésicule cicatrise après la sortie du ver adulte de l’organisme. Toutefois, dans environ 50 % des cas, des infections bactériennes se développent autour de la perforation de la peau. Parfois, les articulations et tendons à proximité de la vésicule sont atteints, ce qui provoque une douleur articulaire et d’autres symptômes d’arthrite.

Une gastro-entérite est une inflammation du système digestif pouvant entraîner de la nausée, des vomissements, des crampes abdominales, des flatulences et de la diarrhée, ainsi que de la déshydratation, de la fièvre et des céphalées (maux de tête). La diarrhée s'accompagne souvent de vomissements et de poussées de fièvre, mais les symptômes varient en fonction des individus. En effet, certains se contentent de vomir, d'autres n'ont aucun symptôme, et certains n'ont que la diarrhée. Si elle est trop importante, elle peut mener à une déshydratation de l'organisme. Si la diarrhée perdure, elle peut laisser des séquelles sur la paroi intestinale, menant à une pathologie appelée syndrome de malabsorption. La gastro-entérite peut être d'origine bactérienne, c'est-à-dire due à la consommation d'eau ou de nourriture contaminée par des bactéries, telles que les colibacilles présents dans les selles. Des symptômes de gastro-entérite peuvent aussi être dus à des parasites internes, protozoaires ou amibes pathogènes, tel qu'Entamoeba histolytica provoquant la dysenterie amibienne ou amibiase généralement due à des installations sanitaires absentes ou inadéquates.

Les symptômes habituels de la gastro-entérite sont des nausées, la perte d'appétit, crampes abdominales et vomissements qui apparaissent brutalement, de la diarrhée, de la fièvre et des céphalées (maux de tête). Plus rarement, des vertiges et une hypotension peuvent accompagner les symptômes, sans doute liés à la déshydratation et à la fatigue. Les symptômes communément associés à la gastro-entérite, c'est-à-dire principalement les vomissements et la diarrhée, peuvent également être signes d'un empoisonnement (fruits de mer, champignons toxiques) ou d'infections systémiques (pneumonie, septicémie, etc.).

Les autres symptômes de la gastroentérite peuvent être: des douleurs abdominales, des nausées, des maux de tête et des courbatures. Ainsi que, dans de rares cas, de la fièvre. Selon l’agent pathogène ou l’état de la patiente ou du patient, la gastroentérite peut également évoluer à bas bruit, si bien qu’aucun symptôme ne se manifeste.

Ulcération:L’ulcération, plus profonde, intéresse le derme moyen et profond avec des risques de cicatrices. Chancre:Le nom de chancre est réservé à une érosion ou ulcération de nature infectieuse provoquée par la pénétration d’un micro-organisme ou bacille spécifique (tréponème, bacille de Ducrey).. Les aphtes: Ce sont des ulcérations parfois profondes et nécrotiques de petites tailles, uniques ou multiples, à fond jaune cerné d’un bord rouge, non indurés, évoluant en huit à dix jours, fréquentes sur la muqueuse buccale, plus rares sur les muqueuses génitales. l’aphtose idiopatique bénigne est la forme la plus fréquente. le caractère bipolaire d’une aphtose (oro-génitale) impose de rechercher des éléments suggestifs de maladie de Behçet : ( pseudofolliculites cutanées, hypersensibilité aux points d’injection, uvéite antérieure, atteinte neurologique ou articulaire, phlébite superficielle, terrain génétique, HLA B5 ou origine ethnique.

Un ulcère génital pourrait fournir un point d'entrée au virus du VIH quand une personne séronégative atteinte d'un ulcère a des rapports sexuels non protégés avec une personne infectée par le VIH. Le traitement de la condition à l'origine de l'ulcère génital permettrait la guérison de l'ulcère et réduirait donc les risques de contracter le VIH.

L’érosion et l’ulcération sont des lésions élémentaires de diagnostic clinique et de causes très diverses. L’aphte est une forme la plus fréquente d’ulcération buccale caractérisée par son fond jaunâtre et son halo inflammatoire rouge. Une ulcération buccale chronique et indolore doit faire éliminer un carcinome épidermoïde. L’herpès génital est une cause fréquente d’érosion génitale. Une ulcération ou une érosion génitale récente doit faire chercher une maladie sexuellement transmissible en premier lieu la syphilis.

La piqûre de scorpion ne peut pas passer inaperçue car elle est généralement très douloureuse, et l'animal aussitôt repéré. Elle peut dans certains cas être mortelle. La morsure est douloureuse et entraîne parfois un engourdissement ou des fourmillements autour de la zone de la morsure. Des symptômes plus graves sont fréquents chez les enfants et comprennent :Mouvements anormaux de la tête, des yeux et du cou,Production importante de salive,Sueurs,surexcitation.Certaines personnes présentent des contractions musculaires involontaires graves et des mouvements saccadés des muscles, ainsi qu’une hypertension artérielle très élevée. La respiration peut devenir difficile.

