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Canal carpien
AUTRE.
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Lorsque le canal se rétrécit, soit par une cause externe (arthrose-fracture), ou si la synoviale qui entourent des tendons s’épaissit apparaît un conflit contenu-contenant. Le premier élément qui souffre est le nerf. Le passage de l’influx électrique est ralenti , et les symptomes sensitifs apparaissent. Le syndrome du canal carpien est très fréquent dans l’ensemble de la population, particulièrement lors de la grossesse et chez les femmes d’une cinquantaine d’années. Les travailleurs de force surtout effectuant un geste répétitif, (conditionnement, emballage…) sont plus souvent atteints que la population générale. Dans certains cas, la prise en charge en maladie professionnelle est possible. Le syndrome du canal carpien entre dans le cadre des troubles musculo-squele tiques ou T.M.S.
Le syndrome du canal carpien se traduit au début par des signes subjectifs comme les fourmillements, une sensation d’engourdissement et parfois des douleurs du pouce, de l’index et du médius, voire des douleurs ascendantes vers l’avant-bras et le coude. L’atteinte des 2 mains est très fréquente. Le plus souvent, ces signes apparaissent en deuxième partie de la nuit et réveillent vers 3h du matin. Ils disparaissent en secouant la main pendant quelques minutes. Ultérieurement, l’atteinte des fibres motrices entraine une diminution de la force de préhension du pouce avec un lâchage des objets dans la vie quotidienne. L’examen retrouve aussi des signes objectifs avec un trouble de la reconnaissance des petits ojets les yeux fermés ( aiguille, bouton de chemise…), une diminution du volume musculaire à la base du pouce. La pression du nerf médian ou la mise en flexion forcée du poignet entraine l’apparition ou l’ accentuation des troubles.
L’électromyogramme ou E.M.G mesure l’influx électrique transmis par le nerf médian. L’enregistrement étudie la vitesse de conduction sensitive et motrice du nerf. Cet examen permet de confirmer le diagnostic, de localiser le niveau de la compression et de rechercher une anomalie sur les autres nerf du bras. Cet examen n’est pas toujours indispensable. Il ne présente aucun danger mais est parfois un peu désagréable.
La radiographie des poignets et des mains n’est pas toujours indispensable. Elle permet de dépister un rétrécissement du canal d’origine osseuse post-traumatique. Des radiographies du rachis cervical sont parfois demandées pour éliminer une compression en amont ou associée à la compression au poignet.
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