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Guide de Santé

Le Système de Santé

Organisation

Officiellement,le système national de santé est structuré en trois niveaux et chacun des niveaux dispose de structures administratives, d'infrastructures sanitaires, de structures de dialogue relatives aux fonctions spécifiques comme l'indique le tableau ci-après :

NIVEAUX STRUCTURE ADMINISTRATIVE COMPETENCES STRUCTURE DE SOINS STRUCTURE DE DIALOGUE
CENTRAL Services Centraux du Ministère de la Santé Elaboration des concepts, des politiques et des strategies sanitaires, Coordination et regulation. Hopitaux de reference, generaux, centraux, CHU Centre national de developpement sanitaire
INTERMEDIAIRE Délegation Regionnales Appui techniques aux Districts de santé Hopitaux regionnaux Fond regionnal pour la promotion de la santé
PERIPHERIQUE Service de santé de district Implementation des strategies sanitaires Hopitaux de district, CMA (centre medical d'arrondissement),Centres de Santé COSADI, COGEDI,etc
Au Niveau national

Il est constitué des structures de conception, de coordination et d'encadrement de la politique sanitaire ainsi que des actions de santé d'envergure nationale. L'administration centrale est composée d'un Secrétariat général, autorité de coordination de l'action administrative du Ministère de la Santé, des Directions centrales, des Divisions spécifiques, des Projets et Programmes spécialisés. On retrouve également à ce niveau des institutions d'appui et des établissements de soins de référence. Ces Institutions d'Appui se composent comme suit :

  • La Centrale Nationale d'Approvisionnement en Médicaments Essentiels (CENAME) ;
  • Le Laboratoire National de Contrôle de Médicaments (LANACOME) ;
  • Le Comité National d'Epidémiologie (CNE) ;
  • Le Centre Pasteur du Cameroun (CPC) ;

Les établissements de soins de référence nationale se répartissent en 3 catégories :

  • Première catégorie: les hôpitaux généraux et le CHU ;
  • Deuxième catégorie : les Hôpitaux Centraux , Jamot , Laquintinie;
  • Troisième catégorie : cette catégorie regroupe certaines institutions d'autres ministères, de niveau régional ou encore de type associatif appuyant les activités du Ministère de la santé publique.
Niveau intermédiaire (régional)

Il est constitué de délégations régionales, structures d'appui technique et de coordination pour les districts de santé, des hôpitaux régionaux et assimilés et des structures de formations paramédicales. Chaque région sanitaire compte au moins une structure de formation paramédicale pour former soit des aides-soignants soit des infirmiers. L'approvisionnement en médicament des infrastructures sanitaires est assuré à ce niveau par une structure plus ou moins autonome, le Centre d'Approvisionnement Pharmaceutique Régional (CAPR).

Niveau périphérique (District de santé)

Il comprend plus de 180 Districts de santé . Le District de santé est structuré comme suit:

  • un service de santé de district
  • un réseau d'aires de santé chargé de la couverture en soins de santé de base des populations desservies par ces aires de santé

L'aire de santé constitue une zone bien définie comprenant un ou plusieurs villages ou quartiers, et desservie par une ou plusieurs infrastructures sanitaires (publiques et/ou privées) de base, encore appelées Centre de Santé Intégrés(CSI). La gestion de l'aire de santé repose sur des structures de dialogue (entre prestataires et bénéficiaires de soins), et de participation communautaire en matière de santé.

Sous-secteurs sanitaire au Cameroun

Le secteur Santé s'articule en trois sous-secteurs : public, privé et traditionnel.

Sous-secteur public

Il comprend toutes les structures sanitaires publiques à différents niveaux de la pyramide sanitaire (central, intermédiaire et périphérique), ainsi que les structures sanitaires sous tutelle de d'autres Départements ministériels.

Sous-secteur privé

Il regroupe des structures sanitaires privées (centre de santé, hôpitaux, cliniques, institutions pharmaceutiques) à but non lucratif (confessions religieuses, associations et diverses organisations non gouvernementales) et celles à but lucratif.

Sous-secteur traditionnel

La médecine traditionnelle est une composante à ne pas négliger dans le secteur Santé. Elle n'est pas encore réglementée, d'où l'absence d'une véritable politique nationale en la matière.

