Apnée du sommeil

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Apnée du sommeil

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À court terme, l’apnée du sommeil entraîne de la fatigue, des maux de tête, de l’irritabilité... Elle peut aussi incommoder le conjoint, car elle s’accompagne souvent de ronflements sonores. À long terme, si elle n’est pas traitée, l’apnée du sommeil a de nombreuses conséquences sur la santé : Maladies cardiovasculaires. L’apnée du sommeil augmente de façon importante le risque de maladie cardiovasculaire, par des mécanismes qui ne sont pas entièrement décodés. On sait toutefois que chaque pause respiratoire entraîne un déficit d’oxygénation du cerveau (hypoxie), et que chaque micro-réveil brutal provoque une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque. À long terme, les apnées sont associées à un risque accru de problèmes cardiovasculaires, tels que : hypertension, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde (crise cardiaque), troubles du rythme cardiaque (arythmie cardiaque) et insuffisance cardiaque. Enfin, en cas d’apnée importante, le risque de mourir subitement pendant son sommeil est accru. Dépression. Le manque de sommeil, la fatigue, le besoin de faire des siestes et la somnolence sont associés aux apnées du sommeil. Ils diminuent la qualité de vie des personnes atteintes, qui souffrent souvent de dépression et d’isolement. Une étude a même montré un lien entre apnée du sommeil et troubles cognitifs chez les femmes âgées. Accidents. Le manque de sommeil induit par les apnées augmente le risque d’accident, en particulier d’accident du travail et de la route. Les personnes atteintes de syndrome d’apnées obstructives du sommeil ont de 2 à 7 fois plus de risque d’être victimes d’un accident de la circulation. Complications en cas de chirurgie. L’apnée du sommeil, surtout si elle n’est pas encore diagnostiquée, peut être un facteur de risque en cas d’anesthésie générale. En effet, les anesthésiques peuvent accentuer le relâchement des muscles de la gorge et donc aggraver les apnées. Les médicaments antidouleur administrés après les interventions chirurgicales peuvent également augmenter le risque d’apnées graves. Il est donc important d’informer votre chirurgien si vous souffrez d’apnée du sommeil.

Dans la majorité des cas, les apnées sont dues à un relâchement de la langue et des muscles de la gorge, qui ne sont pas assez toniques et bloquent le passage de l’air lors de la respiration. Ainsi, la personne tente de respirer, mais l’air ne circule pas à cause de l’obstruction des voies respiratoires. C’est pourquoi les médecins parlent d’apnées obstructives, ou de syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Ce relâchement excessif concerne surtout les personnes âgées, dont les muscles sont moins toniques. Les personnes obèses sont également plus sujettes à l’apnée du sommeil, car l’excès de graisse au cou diminue le calibre des voies respiratoires. Plus rarement, les apnées sont dues à un mauvais fonctionnement du cerveau, qui cesse d’envoyer « l’ordre » de respirer aux muscles respiratoires. Dans ce cas, contrairement aux apnées obstructives, la personne ne fait pas d’effort respiratoire. On parle alors d’apnée du sommeil centrale. Ce type d’apnée survient surtout chez les personnes atteintes d’une affection grave, comme une maladie cardiaque (insuffisance cardiaque) ou une maladie neurologique (par exemple, méningite, maladie de Parkinson…). Elles peuvent également apparaître après un accident vasculaire cérébral ou dans les cas d’obésité très importante. L’usage de somnifères, de narcotiques ou d’alcool est également un facteur de risque. De nombreuses personnes présentent une apnée du sommeil « mixte », avec une alternance d’apnées obstructives et centrales.

Si la majorité des personnes souffrant d’apnée du sommeil ronflent bruyamment, il ne faut pas confondre ronflement et apnées. Le ronflement n’est pas considéré comme un problème de santé en soi et ne s’accompagne que rarement de pauses respiratoires.

L’apnée du sommeil se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration, les « apnées », se produisant durant le sommeil. L’apnée du sommeil survient en général chez les personnes en surpoids, âgées ou qui ronflent de façon importante. Ces pauses respiratoires durent par définition plus de 10 secondes (et peuvent atteindre plus de 30 secondes). Elles se produisent plusieurs fois par nuit, à une fréquence variable. Les médecins considèrent qu’elles sont problématiques lorsqu’il y en a plus de 5 par heure. Dans les cas graves, elles surviennent jusqu’à plus de 30 fois par heure. Ces apnées perturbent le sommeil et se traduisent principalement par une fatigue au réveil, des maux de tête ou une somnolence pendant la journée.
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