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Glaucome
AUTRE.
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Une consultation en urgence d'un ophtalmologiste s'impose dès les premiers signes. Ces symptômes sont : halos colorés autour des sources lumineuses, impression de brumes ou brouillards visuels, douleurs oculaires et maux de tête parfois accompagnés de vomissements. Une grande crise de glaucome est possible avec un début brutal et dramatique. La plupart du temps, la crise concerne un seul œil et survient chez un patient de plus de 50 ans : L'œil est rouge, douloureux avec une chute importante de l'acuité visuelle (l'œil perçoit à peine la lumière) ; Les douleurs sont violentes, paroxystiques sur un fond douloureux permanent. Elles siègent au dessus et autour de l'orbite et se propagent souvent à distance vers l'arrière du crâne ; Larmoiement et crainte de la lumière sont constants ; D'autres signes moins spécifiques comme les nausées et vomissements sont fréquemment associés.
Une diminution de la circulation de l'humeur aqueuse augmente la pression oculaire. L'angle irido-cornéen reste ouvert. La maladie touche souvent les deux yeux et est responsable de plus de deux tiers des glaucomes diagnostiqués. Cette affection altère les fonctions visuelles silencieusement pendant une quinzaine d'années, sans douleur ni symptôme. Lorsque les premiers signes apparaissent, il est souvent trop tard ; le dépistage systématique du glaucome est donc fondamental. Aucune cause n'est retrouvée ; cette maladie est souvent héréditaire, bilatérale et atteint l'adulte après 60 ans.
Les glaucomes primitifs Les glaucomes primitifs surviennent spontanément. Ils comportent : Le glaucome congénital qui apparaît vers l'âge de 3 ou 4 mois et dont la prise en charge est chirurgicale d'emblée ; Le glaucome primitif de l'adulte. Deux formes existent : le glaucome par fermeture de l'angle (glaucome aigu qui survient brutalement) et le glaucome chronique à angle large ou angle ouvert (qui s'installe progressivement et peut passer inaperçu avant que les signes apparaissent). Les glaucomes secondaires Les glaucomes secondaires sont des complications d'autres maladies ophtalmologiques (uvéites, traumatismes oculaires, anomalies du cristallin, diabète, obstruction de la veine centrale de la rétine, tumeurs de l'œil, etc...). Certains médicaments comme les corticoïdes locaux peuvent être responsables d'une augmentation de la tension oculaire ; leur arrêt est alors impératif.
Dans le glaucome aigu, l'angle irido-cornéen, déjà étroit, se ferme brutalement : l'humeur aqueuse, ne pouvant plus s'échapper par cette voie, s'accumule rapidement dans la chambre postérieure de l'œil et provoque une augmentation de la pression intra-oculaire. Cette hyper pression, rapide et douloureuse, entraîne une altération de la vision par compression du nerf optique. Les facteurs favorisant la survenue du glaucome aigu sont l' hypermétropie, la cataracte ainsi que la prédisposition familiale. Des circonstances déclenchantes sont souvent retrouvées : stress, émotions, médicaments, séjour prolongé dans la pénombre ou l'obscurité (salle de cinéma, etc...). Toute dilatation des pupilles ( mydriase) est un facteur de risque. De nombreux médicaments sont contre indiqués : l'atropine, la néosynéphrine associée aux antiseptiques dans certains collyres, les psychotropes (neuroleptiques, antidépresseurs tricycliques, IMAO, amphétamines, etc...), les antispasmodiques, les antiparkinsoniens, les antihistaminiques et les bronchodilatateurs.
L'hyperpression du globe oculaire serait due à des modifications de la sécrétion, de la circulation ou de l'évacuation de l'humeur aqueuse mais la cause exacte reste inconnue. Le glaucome chronique détruit peu à peu l'œil en une quinzaine d'années avec atteinte progressive des fibres du nerf optique. L'hyperpression oculaire étant relativement limitée (25 à 35 mmHg) elle ne provoque aucun symptôme. LES SIGNES DE LA MALADIE Les signes de début sont inconstants : brouillard visuel, halos colorés autour des lumières, céphalées épisodiques souvent attribuées par le patient à une tension nerveuse ou à des problèmes de sinus, modifications de la réfraction, larmoiement, obligation de changer de verres correcteurs, etc... C'est l'examen systématique de la pression oculaire chez l'adulte de plus de 40 ans qui révèle l'existence d'une hypertension oculaire. La découverte d'une tension oculaire supérieure à 20 mmHg impose un bilan ophtalmologique soigneux : Prise de la tension oculaire à plusieurs reprises au cours des 24 heures et établissement d'une courbe ; Etude du champ visuel ; Fond d'œil ; Champ visuel. En l'absence de traitement, l'évolution se fait en un temps variable vers l'aggravation et la cécité par destruction du nerf optique.
Une consultation en urgence d'un ophtalmologiste s'impose dès les premiers signes. Ces symptômes sont : halos colorés autour des sources lumineuses, impression de brumes ou brouillards visuels, douleurs oculaires et maux de tête parfois accompagnés de vomissements. Une grande crise de glaucome est possible avec un début brutal et dramatique. La plupart du temps, la crise concerne un seul œil et survient chez un patient de plus de 50 ans : L'œil est rouge, douloureux avec une chute importante de l'acuité visuelle (l'œil perçoit à peine la lumière) ; Les douleurs sont violentes, paroxystiques sur un fond douloureux permanent. Elles siègent au dessus et autour de l'orbite et se propagent souvent à distance vers l'arrière du crâne ; Larmoiement et crainte de la lumière sont constants ; D'autres signes moins spécifiques comme les nausées et vomissements sont fréquemment associés.
Il est toujours médical au début : Le traitement est d'abord local, avec un collyre dont l'objectif est soit de favoriser l'élimination de l'humeur aqueuse, soit de diminuer sa production. On distingue des collyres de première génération (à base de pilocarpine , de bêta-bloquant , de sympathomimétiques ou d' inhibiteurs enzymatiques ) et des collyres de seconde génération (à base de dérivés de prostaglandines ). En cas d'échec du traitement local, l' acétazolamide par voie orale peut être utilisé et favorise la sortie de l'humeur aqueuse du globe oculaire. Un antiglaucomateux osmotique à base de glycérol peut éventuellement lui être associé. En cas d'échec de ces traitements médicaux, un traitement au laser ou chirurgical peut être pratiqué au niveau de l'angle irido-cornéen (trabéculoplastie ou trabéculotomie).
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