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Gonorrhée, chaude pisse, blennorragie
AUTRE.
AUTRE
Les signes de gonorrhée ou blennorragie s manifestent habituellement de 2 à 5 jours après le moment de l'infection chez l’homme mais ils peuvent prendre sans doute aux alentours d’une dizaine de jours chez la femme, sans doute parfois davantage. L’infection peut apparaître au rectum, au pénis, sur le col de l’utérus ou dans la gorge. Chez les femmes, l’infection passe inaperçue dans plus de la moitié des cas, n’entraînant aucun signe particulier. L’évolution la plus fréquente d’une urétrite gonococcique, non traitée chez l’homme, est la disparition des symptômes : les symptômes peuvent disparaître chez plus de 95 % des hommes dans un délai de 6 mois. L’infection persiste pourtant, aussi longtemps qu’elle n’est pas traitée. En l’absence de traitement ou en cas d’échec, le risque de transmission subsiste, et fait le lit de complications ainsi que de séquelles.
Chez l’homme Ecoulement purulent et jaune verdâtre par l’urètre, Difficultés à uriner, Sensation de brûlure intense en urinant, Picotement au niveau de l’urètre, Douleur ou gonflement au niveau des testicules, Douleurs ou écoulements du rectum. Un homme présentant ces signes, doit en parler à sa partenaire, car elle peut ne présenter aucun signe, même si elle est porteuse de la bactérie. Et dans 1 % des cas, les hommes présentent peu ou aucun de ces signes. Chez la femme La plupart des femmes ne présentent aucun signe de gonorrhée, et cela représente entre 70 et 90 % des cas ! Lorsqu’ils existent, ces symptômes se confondent souvent avec ceux d'une infection urinaire ou vaginale : Écoulement vaginal purulent, jaunâtre ou parfois sanguinolent; Irritation vulvaire; Saignement vaginal anormal; Douleurs ou pesanteurs pelviennes; Douleurs lors des relations sexuelles; Sensations de brûlure en urinant et difficulté à uriner. En cas de rapports sexuels non protégés, il faut faire un dépistage, associé au dépistage de chlamidiae.
Les symptômes de la gonorrhée anorectale Elle est particulièrement fréquente chez les homosexuels et peut se présenter avec les signes suivants : Démangeaisons au niveau de l’anus, Inflammation de l’anus, Ecoulement purulent au niveau de l’anus, Diarrhée, Saignement par l’anus, Gêne à déféquer… La gonorrhée de la bouche et la gorge n’est souvent associée à aucun signe notable. Parfois il peut exister une pharyngite ou une angine qui régresse d’elle-même. L’atteinte des yeux est rare chez l’adulte. Elle se produit par auto-infection ; la personne atteinte souffrant d’une gonorrhée de la zone sexuelle et portant les germes à ses yeux avec ses mains. Les signes en sont : Gonflement des paupières, Sécrétions épaisses et abondantes, Sensation de grain de sable dans l’œil, Ulcérations ou perforation de la cornée.
Chez la femme, une gonorrhée peut entraîner une maladie inflammatoire pelvienne, c’est-à-dire une infection des organes reproducteurs que sont les trompes de Fallope, les ovaires et l’utérus. Elle peut être la cause d’une infertilité, accroître le risque de grossesses extra-utérines et être à l’origine de douleurs pelviennes chroniques. Chez l’homme, la gonorrhée peut provoquer une inflammation de la prostate (prostatite) ou des testicules (épididymite), pouvant entraîner l’infertilité. La gonorrhée augmente également les risques de transmission du VIH. Par ailleurs, un nouveau-né infecté par sa mère peut souffrir de graves problèmes oculaires ou d'infections sanguines (septicémie).