Intervenants dans le secteur santé

La mise en oeuvre de la politique nationale de santé implique plusieurs intervenants dont l'Etat, les ménages/communautés, le secteur privé et les partenaires extérieurs. S'agissant de ces derniers, ils interviennent activement dans le secteur de la Santé au Cameroun pour appuyer le Gouvernement dans ses efforts de développement du système de santé et dans le développement et la mise en oeuvre des programmes prioritaires.

  • Performances du système de santé
  • Ressources humaines
  • Personnel médical et paramédical

Une estimation faite en 2009, dénombrait dans le secteur public 15 720 agents, toutes professions confondues. En y ajoutant ceux du privé, à savoir les 767 de la Fondation médicale Ad Lucem, les 2 088 du Conseil des églises protestantes, et les 2 668 de l'Organisation catholique, cela fait un total de 21 243 agents, tous statuts confondus. Ces effectifs sont insuffisant pour un pays qui compte une population estimée à quelque 20 millions d'habitants. Au 30 juin 2000, ces ratios personnel/population (Médecin, Personnel médico-sanitaire et chirurgiens dentistes) sont passés respectivement à 1 pour 10 083, 1 pour 2 249 et 1/145 454 pic

Formation du personnel médical

Le Cameroun compte officiellement des Facultés de Médecine et des Sciences Biomédicales dont trois fonctionnelles qui forment des Médecins généralistes et des spécialistes (en Chirurgie, Gynécologie Obstétrique, Santé Publique, Pédiatrie, Médecine Interne, Anesthésie Réanimation, Biologie Clinique, Radiologie, et Anatomie Pathologie) ainsi que des Techniciens supérieurs en soins infirmiers. D'autres personnels sanitaires (infirmiers, aides-soignants, et techniciens de laboratoire) sont formés dans plusieurs écoles paramédicales régionales. Toutefois, d'une manière générale, les écoles de formation du personnel paramédical sont inégalement réparties sur le territoire national, surtout en ce qui concerne les écoles privées ; en effet, on note une école de formation pour 129 751 habitants dans la Région du Sud, contre une école de formation pour 839 750 habitants dans la Région de l'Extrême-Nord.

Ressources infrastructurelles

Le Cameroun dispose d'un nombre important d'infrastructures sanitaires très inégalement réparties entre les régions. Il est à noter que 13 Districts sur les 180 ne disposent pas d'hôpital de district et 412 Aires de Santé sur les 1 549 n'ont pas de centre de santé intégré (CSI) Dans l'ensemble, les structures sanitaires du Cameroun sont vétustes et nécessitent d'être réhabilitées ou tout simplement d'être détruites.

Ressources financières

Les principales sources de financement du Secteur de la Santé sont les suivantes:

  • Budget de l'Etat;
  • Ménages ;
  • Collectivités publiques locales;
  • Pré paiement;
  • Assurance maladie privée;
  • ONGs de santé
  • Financement extérieur.
Le budget de l'état affecté à la santé a toujours été faible, en dessous de 10 % du budget national global, seuil minimal recommandé par l'OMS.

Les services centraux bénéficient de 50 % à 60 % du budget de l'état au détriment des niveaux inférieurs dont l'action concerne les populations les plus nombreuses et les plus démunies. Toutefois, la tendance actuelle est au relèvement du pourcentage de financement au niveau périphérique. Elle devrait se confirmer en vue de contribuer à l'amélioration de l'état de santé de la population rurale.

Les ménages. Chaque ménage camerounais dépense annuellement en moyenne 83 400 FCFA pour les soins de santé. Ces dépenses varient suivant la catégorie socio-économique; ainsi, par personne, elles sont de:

  • 37 400 FCFA dans les ménages aisés;
  • 10 500 FCFA dans les ménages à revenus intermédiaires;
  • 5 900 FCF A dans les ménages pauvres.
    Les dépenses en soins de santé des ménages se répartissent comme suit :
  • pharmacies et autres vendeurs de médicaments : 53,0%;
  • formations privées à but non lucratif : 23,1%;
  • infrastructures sanitaires publiques : 14,6 %;
  • médecine traditionnelle : 7,0 %;
  • cliniques à but lucratif : 2,3%.

