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Anaphylaxie , choc anaphylactique
AUTRE.
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Les différents acteurs et médiateurs de l’allergie et de l’inflammation sont à l’origine d’une vasodilatation généralisée (hypovolémie relative) et d’une augmentation importante de la perméabilité capillaire, induisant une fuite du liquide plasmatique vers l’interstitium (hypovolémie vraie). Le tout aboutit à une hypovolémie mixte à l’origine d’une diminution du retour veineux et donc de la précharge.
Le syndrome de Kounis est une forme particulière d’anaphylaxie impliquant la vascularisation coronarienne et myocardique, à l’origine du syndrome de «l’angine de poitrine allergique», pouvant évoluer jusqu’à «l’infarctus du myocarde allergique».
L’anaphylaxie se définit comme une réaction d’hypersensibilité systémique, sévère et potentiellement fatale, survenant brutalement suite à l’exposition à un allergène. Elle se caractérise par une atteinte des voies aériennes, de la respiration ou de l’hémodynamique, accompagnée dans la plupart des cas (mais non systématiquement) par une atteinte cutanéo-muqueuse. En cas d’atteinte hémodynamique, il convient de parler de choc anaphylactique.
En théorie, tous les allergènes peuvent provoquer un choc anaphylactique ; mais dans les faits : Les venins d’hyménoptères (abeilles, guêpes, frelons, bourdons) sont plus souvent en cause chez l’adulte où ils représentent la moitié des cas ; Tandis que les aliments le sont davantage chez l’enfant (50 % des réactions allergiques sévères sont dus à l’ingestion d’œufs, de lait de vache, de soja ou d’arachide).
Le choc anaphylactique est une réaction allergique sévère, démesurée, susceptible d’entraîner le décès de la personne touchée par arrêt respiratoire ou cardiaque.
L’état de choc anaphylactique implique une insuffisance circulatoire aiguë secondaire à une réaction allergique sévère > Le diagnostic, parfois difficile, repose sur les manifestations cliniques, mais aussi sur les données de l’anamnèse qui précisent le contexte et les circonstances de survenue > La prise en charge initiale doit être rapide, adéquate et énergique dans le cadre d’une stratégie systématisée et bien définie. A défaut, un arrêt cardio-circulatoire par désamorçage mécanique de la pompe cardiaque peut survenir rapidement > L’administration d’adrénaline intramusculaire dans les plus brefs délais constitue la clé de voûte de cette prise en charge initiale, qui associe également l’éviction de l’allergène et la prise en charge des détresses vitales associées, tout en assurant une surveillance stricte des paramètres vitaux > La prise en charge secondaire doit comporter une prescription d’auto-injecteur d’adrénaline et un suivi par un allergologue. Celui-ci recherchera systématiquement l’allergène impliqué, s’il n’est pas déjà connu ou n’a pas pu être identifié durant la prise en charge initiale > L’éviction de l’allergène constitue le traitement préventif le plus efficace
Sans prise en charge adéquate et rapide, l’état de choc anaphylactique est inéluctablement létal. La prise en charge initiale de l’anaphylaxie débute dès le debut de la crise et doit permettre d’évoquer rapidement le diagnostic. Les premières mesures reposent sur l’éviction rapide de l’allergène et sur l’administration sans retard d’adrénaline intramusculaire (IM) par le patient ou par un témoin.
Le traitement de base du choc anaphylactique est l’injection d’adrénaline en intramusculaire, directement dans la cuisse. Toute personne victime d’une anaphylaxie sévère doit avoir un stylo auto-injecteur à portée de main en permanence.
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