Le syndrome des ovaires polykystiques

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Le syndrome des ovaires polykystiques

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Reconnu étant une pathologie endocrinienne la plus fréquente généralement chez les femmes en âge de procréer, le syndrome des ovaires polykystiques, ou (#SOPK), n’est cependant pas toujours facile à diagnostiquer. Vu que son implication dans l’infertilité est fréquente mais pas systématique Son appellation fait référence à l’un des aspects de ce syndrome visible à l’échographie, à savoir l’accumulation autour des ovaires de multiples petits kystes. Ces kystes sont en réalité des follicules qui refusent d’entrer en croissance lors de la dernière étape de la phase folliculaire. Cet aspect n’est cependant qu’une facette du #SOPK, un syndrome qui peut se manifester différemment selon les femmes dans des formes plus ou moins complètes, avec de multiples répercussions sur la santé féminine.

Dans sa forme complète, le SOPK entraine une absence d’ovulation et donc une impossibilité de tomber enceinte. 50% les femmes touchées par le #SOPK ont une infertilité primaire, et 25% une infertilité secondaire. Le #SOPK est ainsi à l’origine plus de 70 % des infertilités par anovulation. L’infertilité est donc fréquente, mais pas systématique. Vu qu'ils n'ont pas totalement des causes bien définies. Je vous explique avant tout on ne connait pas encore bien les mécanismes physiopathologiques à l’origine du #SOPK et ils ne peuvent certainement pas s’expliquer par une cause unique, mais par une succession de causes qui agissent dans un cercle vicieux. A la base, il y a une hyperandrogénie, c’est-à-dire une sécrétion excessive d’androgènes, et une résistance à l’insuline. Toutes deux sont vraisemblablement d’origine génétique. Vous pouvez toutefois reconnaître une femme atteinte du #SOPK, par une manifestation, par différents signes cliniques, avec des tableaux et degrés différents selon les femmes;

Des_signes_gynécologiques •règles irrégulières •(spanioménorrhée), peu fréquentes (oligoménorrhée). •Absentes des règles (aménorrhée) •Des saignements excessifs pendant les règles (ménorragies). •Une augmentation du volume des ovaires avec formation de nombreux petits kystes à l'intérieur. •Des difficultés à concevoir. •Des troubles cutanés. •Conséquences de l’androgynie un hirsutisme (pilosité sur des zones normalement glabres chez la femme, visage, cou. Ce signe est retrouvé chez 70% des femmes atteintes du #SOPK. •Un acné •une alopécie (perte de cheveux) Ou signes d’une insuline-résistance un acanthosis nigérians (brunissement et épaississement de la peau dans la région du cou, de l’aine, des aisselles et des replis cutanés).

°une prise de poids ou obésité °une augmentation du taux de °sucre dans le sang °Le facteur héréditaire est à ce jour le seul facteur de risque suspecté. Le #SOPK touche les ovaires mais comme il s’agit d’une maladie endocrinienne, il a un impact sur tout l’équilibre hormonal et peut entrainer des différentes complications au niveau métabolique, cardiovasculaire, reproductif mais aussi général. On parle d’ailleurs d’affection systémique. Parmi les complications possibles on note souvent: ▪️une hypofertilité en cas de grossesse, un risque accru de fausse-couche, d’accouchement prématuré, de diabète gestationnel et de pré-eclampsie. Ce risque est d’autant plus augmenté en cas de surpoids. ▪️Une intolérance au glucose et un diabète de type 2 des anomalies lipidiques (hypertriglycéridémie, hypercholestérolimie)

▪️Une hypertension artérielle ▪️Une dépression ▪️Un syndrome d’apnée du sommeil ▪️Des maladies cardio-vasculaires (macroangiopathie, thrombophilie) ▪️Certains cancers féminins (endomètre, sein, ovaire selon certaines études, mais les autres facteurs de risque tels que l’obésité sont à prendre en compte).

L’origine du déséquilibre hormonal conduisant au SOPK n’est pas clairement identifiée, mais elle pourrait être à la fois ovarienne et centrale. Le système hypothalamo-hypophysaire situé dans le cerveau contrôle la sécrétion des deux hormones FSH et LH qui orchestrent le cycle ovarien : leurs taux varient au cours du cycle, régulant la production d’hormones par les ovaires et provoquant l’ovulation. En cas de SOPK, leur sécrétion est perturbée : le taux de base de LH est anormalement élevé chez la majorité des femmes atteintes, et il n’augmente pas en milieu du cycle alors que c’est ce phénomène qui déclenche l’ovulation. Par ailleurs, les ovaires secrètent trop d’androgènes ce qui entraine une élévation du taux sanguin de testostérone responsable de l’excès de pilosité. Enfin, le taux sanguin d’insuline a aussi tendance à augmenter.

Les causes de ces dérèglements sont très probablement multifactorielles : génétiques, épigénétiques et environnementales.

Le traitement du SOPK est uniquement symptomatique et ceci jusqu’à la ménopause. Il repose sur une amélioration de l’hygiène de vie, un traitement médicamenteux en cas d’hirsutisme et/ou d’infertilité, et un accompagnement psychologique lorsque cela s’avère nécessaire. En cas de surpoids, une perte d’environ 10% du poids initial réduit l’hyperandrogénie et montre un effet bénéfique sur l’aménorrhée, avec un potentiel bénéfice sur la fertilité. A plus long terme, cette perte de poids aura un retentissement positif sur le risque de complications métaboliques associées au SOPK. En revanche, pour les femmes dont le poids est normal, maigrir n’apporte pas de bénéfice.

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraine une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées.
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