Autisme (Syndrome d'Asperger)

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Autisme (Syndrome d'Asperger)

AUTRE.

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Les enfants atteints d’autisme ont généralement des problèmes dans trois secteurs cruciaux du développement : les interactions sociales, le langage et la communication et le comportement. La sévérité des symptômes varie grandement entre les enfants. Un enfant atteint d’autisme sévère démontre une inhabileté totale à communiquer ou à interagir avec les autres.

Au niveau des habiletés sociales Une difficulté à faire des contacts visuels ou à comprendre les expressions faciales. Une difficulté à décoder les expressions émotionnelles (savoir si quelqu'un est triste) et une difficulté à interpréter les intentions des autres. Une difficulté à exprimer ses émotions, son ressenti (il est parfois difficile pour l'entourage de savoir si l'enfant a mal par exemple). Une absence de réponse lorsqu’on l’appelle par son nom. Une préférence à jouer seul, à se retirer dans son monde, une incapacité à se faire des amis de son âge. Une incapacité à jouer à des jeux symboliques (imaginatifs, à faire semblant). Une résistance aux câlins ou à se faire prendre.

Au niveau du langage et de la communication L’enfant commence à parler plus tard que 2 ans. L’apparition d’autres retards de développement vers 30 mois. La perte des mots ou des phrases déjà acquis. L’enfant ne regarde pas son interlocuteur lorsqu’il s’adresse à quelqu’un. Une incapacité à amorcer ou à soutenir une conversation. L’enfant parle avec un rythme ou une tonalité anormale (une voix chantante ou « mécanique »). L’enfant peut répéter des mots mais n’en comprend pas le sens.

Au niveau du comportement Une tendance à effectuer des mouvements répétitifs (appelés stéréotypies) comme se bercer, taper des mains ou tourner sur lui-même. Une dépendance excessive par rapport à des routines ou à des rituels particuliers. Une hypersensibilité ou une hyposensibilité à la lumière, aux sons, au toucher, à certaines textures ou une insensibilité à la douleur. Cette particularité pourrait être expliquée par un trouble du traitement de l'information sensorielle. Une fascination pour certaines parties d’un objet, par exemple une roue qui tourne sur un jouet. L’enfant bouge continuellement. L'enfant ne cherche pas à partager ses intérêts avec les autres. Des crises de colères, des gestes agressifs dirigés contre soi (auto-agressivité) et/ou dirigés vers autrui (hétéro-agressivité).

Les personnes atteintes d’autisme semblent peu accessibles aux autres. Elles établissent difficilement les contacts nécessaires à la construction d’une relation interpersonnelle, en particulier les contacts visuels. Le plus souvent, elles ne répondent pas lorsqu’on les appelle. Elles sourient très rarement et semblent ne pas comprendre les sentiments et les émotions des autres. Les troubles de la communication associés à l’autisme touchent à la fois le langage et la communication non verbale. Une importante proportion – mais pas une majorité – des personnes atteintes de TSA présente des troubles du langage : répétition incessante des mêmes phrases, modulation et formulations inhabituelles, non utilisation de termes abstraits, etc. Une partie d'entre eux ne parle pas du tout. Au total, beaucoup d'autistes peinent à entrer dans un dialogue. Par ailleurs, ils ne comprennent et n’utilisent pas les éléments de communication non verbale tels que les gestes, les expressions du visage, le regard ou le ton de la voix. Les personnes atteintes d’autisme ont souvent des comportements répétitifs (balancements du corps, battements des mains, tournoiements …), auto-agressifs (se mordre les mains, se cogner la tête…) ou inappropriés (pleurer ou rire sans raison apparente…). Elles s’attachent souvent à des objets qu’elles utilisent de manière détournée, par exemple en les alignant ou en les faisant tourner inlassablement. En général, elles tolèrent mal le changement (de lieux, d’emplois du temps, de vêtements, d'alimentation …). Une situation imprévisible peut provoquer une réaction d’angoisse ou de panique, de colère ou d’agressivité. Ces personnes qui semblent souvent indifférentes aux monde extérieur peuvent donc, de manière paradoxale, y être extrêmement sensibles: la lumière, le contact physique ou certaines odeurs peuvent déclencher des réactions de rejet très fortes.