Les SIGNES sont: Sueurs,Diarrhées,Malaise,Pieds et mains froides,Douleur très importante au niveau de la piqûre,Sensation d'engourdissement de la zone piquée. La zone piquée, surtout aux extrémités peut se nécroser (mourir), ce qui peut nécessiter une intervention chirurgicale ultérieure

La rage est une encéphalite virale grave touchant principalement les mammifères. Après apparition des symptômes, elle est mortelle dans la quasi-totalité des cas. Cette infection est hautement contagieuse par morsure et transmissible de l'animal à l'Homme. Le virus de la rage (genre Lyssavirus) est présent dans la salive de l’animal (chien, animal sauvage...) en fin de maladie. La transmission survient le plus souvent après la morsure par un animal contaminé, par griffure ou encore léchage sur la peau excoriée ou sur une muqueuse. La contamination d’homme à homme est exceptionnelle (transplantations d’organes, transmission de la mère au fœtus).La rage est une maladie infectieuse d’origine virale qui est presque toujours mortelle une fois que les symptômes cliniques sont apparus.

Le traitement préventif de la rage suite à une exposition commence par un traitement non spécifique : nettoyage des plaies, antisepsie (une antibiothérapie et un contrôle de l’immunité antitétanique sont également recommandés suite à une morsure). La prophylaxie post-exposition en elle-même, comprend une vaccination, accompagnée d'une sérothérapie antirabique dans certains cas. Le traitement doit être effectué le plus rapidement possible après exposition, avant l’apparition des premiers symptômes qui signe une évolution inexorablement fatale. Cette prophylaxie consiste en 4 ou 5 injections intramusculaires de vaccin réparties sur un mois et elle est bien tolérée. Dans de plus en plus de pays (endémiques), la voie intradermale est considérée bioéquivalente.

Éliminer la rage chez le chien La rage est une maladie à prévention vaccinale. La vaccination des chiens est la stratégie la plus efficace et la plus rentable pour éviter la rage chez l’homme. La vaccination des chiens permet de réduire le nombre des décès imputables à la rage mais aussi le besoin d’une prophylaxie postexposition dans le cadre des soins aux patients mordus par des chiens. Sensibiliser à la rage et prévention des morsures de chien Informer adultes et enfants sur le comportement des chiens et la manière de prévenir les morsures, est une composante essentielle de tout programme de vaccination antirabique et peut faire baisser l’incidence de la rage chez l’homme comme la charge financière du traitement des morsures. Améliorer les connaissances en matière de prévention et de lutte contre la rage des communautés signifie informer aussi sur les responsabilités des propriétaires d’animaux de compagnie et sur les soins à dispenser immédiatement après une morsure. La participation et l'engagement des communautés dans ces programmes permettent que les principaux messages d'information soient mieux compris et mieux diffuser.

