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Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)
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La MPOC évolue lentement au cours des années. L'aggravation de la maladie se conjugue avec des épisodes d'aggravation plus fréquents, un débit aérien de plus en plus limité et le décès prématuré. La progression de la maladie entraîne chez les personnes atteintes un essoufflement qui limite l'activité et réduit la qualité de vie.
La capacité fonctionnelle respiratoire (la quantité d’air et la vitesse à laquelle elle est expirée des poumons) permet de catégoriser la sévérité de la maladie en quatre stades: léger, modéré, sévère et très sévère. Au stade léger, la personne ressent un essoufflement seulement lors d’un exercice énergique, alors qu’au stade le plus sévère, le patient est essoufflé en effectuant de simples tâches de la vie quotidienne. Avec la progression de la maladie, les capacités respiratoires ne sont pas les seules à se détériorer. En effet, les symptômes associés à la MPOC (atteintes cognitives, troubles de l’humeur, maladies cardiovasculaires) vont progresser simultanément.
La MPOC regroupe deux maladies, l’emphysème et la bronchite chronique, qui causent des difficultés respiratoires et qui peuvent survenir seules ou ensemble. L’emphysème est une maladie dégénérative qui se manifeste lorsque le tissu pulmonaire se détruit et perd son élasticité entraînant des difficultés à expirer. La bronchite chronique est une inflammation permanente des bronches. Elle cause une hypersécrétion de mucus et une toux qui persistent pendant plusieurs mois. Avec le temps, l’accumulation du mucus dans les bronches va gêner le passage de l’air. Ces deux maladies évoluent lentement et progressivement.
Dans 80 à 90 % des cas de MPOC, le tabagisme constitue la principale cause sous-jacente. Il est clairement établi que la fumée inhalée par le fumeur est un facteur déterminant, et l'exposition à la fumée secondaire de tabac joue aussi un rôle très probablement important, quoique moins clairement défini. L'exposition professionnelle à la poussière
Les symptômes ne se limitent pas aux troubles respiratoires. En effet, les personnes ayant une MPOC vont typiquement présenter un ensemble de conditions cliniques. Ainsi, elles sont à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires, de diabète, de troubles anxieux et de l’humeur (dépression) et de perturbations des fonctions cognitives.
Les personnes aux prises avec une MPOC peuvent éprouver des aggravations soudaines de leurs symptômes, ce sont des périodes d’exacerbation de la maladie. Elles peuvent être causées par une infection bactérienne ou virale, des allergies, la pollution ou une embolie pulmonaire. La fréquence et la sévérité de ces exacerbations vont augmenter avec l’évolution de la maladie.
Un des points clés de la prise en charge de la MPOC est de diminuer l’exposition aux particules responsables de la maladie, donc par exemple d’encadrer l’arrêt du tabac, pour en diminuer sa progression
Prenez bien soin de vous. Mangez bien, faites de l'exercice, prenez suffisamment de sommeil et évitez le contact avec des personnes malades. Le fait que vous soyez en santé aidera votre corps à combattre les infections. Prenez tous les médicaments que vous a prescrits votre médecin. Demandez de l'aide si vous avez des questions sur la manière ou le moment de prendre vos médicaments, ou sur leur rôle. Discutez avec votre médecin d'un plan d'action en cas de poussée active. Un plan écrit vous aidera à déterminer si vous avez besoin de rencontrer votre médecin ou d'aller à l'urgence. Faites-vous vacciner contre la grippe à chaque année. Demandez à votre médecin si le vaccin contre la pneumonie est approprié pour vous. Chez plusieurs personnes atteintes de MPOC, l'exposition à certains agents environnementaux peut provoquer des symptômes. Évitez les déclencheurs comme la pollution, la fumée de cigarette et l'air très froid ou humide.
Le traitement de la dépression et de l’anxiété, par une médication et une psychothérapie, permet alors de diminuer les symptômes dépressifs ou anxieux et d’améliorer le traitement de la MPOC elle-même.
Les bronchodilatateurs utilisés dans le traitement de MPOC peuvent être catégorisés selon leur rapidité (action rapide ou action prolongée) ou leur classe (bêta 2 – agonistes ou antagonistes muscariniques). Les bronchodilatateurs à action rapide et à action prolongée aident à ouvrir les voies respiratoires pour faciliter la respiration des personnes atteintes de MPOC. Ils sont employés pour toutes les formes de MPOC (légère, modérée ou sévère). Les bronchodilatateurs à action rapide agissent très vite : ce sont des « médicaments de secours » qui sont employés au besoin pour soulager l'essoufflement rapidement, mais leur effet est de courte durée. Les bronchodilatateurs à action prolongée sont des « médicaments d'entretien » qui s'utilisent sur une base régulière afin de garder la maîtrise de l'affection.
L'oxygénothérapie fournit de l'oxygène supplémentaire aux personnes atteintes de MPOC qui ont très peu d'oxygène dans leur sang ou des lésions temporaires dans les poumons à cause d'une infection.
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