C'est une infection vénérienne causée par une bactérie appelée "Neisseria gonorrhoeae". Cette maladie sexuellement transmissible provoque des brûlures et/ou un écoulement jaune par la verge, le vagin ou l'anus. Cette infection se transmet lors de rapports sexuels, bucco-génitaux, vaginaux
L'infection gonococcique peut revêtir différents aspects : Chez l'homme : après une incubation courte de 4 à 5 jours, elle se manifeste dans la majorité des cas sous la forme d'une inflammation de l'urètre causant des brûlures intenses à la miction ("chaude-pisse") et d'un écoulement purulent jaunâtre. Rarement, la maladie reste asymptomatique (sans aucun signe). Chez la femme : l'infection est au contraire le plus souvent asymptomatique, favorisant ainsi la transmission de la maladie. Lorsqu'elle existe, la symptomatologie est pauvre : inflammation du col utérin, inflammation de la vulve et du vagin avec pertes jaunâtres, discrète inflammation de l'urètre. Formes cliniques en dehors des organes génitaux : les formes touchant l'anus ou la gorge (en fonction des pratiques sexuelles essentiellement) doivent être recherchées de façon systématique. Leur diagnostic est souvent difficile. La conjonctivite chez l'adulte est rarissime ; elle s'observe le plus souvent chez le nouveau-né et doit être systématiquement prévenue par l'instillation d'un collyre antibiotique ou au nitrate d'argent à la naissance.
Chez la femme, les complications les plus fréquemment observées sont une inflammation des glandes para-urétrales et des glandes de Bartholin, une infection de l’utérus (endométrite) et une infection des trompes (salpingite), évoluant souvent sans provoquer de signes particuliers. Par la suite, lorsque l’infection évolue, peuvent survenir des douleurs pelviennes, une infertilité ou des risques de grossesse extra-utérine. C’est dû au fait que les trompes peuvent se trouver bouchées par l’infection à gonocoque.Certaines études montrent que des infections gonococciques du col de l’utérus (cervicites gonococciques) non traitées évoluent vers une atteinte inflammatoire pelvienne. Cependant, aucune étude longitudinale permettant d’évaluer le pourcentage de gonococcies donnant lieu aux principales complications, et notamment, le risque de stérilité. Infection des trompes Par comparaison avec l'infection à Chlamidiae trachomatis, les complications liées aux gonococcies sont moins fréquentes. Toutes deux peuvent, cependant, entraîner une infection des trompes (salpingite) avec un risque de stérilité et de grossesse extra-utérine. Les formes généralisées de gonococcie sont rares. Elles peuvent se présenter sous la forme d’une septicémie subaigue (circulation de bactéries de type gonocoques dans le sang), et peuvent s’accompagner d’atteintes de la peau. Les gonococcies disséminées peuvent aussi se manifester sous la forme d’atteintes ostéo-articulaires : polyarthrite subfébrile, arthrite purulente, ténosynovites ; Les facteurs de risque Les homosexuels sont une population à haut risque ; Les personnes ayant plus d’un partenaire sexuel ; Les personnes ayant un partenaire qui a d’autres partenaires sexuels ; Les personnes utilisant de manière inconstante les préservatifs ; Les personnes de moins de 25 ans, hommes, femmes ou adolescents sexuellement actifs ; Les personnes ayant déjà contracté une Infection sexuellement transmissible dans le passé ; Les personnes séropositives pour le HIV (virus du SIDA) ; Les travailleurs du sexe ; Les utilisateurs de drogues ; Les personnes incarcérées ; Les personnes allant aux toilettes sans se laver les mains systématiquement (gonorrhée oculaire).
Il s'agit d'une infection due à une bactérie (gonocoque ou Neisseria gonorrhoeae ) gram négatif (la coloration de gram est une coloration très utilisée en bactériologie permettant une classification des bactéries et leur identification).
Ne pas confondre la blennorragie avec: Infection à Chlamydia trachomatis : il s'agit également d'une maladie sexuellement transmissible bactérienne, très fréquente. La symptomatologie et les examens de laboratoire permettent de la différencier de l'infection gonococcique mais ces deux infections peuvent être associées.
En cas de diffusion sanguine, une hospitalisation avec traitement par perfusion est nécessaire. Il est absolument indispensable de dépister d'autres maladies sexuellement transmissibles chez le patient et chez son ou ses partenaires sexuels, afin de pouvoir les traiter. Enfin, l'éducation du patient et de son entourage est primordiale: rapports sexuels protégés par un préservatif, ne pas se frotter les yeux après avoir touché les parties génitales infectées, vaccination contre l'hépatite B.
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