Principaux faits La rage est une maladie d’origine virale, qui peut être évitée grâce à la vaccination et qui touche plus de 150 pays et territoires. Les chiens sont principalement à l’origine des cas mortels de rage humaine et représentent jusqu’à 99% des cas de transmission à l’homme. Il est possible d’interrompre la transmission en vaccinant les chiens et en évitant les morsures de chien. L’infection tue des dizaines de milliers de personnes chaque année, principalement en Asie et en Afrique. Les enfants de moins de 15 ans représentent 40% des personnes mordues par un animal pour lequel il existe une suspicion de rage. Le nettoyage immédiat et soigneux de la plaie à l’eau et au savon après le contact avec un animal suspect est essentiel et il peut sauver la vie. L’OMS dirige la collaboration « Tous unis contre la rage » afin de ramener à zéro le nombre des décès humains dus à la rage d’ici à 2030. La rage est une maladie infectieuse d’origine virale qui est presque toujours mortelle une fois que les symptômes cliniques sont apparus. Dans une proportion allant jusqu’à 99% des cas chez l’homme, elle est transmise par des chiens domestiques, mais le virus peut infecter les animaux domestiques et les animaux sauvages. Il est transmis à l’homme en général par la salive des animaux infectés lors d’une morsure ou d’une égratignure. La rage est présente sur tous les continents sauf l’Antarctique mais plus de 95% des cas humains mortels surviennent en Asie et en Afrique. La rage fait partie des maladies tropicales négligées touchant surtout les populations pauvres et vulnérables vivant en milieu rural isolé. Bien qu’il existe des vaccins et des immunoglobulines efficaces pour l’homme, ces produits ne sont pas facilement disponibles ou accessibles pour ceux qui en ont besoin. Dans le monde, les décès dus à la rage sont rarement notifiés et les enfants de 5 à 14 ans en sont les fréquentes victimes. Le traitement après une exposition, alors que le coût de la prophylaxie postexposition (PPE) est de 40 dollars (US $) en Afrique et de 49 dollars en Asie, peut représenter une charge financière catastrophique pour les familles touchées, dont les revenus quotidiens moyens tournent autour de 1-2 dollars par personne. Chaque année, plus de 29 millions de personnes sont vaccinées après avoir été mordues. On estime qu’on évite ainsi des centaines de milliers de décès par an imputables à la rage. Prévention Éliminer la rage chez le chien La rage est une maladie à prévention vaccinale. La vaccination des chiens est la stratégie la plus efficace et la plus rentable pour éviter la rage chez l’homme. La vaccination des chiens permet de réduire le nombre des décès imputables à la rage mais aussi le besoin d’une prophylaxie postexposition dans le cadre des soins aux patients mordus par des chiens. Sensibiliser à la rage et prévention des morsures de chien Informer adultes et enfants sur le comportement des chiens et la manière de prévenir les morsures, est une composante essentielle de tout programme de vaccination antirabique et peut faire baisser l’incidence de la rage chez l’homme comme la charge financière du traitement des morsures. Améliorer les connaissances en matière de prévention et de lutte contre la rage des communautés signifie informer aussi sur les responsabilités des propriétaires d’animaux de compagnie et sur les soins à dispenser immédiatement après une morsure. La participation et l'engagement des communautés dans ces programmes permettent que les principaux messages d'information soient mieux compris et mieux diffuser. Vaccination préventive chez l'homme Il existe des vaccins antirabiques à utiliser avant une éventuelle exposition. Ils sont recommandés pour ceux qui exercent certaines professions à haut risque, comme les personnels des laboratoires manipulant des virus rabiques ou apparentés (lyssavirus) vivants, ou encore certaines personnes (celles qui sont chargées de la lutte contre les zoonoses ou les gardes forestiers) dont les activités personnelles ou professionnelles peuvent les amener en contact direct avec des chauves-souris, des carnivores ou d’autres mammifères susceptibles d’être infectés. La vaccination préventive est également recommandée aux voyageurs se rendant dans des zones isolées où la rage est présente et qui prévoient de passer beaucoup de temps à l’extérieur en pratiquant des activités telles que la spéléologie ou l’escalade en montagne. Les expatriés ou les voyageurs amenés à faire de longs séjours dans des zones à haut risque doivent être vaccinés si l’accès aux produits biologiques permettant de prévenir la rage humaine est limité. Enfin, on envisagera aussi la vaccination pour les enfants vivant ou allant dans des zones reculées à haut risque. En jouant avec les animaux, ils peuvent être mordus plus grièvement ou ne pas signaler qu’ils l’ont été.

La variole ou petite vérole était une maladie infectieuse d'origine virale, très contagieuse et épidémique, due à un poxvirus.La variole est une affection contagieuse aiguë, causée par le virus variolique. Elle se transmet d’un individu à l’autre par des particules en suspension ou des gouttelettes provenant des personnes infectées qui présentent les symptômes de la maladie. Les symptômes apparaissent 12 à 14 jours après l’infection et sont notamment de la fièvre, des malaises, des maux de tête, un état de prostration, de graves douleurs dorsales, et parfois des douleurs abdominales et des vomissements. Après 2 à 3 jours, la température corporelle s’abaisse et une éruption cutanée apparaît d’abord sur le visage, les mains et les avant-bras, puis sur le tronc.

La variole comme agent de guerre biologique: Durant le siège de Fort Pitt, au cours des guerres intercoloniales (1754–1763), les Britanniques se proposèrent d’utiliser la variole contre leurs adversaires indiens. S’il n’est pas établi que ce dessein fut avalisé officiellement, un certain William Trent, négociant local, écrivit le 24 juin 1763 qu’« en signe d’égard pour eux (= les émissaires des assaillants indiens), nous leur donnâmes deux couvertures et un mouchoir provenant d’un hôpital de varioleux. J’espère que cela aura l’effet désiré » Jeffery Amherst aurait également évoqué cette forme d'empoisonnement collectif, contre les Indiens Delaware. Il a également été affirmé que la variole fut utilisée comme arme pendant la Guerre d'indépendance des États-Unis (1775–1783) Selon une théorie exposée dans Journal of Australian Studies (JAS) par un chercheur indépendant, des troupes d’infanterie de marine britanniques utilisèrent en 1789 la variole contre des tribus aborigènes en Nouvelle-Galles-du-Sud

