Pertes Vaginales (leucorrhees)

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Pertes Vaginales (leucorrhees)

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Une leucorrhée, ou perte blanche, est une perte vaginale plus ou moins abondante, blanche ou teintée, odorante ou non, fluide ou épaisse.

Le vagin est un écosystème dynamique où chaque femme possède de nombreux micro-organismes en équilibre. La flore dominante est le bacille de Döderlein : lactobacille tapissant la muqueuse vaginale. Il transforme le glycogène abondamment contenu dans les cellules vaginales et cervicales grâce à l’imprégnation œstrogénique en acide lactique. Cet acide lactique explique le pH acide du vagin qui est un facteur protecteur de la pullulation microbienne. Cette flore vaginale évolue selon : • l’âge : moins de bacilles de Döderlein avant la puberté et après la ménopause ; • le cycle : les aérobies diminuent avant et après les règles ; • la contraception : en cas de stérilet, on constate une augmentation des anaérobies.

Les agents pathogènes le plus fréquemment rencontrés dans les infections génitales basses (c’est-à-dire limitées à la vulve, au vagin et à la partie externe du col utérin) sont les levures, le Trichomonas et les germes banals. Le diagnostic repose sur l’anamnèse, l’examen clinique avec le spéculum et éventuellement des prélèvements bactériologiques. On recherchera particulièrement les infections sexuellement transmissibles (IST). Il faut savoir faire la distinction entre des leucorrhées physiologiques mais mal vécues par la patiente et des leucorrhées pathologiques dont il faudra chercher et traiter la cause.

Le vagin est maintenu humide par des secretions qui varient selon le cycle menstruel et la grossesse, lorsqu'elles sont anormales, elles constituent un signe de certaines maladies.
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