Les collectivités publiques locales. Ces collectivités prévoient souvent dans leur budget, une allocation destinée aux secteurs sociaux notamment la santé et l'éducation. Financement par pré paiement. Le système de pré paiement est de plus en plus pratiqué dans un cadre informel. En effet un bon nombre des Camerounais participent aux activités mutualistes allant des cotisations familiales, associations aux tontines et autres, qui prévoient l'assistance en cas de décès, de naissance et dans des rares cas de prise en charge ou d'aide substantielle en cas de maladie. Cependant, le Secteur Santé ne parvient pas encore à mettre à profit cette importante potentialité.

Assurance maladie. Le partage du risque maladie reste encore embryonnaire au Cameroun. Dans ce domaine, on peut citer l'Assurance-maladie (privée) qui couvre moins de 1 % de la population, et quelques mutuelles de santé qui restent encore au stade expérimental. Il faut d'ailleurs noter ici qu'un cadre juridique approprié à cette approche n'est pas encore élaboré.

Le financement extérieur. Grâce à l'aide internationale, le financement du secteur de la Santé est allé croissant . Les soins de santé primaires constituent globalement la principale destination de ce financement, ce qui est conforme à la politique nationale de santé. Le financement des programmes de vaccination et de lutte contre les maladies endémiques, ne représente souvent qu'une partie des fonds disponible, sans que cela ne soit justifié par une amélioration notable et irréversible des indicateurs, surtout comparativement aux pays africains de même niveau de développement.

L'aide internationale représente en moyenne 7 % du financement global du Secteur de la Santé au Cameroun. Son allocation spatiale n'est souvent pas efficiente à cause de l'insuffisance de la coordination des diverses coopérations par le Ministère de la Santé Publique. Equité. Il est difficile de réaliser le principe de l'équité qui est la capacité de garantir l'accessibilité des plus pauvres aux soins de santé de qualité.

Utilisation des ressources. L'organisation et le fonctionnement des infrastructures sanitaires et Services de Santé du Cameroun ne permettent pas d'optimiser l'utilisation des ressources mobilisées pour le secteur santé. Cette situation est due à plusieurs facteurs, notamment :

  • la non hiérarchisation des soins entre les différentes catégories d'infrastructures sanitaires existantes, ce qui entraîne l'inexistence d'une complémentarité tant verticale que horizontale;
  • le faible développement des soins de santé primaires en zone urbaine comparativement aux efforts faits en zone rurale;
  • l'inexistence d'une approche normalisée des soins;
  • la très faible collaboration entre secteurs privé et public de la santé d'une part et entre le secteur médical et les prestataires socio-sanitaires traditionnels d'autre part;
  • le très faible voire l'inexistence d'un système de supervision et de monitoring et d'évaluation des activités à différents niveaux des services de santé et des infrastructures sanitaires;
  • l'inexistence d'un système de contrôle de qualité des soins et services de santé;
  • le faible pouvoir de coordination et de régulation de l'Etat en matière de santé.
Partenariat

La stratégie partenariale du ministère de la Santé publique vise deux objectifs :
- promouvoir et rendre opérationnelle la complémentarité entre tous les acteurs de santé, qu'ils soient des services nationaux (publics ou privés) ou les partenaires internationaux au développement ;
- renforcer la décentralisation du système national de santé afin d'assurer une gestion par objectifs du niveau périphérique

Le ministère de la santé publique collabore avec d'autres départements ministériels sur les plans de la prestation des activités promotionnelles, des soins préventifs, curatifs, et de la gestion des ressources. Pour ce qui est des soins promotionnels, le ministère de la santé collabore principalement avec les ministères en charge des affaires sociales ; de la famille ; de l'agriculture ; des mines, de l'eau et l'énergie ; de l'éducation nationale ; de l'urbanisme, l'habitat, la Ville ; du commerce et de la communication.

Le conseil supérieur de la santé, placé sous la présidence du Premier Ministre, est chargé d'assurer la coordination des différents intervenants en vue de promouvoir la santé sur l'étendue du pays.

