Leishmaniose

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Les leishmanies, parasites responsables des leishmanioses, sont transmises à l’homme par la piqûre d’un insecte (le phlébotome). Elles sont injectées au stade dit « promastigote » (possédant un flagelle) à l’hôte mammifère, dont l’homme, à l’occasion d’une piqûre par la femelle phlébotome. Dans le derme, ces leishmanies sont « avalées » par des macrophages et se transforment en « amastigotes » (stade sans flagelle à développement intracellulaire strict). Les cellules qui les hébergent peuvent ensuite se localiser dans différents tissus ou organes et en fonction de facteurs propres à l’hôte et à l’espèce de leishmanie qui provoque les symptômes de la maladie.

La leishmaniose cutanée, le plus souvent bénigne, se caractérise par des lésions ulcérées ou ulcéro-croûteuses, parfois très nombreuses, localisées sur les parties découvertes du corps et qui guérissent en général spontanément en laissant des cicatrices. Selon l’espèce infectante la leishmaniose cutanée peut évoluer vers une forme cutanéo-muqueuse ou cutanée diffuse. La leishmaniose viscérale, la forme la plus grave, se manifeste par de la fièvre, de l’anémie, un amaigrissement, un gonflement du foie et de la rate et des ganglions lymphatiques. Elle est mortelle en l’absence de traitement.

Leishmaniose dermique post-kala-azar (LDPKA) La LDPKA est une séquelle habituelle de la leishmaniose viscérale. Elle se manifeste par une éruption maculaire, papuleuse ou nodulaire localisée sur le visage, la partie supérieure du bras, le tronc et d'autres parties du corps. On rencontre principalement cette forme en Afrique de l'Est et dans le sous-continent indien, où elle peut être respectivement développée par 5-10% des patients atteints du kala-azar. La LDPKA survient généralement 6 mois, un an ou plusieurs années après la guérison apparente du kala-azar, mais elle peut également se déclarer avant. Les personnes qui en sont souffrent sont considérées comme une source potentielle du kala-azar.

Les leishmanioses sont des maladies parasitaires provoquant des affections cutanées ou viscérales très invalidantes, voire mortelles si elles ne sont pas traitées. Elles sont dues à différents parasites du genre Leishmania, transmis par la piqûre d’insectes communément appelés phlébotomes.

Chez les personnes porteuses à la fois de Leishmania et du VIH, les risques de survenue d’une forme clinique de leishmaniose et de rechute, et les taux de mortalité, sont plus élevés. Un traitement antirétroviral permet de ralentir l’évolution de la maladie, de retarder les rechutes et d’allonger la durée de vie des patients co-infectés.

La pauvreté accroît le risque de leishmaniose. Les mauvaises conditions de logement et les insuffisances de l’assainissement domestique (par exemple, absence de système de gestion des déchets, égouts à ciel ouvert) peuvent favoriser le développement des sites de reproduction et de repos des phlébotomes et augmenter les contacts avec l'homme. Les phlébotomes sont attirés par les repas de sang potentiels que leur offrent les logements surpeuplés. Les comportements humains (par exemple, dormir dehors ou à même le sol) sont également susceptibles d'accroître le risque.

Malnutrition: Les régimes alimentaires pauvres en protéines, en fer, en vitamine A et en zinc augmentent la probabilité de voir l'infection évoluer en kala-azar. Mobilité de la population: Les épidémies des deux principales formes de leishmaniose sont souvent associées aux migrations et à l'arrivée de personnes non immunisées dans des zones où il existe déjà des cycles de transmission. L'exposition professionnelle et l'intensification de la déforestation restent des facteurs importants. Changements environnementaux: Plusieurs changements environnementaux peuvent influencer l'incidence de la leishmaniose, dont l'urbanisation et le développement des exploitations agricoles et des zones de peuplement sur les forêts. Changement climatique: Les conditions climatiques jouent sur la leishmaniose et modifient de plusieurs manières l'épidémiologie de la leishmaniose: L'évolution des températures, de la pluviométrie et de l'humidité peut avoir des effets importants sur les vecteurs et les réservoirs en modifiant la distribution et en influant sur les taux de survie et la taille des populations. Même les plus faibles variations de températures peuvent avoir une profonde incidence sur le cycle de développement des promastigotes de Leishmania dans les phlébotomes, et permettre ainsi au parasite de se transmettre là où la maladie n'était pas endémique auparavant. Il est possible que les sécheresses, les famines et les inondations entraînent des déplacements et migrations massives vers les zones de transmission de la leishmaniose et que la malnutrition affaiblisse l’immunité des populations concernées.

Une panoplie de stratégies d'intervention doit être mobilisée pour prévenir et combattre la leishmaniose. La transmission, en effet, s'inscrit dans un système biologique complexe associant l'hôte humain, le parasite, le phlébotome et, parfois, un réservoir animal. Les principales stratégies sont les suivantes : Un diagnostic précoce et un traitement efficace des cas permettent de réduire la prévalence et de prévenir handicaps et décès. La détection précoce et le traitement rapide des cas contribuent à réduire la transmission et à surveiller la propagation et le fardeau de la maladie. Des médicaments très efficaces et sûrs existent aujourd'hui contre la leishmaniose, en particulier contre sa forme viscérale. L’accès à ces médicaments s’est sensiblement amélioré grâce au système de prix négociés de l’OMS et à un programme de dons par l’intermédiaire de l’OMS. La lutte antivectorielle aide à atténuer ou interrompre la transmission de la maladie en s'attaquant aux phlébotomes. Parmi les méthodes utilisées figurent la pulvérisation d'insecticides, les moustiquaires imprégnées d'insecticides, l'aménagement de l'environnement et la protection personnelle. Une surveillance efficace de la maladie est importante afin de détecter rapidement les épidémies et d'agir vite lorsque l'on observe de forts taux de létalité lors des traitements, . La lutte contre les animaux réservoirs est complexe est doit être adaptée à la situation locale. Mobilisation sociale et renforcement des partenariats – il s'agit de mobiliser les communautés et de les informer au moyen d'interventions efficaces visant à modifier les comportements par des stratégies de communication adaptées à la situation locale. Les partenariats et la collaboration avec les différentes parties intéressées et avec les autres programmes de lutte contre les maladies à transmission vectorielle sont essentiels.

Le traitement de la leishmaniose dépend de plusieurs facteurs, parmi lesquels la forme de la maladie, les affections concomitantes, l’espèce parasitaire et la situation géographique. La leishmaniose est une maladie traitable dont on peut guérir, mais qui requiert un système immunitaire compétent, car les médicaments n’arrivent pas éliminer complètement le parasite de l’organisme, d’où le risque de rechute en cas d’immunosuppression. Un traitement complet doit être administré rapidement à tous les patients chez qui la leishmaniose viscérale a été diagnostiquée.

C'est une maladie parasitaire qui affecte les os et les organes vitaux. Elle donne des blessures particulières sur la peau, des lesions comme celles de la lepre qui guerissent et cicatrisent mal, elle peut entrainner une Anemie.
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