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Brulure cutanée (de la peau)
AUTRE.
AUTRE
Les brûlures sont généralement classées en fonction de la profondeur et de l'étendue de la blessure: brûlure au premier, deuxième ou troisième degré. La peau comporte trois couches. La profondeur de la brûlure dépend de la couche de la peau qui a été endommagée. Les symptômes varient en fonction de la profondeur des dommages. Les brûlures au premier degré touchent la couche cutanée externe, appelée épiderme. Ces brûlures se caractérisent généralement par l'apparition d'une rougeur, une sensibilité ou des douleurs et une enflure. Il n'y a généralement pas de cloques. La peau se rétablit généralement de façon complète en moins d'une semaine, et peut parfois se desquamer ou présenter temporairement une coloration légèrement différente. Les brûlures au premier degré surviennent souvent après une surexposition aux rayons ultraviolets du soleil ou un contact avec un objet chaud.
Les brûlures au deuxième degré atteignent la deuxième couche de la peau, appelée derme. Ces brûlures sont très douloureuses et la peau est rosâtre, humide et molle. Des cloques apparaissent généralement et du liquide peut suinter de la peau. Selon les dommages au derme, ces brûlures peuvent nécessiter de deux à six semaines pour guérir. Des cicatrices peuvent se produire. Ces brûlures découlent généralement d'une exposition grave aux rayons ultraviolets ou d'un contact avec un liquide chaud. Les brûlures au troisième degré s'attaquent à l'épiderme, au derme et à l'hypoderme, soit la troisième couche de la peau. Ces brûlures endommagent entièrement l'épaisseur de la peau. Les tissus adipeux, les nerfs, les muscles et les os peuvent être atteints. Lorsque la peau subit ce type de dommage, elle présente l'apparence d'une pellicule blanche. La région brûlée n'est généralement pas douloureuse parce que les terminaisons nerveuses ont été endommagées. Comme une surface cutanée importante peut avoir été détruite, le rétablissement est très lent et laisse des cicatrices considérables. Plus tard, des contractures (contractions permanentes des tissus qui empêchent des mouvements normaux) peuvent se produire du fait des cicatrices profondes et, parfois, il peut s'avérer nécessaire de couper ou de « relâcher » des tissus pour soulager la pression sous-jacente. Des brûlures profondes peuvent être provoquées par un contact avec des flammes, un courant électrique ou des produits chimiques corrosifs.
Les brûlures par inhalation peuvent entraîner une inflammation des voies respiratoires et l'incapacité à respirer. Les personnes souffrant de ces blessures doivent être conduites aussi vite que possible à l'hôpital, même si, à l'origine, elles n'ont pas de troubles respiratoires.
Premier degré: La brûlure du premier degré guérit spontanément en quelques jours. La peau peut desquamer après quelques jours (la peau « pèle »). C'est un phénomène normal d'élimination des couches de cellules mortes suite au choc thermique. Il n'y a pas lieu d'essayer d'empêcher ce phénomène ni de l'accélérer en arrachant les plaques de peau mortes, on fragiliserait ainsi l'épiderme. N'oubliez pas d'hydrater votre peau pour l'aider à récupérer son élasticité.
Le diagnostic est généralement établi en fonction de la profondeur de la brûlure. Sa gravité peut cependant dépendre également de l'importance des dommages que subit l'organisme. L'étendue d'une brûlure est généralement établie en fonction de la « règle des neufs » : chacun des bras représente 9 % de la surface corporelle, chaque jambe 18 %, le dos et l'avant du torse 18 % chacun, la tête et le cou 9 % et la région génitale 1 % de la surface.
Risque exogène: La brûlure est sensible à une infection exogène (en provenance de l'extérieur : autres personnes, objets ...). Une des fonctions du pansement est de protéger la brûlure de l'extérieur. Si le pansement est souillé, on le change. Risque endogène: L'infection peut avoir une origine endogène : les microbes viennent de la personne brûlée elle-même (peau, tube digestif). La personne brûlée doit donc conserver une hygiène rigoureuse de la brûlure : pas de grattage, même si il y a prurit (démangeaison), pas de contact des mains avec la brûlure.
Les antibiotiques sont des médicaments qui attaquent et détruisent les bactéries. Les antibiotiques par voie orale (comprimé, gélule) passent dans le sang qui les véhicule partout dans le corps. Elles peuvent ainsi détruire les bactéries qui auraient pénétré par la brûlure. Ainsi, les antibiotiques peuvent enrayer une infection en cours. Les antibiotiques ne détruisent pas les bactéries présentes sur la peau ou dans l'environnement de la plaie. Elles n'ont donc pas un rôle préventif. Limites des antibiotiques: Il existe de nombreux antibiotiques. Aucun ne détruit toutes les bactéries, chacun ayant un mode d'action différent et il existe donc des bactéries que l'on a du mal à détruire. C'est pourquoi lors d'une infection on essaie souvent d'identifier les bactéries responsables pour choisir un antibiotique (en faisant un antibiogramme). Plus on prend d'antibiotiques dans sa vie, moins ils sont efficaces. Chacun possède un "capital-antibiotiques" qu'il gaspille s'il utilise les antibiotiques sans nécessité. C'est pourquoi l'usage des antibiotiques doit être limité aux cas où une infection est en cours ou à craindre, l'antibiotique doit alors être judicieusement choisie. Ceci relève bien entendu d'une consultation médicale. Par contre la personne brûlée peut limiter les possibilités d'infection, ce qui limitera le recours aux antibiotiques et protégera son "capital-antibiotiques".
Les décisions touchant le traitement sont fondées sur la nécessité de soulager les douleurs, réduire l'enflure, prévenir les infections et favoriser la cicatrisation. De nombreux experts estiment qu'on devrait consulter un médecin pour toutes les blessures sauf les blessures du premier degré touchant moins de 1 % de la surface corporelle. Une chose est sûre : il importe de consulter un médecin si une brûlure au deuxième degré couvre plus de 10 à 15 % de la surface corporelle ou si une brûlure au troisième degré est possible. En outre, si les yeux, les oreilles, le visage ou les pieds sont atteints, il importe d'obtenir des soins médicaux. Par contre, si ces régions n'ont pas été touchées, ou s'il n'y a pas de cloques, des soins médicaux peuvent ne pas être nécessaires.
La brûlure pouvant provoquer douleur ou fièvre, on évite les deux en prenant un antalgique (contre la douleur) antipyrétique (contre la fièvre), comme l'aspirine, le paracétamol ou l'ibuprofène.
La brûlure pouvant provoquer douleur ou fièvre, on évite les deux en prenant un antalgique (contre la douleur) antipyrétique (contre la fièvre), comme l'aspirine, le paracétamol ou l'ibuprofènd. Un risque accru de contamination: Le risque tétanique augmente fortement après la brûlure. La zone brûlée constitue en effet une porte d'entrée aisée pour le tétanos dans les jours qui suivent la brûlure. Vérifier la couverture: En cas de brûlure, il est judicieux de vérifier si la vaccination tétanos a été faite et est encore efficace, notamment chez l'enfant, les sujets âgés et les patients venant d'un autre pays. En cas de doute, il faut vacciner (la vaccination est valable 10 ans).
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