Noma

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Noma

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Le noma, aussi appelé cancrum oris, débute par une lésion au niveau de la bouche, qui s’étend et détruit rapidement les tissus environnants comme la muqueuse de la bouche, les muscles et même les os de la joue, de la mâchoire, voire du nez. Les tissus gangrénés meurent et tombent, entrainant de graves mutilations du visage. Sans traitement, cette terrible maladie est presque toujours mortelle.

La lésion s’étend autour de la bouche et peut atteindre les lèvres, les joues, les mâchoires, le nez et même la zone orbitale (autour des yeux). La plaie est très profonde, puisque les muscles et les os sont généralement aussi touchés. Les tissus atteints se nécrosent (ils meurent en formant une lésion appelée escarre). Les tissus nécrosés laissent une plaie béante en tombant : c’est à ce stade que la maladie est hautement mortelle.

Il s’agit vraisemblablement d’une infection causée par plusieurs microorganismes. Des bactéries nocives de type spirochète et fusobacterium sont souvent retrouvées dans les lésions, mais de nombreuses autres bactéries comme le staphylocoque doré pourraient aussi être impliquées2. Parallèlement, d’autres facteurs contribuent au développement du noma, en particulier: la malnutrition ; les infections diverses (particulièrement la rougeole, le paludisme et l’infection par le VIH) ; le manque d’hygiène.

Les personnes qui survivent souffrent systématiquement de graves mutilations du visage. Une majorité d’entre elles sont incapables de se nourrir, de parler et de respirer normalement. La cicatrisation des lésions conduit souvent à une constriction permanente des mâchoires (les muscles de la mâchoire sont contractés en permanence, rendant l’ouverture très difficile). Les victimes du noma sont parfois rejetées par leur communauté, car la maladie y est souvent vue comme une malédiction. Les enfants ayant survécu sont donc sujets à une anxiété, un sentiment de culpabilité et à un repli sur eux-mêmes qui viennent s’ajouter aux difficultés fonctionnelles de nutrition et de langage.

La prévention de la maladie se fait par : une bonne alimentation de la mère avant et durant la grossesse, ainsi que durant l'allaitement ; l'accès à l'eau potable ; une alimentation équilibrée (évitant ainsi la malnutrition) ; l'hygiène (avec une pratique régulière de bonnes habitudes concernant l'hygiène buccale), ce qui passe par une réduction de la pauvreté ; la promotion de l'allaitement exclusif dans les 3-6 premiers mois de vie ; des soins prénataux optimaux et accordés en temps opportun ; la vaccination contre les maladies courantes de l'enfance pourraient aussi contribuer à le prévenir

Les facteurs favorisant le développement du noma les plus souvent incriminés sont : la malnutrition et les carences alimentaires, notamment en vitamine C ; une mauvaise hygiène dentaire ; les maladies infectieuses. Le noma survient le plus souvent chez des enfants ayant contracté la rougeole et (ou) le paludisme. L’infection au VIH augmente également le risque de noma, tout comme d’autres affections telles qu’un cancer, l’herpès ou la fièvre typhoïde.

Le noma est une forme de gangrène du visage qui touche principalement les enfants souffrant de malnutrition.Le noma, dont le nom vient du grec « dévorer », est une forme de gangrène du visage (mort des tissus, ou nécrose) qui touche principalement les enfants souffrant de malnutrition, d’un mauvais état de santé général et d’une mauvaise hygiène bucco-dentaire.
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