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Menorragie , hypermenorrhee
AUTRE.
AUTRE
Les ménorragies et l’hyperménorrhée sont facilement confondues avec les règles normales, puisqu’elles se produisent au même moment du cycle menstruel. Néanmoins, elles se caractérisent par quelques signes distinctifs : Des règles plus abondantes, ce qui nécessite généralement un plus grand nombre de protections périodiques qu’habituellement ; Des saignements plus longs, qui se prolongent parfois bien au-delà de la durée normale des règles ; Un changement de couleur des règles, avec un écoulement plus rouge ; La présence de caillots sanguins parfois nombreux dans les pertes menstruelles.
Si les ménorragies se répètent sur plusieurs cycles menstruels, une anémie, liée à une carence en fer, peut se développer et altérer la santé des femmes concernées. Plus généralement, les ménorragies peuvent avoir des conséquences importantes sur la qualité de vie à plusieurs niveaux : Une baisse de la libido ; Un absentéisme scolaire ; Des arrêts de travail répétés ; Un isolement social ; Des troubles psychologiques.
Les ménorragies peuvent avoir plusieurs origines, certaines femmes pouvant présenter simultanément plusieurs affections entraînant des ménorragies : Une anomalie de la sécrétion de progestérone par le corps jaune, entraînant un déséquilibre entre progestérone et œstrogènes, ou un excès de sécrétion d’œstrogènes: ce déséquilibre entre les hormones féminines peut provoquer un développement exagéré de la muqueuse utérine, à l’origine de saignements trop abondants et/ou trop longs ; Une congestion pelvienne liée à une insuffisance vasculaire dans la région pelvienne : cette stase circulatoire augmente la durée et l’abondance des règles. Elle se rencontre chez les femmes souffrant de douleurs pelviennes, de varices pelviennes, ou ayant de lourds antécédents gynécologiques ou obstétricaux ; L’existence de tumeurs utérines bénignes (polypes, fibromes) ; Une adénomyose (maladie caractérisée par un développement anormal des cellules de l’endomètre à l’intérieur du muscle utérin).
Les ménorragies correspondent à la survenue de saignements utérins anormaux, au cours de la période des règles (menstruations), une étape du cycle menstruel. Le cycle menstruel représente l’ensemble des phénomènes physiologiques qui préparent l’organisme féminin à une éventuelle fécondation. Le cycle menstruel dure en moyenne 28 jours et débute par la période des règles. En temps normal, les règles durent entre trois et six jours, et leur abondance varie entre 50 et 80 mL. Les trois premiers jours de règles sont marqués par une abondance plus importante, qui diminue par la suite. Le sang émis par l’utérus au cours des menstruations est incoagulable en temps normal. Dans les ménorragies, les saignements utérins sont anormaux par rapport aux règles habituelles sur un ou deux aspects : Une abondance trop importante des règles (ménorragie) ; Des règles trop longues (hyperménorrhée).
Une anomalie de la sécrétion de progestérone par le corps jaune, entraînant un déséquilibre entre progestérone et œstrogènes, ou un excès de sécrétion d’œstrogènes: ce déséquilibre entre les hormones féminines peut provoquer un développement exagéré de la muqueuse utérine, à l’origine de saignements trop abondants et/ou trop longs ; Une congestion pelvienne liée à une insuffisance vasculaire dans la région pelvienne : cette stase circulatoire augmente la durée et l’abondance des règles. Elle se rencontre chez les femmes souffrant de douleurs pelviennes, de varices pelviennes, ou ayant de lourds antécédents gynécologiques ou obstétricaux ; L’existence de tumeurs utérines bénignes (polypes, fibromes) ; Une adénomyose (maladie caractérisée par un développement anormal des cellules de l’endomètre à l’intérieur du muscle utérin).
Une hyperménorrhée peut être due à de simples modifications hormonales. Un excès en œstrogène ou une insuffisance en progestérone peuvent entraîner un dérèglement du cycle menstruel. L’ovulation peut alors ne pas avoir lieu. La muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus et qui s’élimine au cours des règles, l’endomètre, peut se développer exagérément provoquant des règles plus abondantes.
L’hyperménorrhée peut également s’expliquer par la présence de lésions organiques telles que des fibromes ou des polypes, des tumeurs bénignes qui évoluent sous la muqueuse (en « bombant » la cavité utérine) ou vers l’intérieur de la cavité utérine. Enfin, une adénomyose, un développement des cellules de l’endomètre à l’intérieur du muscle utérin, peut également causer une ménorragie.
Les menstruations sont l'élimination, à la fin d'un cycle ovulatoire, de la paroi intérieure de l'utérus (endomètre), constituée de cellules abondantes et de sang. Les menstruations ne sont pas un simple saignement, mais une « mue » de la paroi intérieure de l'utérus. Celle-ci, pour accueillir une grossesse, doit en effet, être constituée de cellules « fraîches ». Quand l'ovulation du mois n'a pas été suivie par une grossesse, la chute des hormones dans le sang entraîne une évacuation de la muqueuse interne de l’utérus et des contractions de l'utérus qui détachent l'endomètre et l'expulsent. Une fois les menstruations terminées, l'endomètre se reforme au cours du cycle suivant en prévision de la prochaine ovulation et d'une grossesse éventuelle. L’origine la plus fréquente de saignements vaginaux inhabituels est la fluctuation hormonale. La sécrétion d'estrogènes et de progestérone influence la croissance de l'endomètre et l'ovulation : leur baisse dans le sang entraîne l'apparition des règles.
Le corps jaune se forme temporairement dans l’ovaire, par transformation du follicule ovarien après expulsion de l’ovocyte lors de l’ovulation. Le corps jaune se constitue dans la seconde phase du cycle menstruel et sécrète de la progestérone. En cas de non-fécondation de l’ovule, le corps jaune dégénère progressivement, permettant la survenue des règles. En cas de fécondation de l’ovule, le corps jaune continue à produire de la progestérone pendant les 3 à 4 premiers mois de la grossesse.
Les ménorragies sont parfois accompagnées de douleurs abdominales altérant la qualité de vie des femmes qui en souffrent. Dans certains cas, elle peut être responsable d’une anémie.
La complication la plus courante de la ménorragie est l’anémie par manque de fer (anémie ferriprive). Les saignements abondants ou répétés épuisent les réserves en fer de l’organisme, qui ne peut plus alors fabriquer suffisamment de globules rouges.
D’autres affections aux organes génitaux : une infection pelvienne (salpingite), un cancer des ovaires, un cancer de l’endomètre. La prise de certains médicaments (anticoagulants, aspirine prise en grandes quantités, chimiothérapie). Diverses maladies : des troubles thyroïdiens, le lupus, une maladie hémorragique héréditaire telle la maladie de von Willebrand.
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