Au stade pré-éruptif, peuvent se discuter une grippe, une méningite, et diverses fièvres tropicales (paludisme, arboviroses…). Au début de l'éruption, le diagnostic différentiel doit être fait avec la varicelle. Dans le cas de la variole, la fièvre précède de quelques jours l’éruption alors que pour la varicelle, la fièvre est concomitante de l'éruption. Dans la varicelle, les lésions se font en plusieurs poussées successives, il peut y avoir en même temps les quatre types de lésions, d'âges différents dans un même territoire. L'apparition des croûtes dans la varicelle est plus rapide, les éléments déjà crouteux coexistant avec des éléments jeunes. La distribution des lésions dans la varicelle est variable et désordonnée, elle n'est pas centrifuge comme dans la variole. Les vésicules de la varicelle sont superficielles, alors que celles de la variole sont enchâssées (implantées dans le derme).

La peste est une zoonose bactérienne due à Yersinia pestis, que l’on trouve habituellement chez les petits mammifères et les puces qui les parasitent.Les sujets infectés par Y. pestis présentent souvent des symptômes après une période d’incubation de 1 à 7 jours. Il existe 2 formes cliniques principales: la peste bubonique et la peste pulmonaire. La première est la plus courante et se caractérise par une tuméfaction douloureuse des ganglions lymphatiques, les «bubons». La peste se transmet de l’animal à l’homme par la piqûre de puces infectées, par contact direct avec des tissus infectés et par inhalation de gouttelettes respiratoires infectées.

La peste est une zoonose bactérienne due à Yersinia pestis, que l’on trouve habituellement chez les petits mammifères et les puces qui les parasitent. Les sujets infectés par Y. pestis présentent souvent des symptômes après une période d’incubation de 1 à 7 jours. Il existe 2 formes cliniques principales: la peste bubonique et la peste pulmonaire. La première est la plus courante et se caractérise par une tuméfaction douloureuse des ganglions lymphatiques, les «bubons». La peste se transmet de l’animal à l’homme par la piqûre de puces infectées, par contact direct avec des tissus infectés et par inhalation de gouttelettes respiratoires infectées. La peste peut être très grave chez l’être humain, avec un taux de létalité de 30% à 60% pour la forme bubonique et elle est presque toujours mortelle dans sa forme pulmonaire en l’absence de traitement. Le traitement antibiotique étant efficace contre la bactérie responsable de la peste, un diagnostic et un traitement précoces peuvent sauver des vies. De 2010 à 2015, on a enregistré 3248 cas de peste dans le monde, dont 584 mortels. Les 3 principaux pays d’endémie actuellement sont Madagascar, la République démocratique du Congo et le Pérou. La peste est une zoonose bactérienne, due à Yersinia pestis, que l’on trouve habituellement chez les petits mammifères et les puces qui les parasitent. Elle se transmet d’un animal à l’autre par les puces. L’être humain peut être infecté: par les piqûres de puces vecteurs infectées; par contact non protégé avec des liquides corporels infectieux; ou par inhalation de gouttelettes respiratoires/de petites particules venant d’un patient atteint de peste pulmonaire. Cette maladie est très grave chez l’homme, notamment pour les formes septicémique (infection systémique causée par la circulation d’une bactérie dans le sang) et pulmonaire, avec un taux de létalité de 30% à 100% en l’absence de traitement. Sauf si elle est traitée rapidement, la peste pulmonaire est toujours mortelle; elle est particulièrement contagieuse et elle peut déclencher de graves épidémies par transmission d’une personne à l’autre du fait des gouttelettes en suspension dans l’air.

Forme la plus fréquente, la peste bubonique fait suite à la piqûre de la puce. La peste peut se déclarer d'abord chez les rongeurs qui meurent en grand nombre. Les puces perdant leur hôte recherchent d'autres sources de sang, et contaminent l'homme et les animaux domestiques par piqûre. Après une incubation de moins d’une semaine, apparaît brutalement un état septique avec fièvre élevée sans dissociation de pouls, frissons, vertiges, sensation de malaise. Le bubon apparaît vers le 2e jour (visible à l'œil nu) après le début fébrile, mais il peut être détecté dès les premières heures par la palpation. C'est une adénopathie (ou ganglion augmenté de volume), satellite du territoire de drainage de la piqûre de l’ectoparasite. Les aires ganglionnaires le plus souvent touchées sont l’aire inguinale (pli de l'aine) ou crurale (haut de la cuisse), plus rarement axillaire voire cervicale. Il est d'abord sensible, inflammatoire, puis de plus en plus douloureux à mesure qu'il grossit. Des signes de déshydratation et de défaillance neurologique vont accélérer l'évolution de la maladie vers une mort en moins de sept jours en l'absence de traitement efficace. On estime entre 20 et 40 % le nombre de malades qui vont guérir spontanément après un temps de convalescence assez long.

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