En ce qui concerne plus particulièrement les ressources humaines, non seulement le ministère de la Santé est dépendant des autres ministères, mais il existe également un déficit en personnel dû au gel du recrutement pendant la période de crise économique et à la fuite des cerveaux . La résolution de ces problèmes permettra d'améliorer le dialogue avec la communauté et de temporiser la prépondérance de l'administration dans la cogestion des unités sanitaires.

Partenariat international

Il concerne surtout l'appui technique et financier. Dans l'esprit de la déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement, plusieurs partenaires sont ouverts à l'approche sectorielle , pour la mise en oeuvre de la Stratégie Sectorielle de Santé. Il s'agit entre autres de la Banque Mondiale (BM), du Japon, du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), de l'Agence Francaise de Développement (AFD), de la GIZ, du KfW, de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l'UNFPA.

Synthèse sur le système de santé camerounais

De l'état des lieux se dégage un certain nombre de constats sur le secteur de la santé tel qu'organisé actuellement. Les principaux dysfonctionnements sont les suivants.

Faiblesse institutionnelle

Le secteur public est géré de manière administrative et fortement centralisée sans tenir compte des réalités économiques du secteur avec une faiblesse notoire dans l'exécution des crédits inscrits au budget (de l'ordre de 25%).

De plus, les grands problèmes de santé publique, y compris l'organisation des soins de santé primaires, ne sont pas pris en charge de manière satisfaisante ; par ailleurs, du fait de la mise en application parcellaire, tardive, voire de la non application des politiques et stratégies de san té précédemment arrêtées, les réformes ne sont guère formalisées. C'est le cas du recouvrement des coûts dans les hôpitaux publics ; leur organisation et gestion ne sont guère réglementées. Les responsables des hôpitaux les créent et les gèrent à leur guise.

Insuffisance et détérioration des ressources

Marquées par l'état de délabrement du patrimoine public, dont le coût de remise en état peut être estimé à plus de 200 milliards de FCFA ; auquel s'ajoute l'insuffisance qualitative et quantitative des ressources humaines et l'absence d'un système de maintenance des équipements; cette situation explique en partie la faible utilisation des structures sanitaires publiques et la place très importante de l'activité informelle dans le secteur, souvent en violation de la réglementation en vigueur (prestations de soins, distribution des médicaments).

Déficit en matière de régulation et de coordination

Plusieurs textes d'application sont attendus afin de permettre une meilleure régulation du secteur ; à titre d'exemple la Loi-Cadre nécessite beaucoup de textes complémentaires ; il importe de relever ici l'inexistence de l'instance de concertation multisectorielle. D'autres déficits sont flagrants ; il s'agit notamment :

  • des faibles disponibilités et accessibilité en médicaments essentiels de qualité ;
  • de la gestion non normalisée du secteur;
  • du système de référence/contre référence insuffisamment développé ;
  • de la quasi-inexistence de structures chargées du développement et de mise en oeuvre de l'IEC à différents niveaux du système de santé ;
Lourdes charges des ménages

Elles financent directement l'essentiel des activités de santé. Par ailleurs, la plupart des dépenses des ménages pour les soins sont effectuées dans le secteur informel ; aussi les populations utilisent fortement les services des prestataires socio-sanitaires traditionnels de santé.

Divers

En matière de partenariat la collaboration entre les sous-secteurs public et privé de santé est très faible et il n'existe pas un cadre juridique en matière de partenariat dans le secteur santé. En matière de coordination et de régulation il est constaté l'inexistence d'une instance formelle de concertation intra et multisectorielle à différents niveaux de la pyramide sanitaire et le faible exercice du rôle de régulation du secteur santé par les structures étatiques concernées.

Il ressort de l'analyse situationnelle du Secteur Santé au Cameroun, un grand déséquilibre entre l'offre des soins, insuffisante et inefficace et la demande de plus en plus importante et pressante. En fait, les différentes politiques et stratégies élaborées et adoptées ne sont pas régulièrement et rigoureusement suivies, coordonnées, contrôlées et évaluées à tous les niveaux. Par ailleurs, la sensibilité de l'Etat pour la priorité à accorder au secteur de la santé ne s'est pas suffisamment manifestée par une allocation efficience des ressources.

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