L’autisme et les autres TSA s’accompagnent souvent de troubles du sommeil, de problèmes psychiatriques (dépression, anxiété), de troubles du développement (trouble de l'apprentissage ou de l’attention/hyperactivité). Près d'un autiste sur cinq souffre également d’épilepsie.

Ces troubles rassemblent un ensemble de conditions caractérisées par : des altérations des interactions sociales, des problèmes de communication (langage et communication non verbale), des troubles du comportement correspondant à un répertoire d’intérêts et d’activités restreint, stéréotypé et répétitif, des réactions sensorielles inhabituelles. Autant de particularités souvent à l'origine de difficultés d’apprentissage et d'insertion sociale.

L’autisme se manifeste le plus souvent durant la petite enfance, avant l’âge de trois ans, puis persiste tout au long de la vie

L'autisme et les autres TSA sont liés à des anomalies très précoces – d'origine anténatale – du neurodéveloppement. L'imagerie médicale, entre autres techniques, a mis en évidence chez ces personnes des défauts de mise en place et d'organisation de certains réseaux cérébraux spécialisés, dédiés à la communication sociale et à la modulation du comportement en fonction de l'environnement et de ses changements. La biologie moléculaire a pour sa part identifié plusieurs centaines de gènes dont l’altération semble conduire à une plus grande susceptibilité à l’autisme. Ces gènes sont impliqués dans des processus biologiques divers, mais nombre d’entre eux participent précisément à la formation du système nerveux et des connexions synaptiques, ainsi qu'à la synthèse de substances chimiques indispensables au bon fonctionnement du cerveau. Il est désormais bien établi qu'il s'agit de maladies d'origine multifactorielle, avec cependant une forte composante génétique. Etre un garçon et présenter des antécédents familiaux sont d'ailleurs deux facteurs de risque reconnus. Cela n'exclut pas l'intervention de facteurs environnementaux – neuroinflammation, virus, toxiques ... – durant la grossesse, mais leur nature exacte n'est pas connue actuellement. La naissance prématurée constitue un autre facteur de risque reconnu et important.

Le sexe : l’autisme semble affecter plus fréquemment les garçons que les filles (4 garçons pour 1 fille).

Il n’y a pas de moyen de prévenir l’apparition de l’autisme .Les traitements, lorsque débutés en bas âge peuvent améliorer le langage et les habiletés sociales des enfants. Cependant, différents traitements sont parfois nécessaires avant de déterminer quelles combinaisons de thérapies sont les plus adéquates pour chaque enfant.

En revanche, contrairement à une idée répandue, l'autisme n'est pas systématiquement associé à un retard intellectuel. Le syndrome d'Asperger, par exemple, est un TSA associé à un très bon développement intellectuel. Cependant, un tiers des personnes concernées par un TSA présente une déficience intellectuelle, de gravité très variable. Le syndrome autistique peut être observé dans des pathologies génétiques avec handicap intellectuel sévère, comme les retards mentaux.

Bien qu’il n’y ait à l'heure actuelle aucune guérison possible de l’autisme, ni un seul traitement efficace pour l'autisme, une variété de thérapies et d’interventions permettent d’en atténuer les symptômes et d’améliorer les apprentissages. Un diagnostic et des interventions avant l’âge scolaire donnent de meilleurs résultats. Comme le cerveau des jeunes enfants est encore en formation, une intervention précoce donne de meilleures chances aux enfants de développer tout leur potentiel et peut faire une grande différence dans la vie de plusieurs enfants atteints. Cependant, il n’est jamais trop tard pour intervenir et les traitements seront bénéfiques peu importe l’âge des personnes diagnostiquées.

C'est une maladie qui se traduit par une perte de contact avec la réalité exterieure. C'est un trouble du neuro-développement humain caractérisé par des difficultés dans les interactions sociales et la communication, et des comportements et intérêts à caractère restreint, répétitif et stéréotypé. Il fait partie des troubles du spectre de l'autisme (TSA).
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