Kystes Ovariens

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Kystes Ovariens

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Un ovaire avec de multiples petits kystes (micropolykystiques) s'accompagne le plus souvent de surpoids et d'une absence d'ovulation. C'est un trouble fréquent qui provoque une infertilité chez les femmes en âge de procréer. Le diagnostic est simple à faire car à l'échographie, le médecin voit que les ovaires sont plus gros que la normale et qu'ils contiennent des kystes. En cas de désir de grossesse, le médecin peut prescrire un médicament stimulateur de l'ovulation(le citrate de clomifène) ou parfois faire une petite opération chirurgicale sur les ovaires pour libérer les ovocytes.

Même s'il n'y a plus d'activité ovarienne, il arrive que des kystes apparaissent après la ménopause : la plupart du temps, ce sont des kystes dits organiques. Malheureusement, ces kystes là ne vont pas disparaître spontanément mais au contraire, ils risquent de grossir, de se rompre ou de se tordre (c'est ce qu'on appelle une torsion de l'ovaire). C'est pourquoi ils doivent être opérés, soit en urgence quand il y a un risque de torsion ou une suspicion de cancer des ovaires, soit en programmant l'opération (une kystectomie).

Les kystes, lorsqu'ils ne disparaissent pas spontanément, peuvent entraîner plusieurs complications. Le kyste ovarien peut : Se rompre, auquel cas du liquide se répand dans le péritoine entraînant des douleurs importantes et parfois des saignements. Il faut une intervention chirurgicale. Se tordre (torsion de kyste), le kyste tourne sur lui-même, entraînant une rotation de la trompe et un pincement des artères, donc une diminution ou un arrêt de la circulation provoquant une très forte douleur et un manque d’oxygène pour l’ovaire. Il s’agit d’une urgence chirurgicale pour détordre l’ovaire afin d’éviter qu’il ne souffre trop ou ne se nécrose (dans ce cas, ses cellules meurent par manque d’oxygène). Ce phénomène survient surtout pour les gros kystes ou les kystes ayant un pédicule très fin. La femme ressent une douleur brutale, forte et ne cessant pas, souvent associée à des nausées et des vomissements. Saigner : il peut s’agir d’une hémorragie intrakystique (douleur brutale) ou d’une hémorragie extrakystique péritonéale (ressemblant à la rupture de kyste). Il faut également avoir recours à une intervention chirurgicale par coelioscopie a priori. Comprimer les organes voisins. Cela se produit lorsque le kyste grossit beaucoup. Cela peut entraîner une constipation (compression intestinale), des envies d’uriner fréquentes (compression de la vessie) ou encore des compressions de veines (œdème). S'infecter. On parle alors d'infection ovarienne. Elle peut se produire suite à une rupture de kyste ou bien suite à une ponction de kyste. Une intervention chirurgicale et un traitement antibiotique sont nécessaires. Obliger à pratiquer une césarienne en cas de grossesse. Pendant la grossesse, les complications des kystes ovariens sont plus fréquentes.

Petite grosseur anormale au niveau d’un ovaire, le kyste ovarien concerne moins de 10% des femmes. Si dans la plupart des cas les kystes ovariens sont bénins et ne donnent aucun signe, parfois il est nécessaire de les enlever car ils sont trop gros ou nombreux. Mais l’apparition de douleurs, saignements anormaux ou troubles digestifs peuvent aussi alerter et donner lieu à des complications, nécessitant souvent une intervention chirurgicale.

Dans 50% des cas, le kyste ovarien peut rester à l’état latent, sa présence étant décelée lors d’un examen clinique ou d’une échographie pour une autre raison. Dans les autres cas, plusieurs signes, souvent douloureux, peuvent se manifester tels que : Des douleurs pelviennes (dans la partie inférieure du bassin) modérées, d’un seul côté du corps, donnant l’impression d’une pesanteur ; Des métrorragies (saignement génital survenant en dehors des règles) ; Une pollakiurie (envies fréquentes d’uriner avec émission de petites quantités d’urine) ; Des troubles digestifs par compression.

Les ovaires se situent de part et d'autre de l'utérus. A chaque cycle menstruel, un ovule sort d’un follicule ovarien et se dirige vers les trompes de Fallope pour être fécondé. Dans l’ovaire une fois l’ovule expulsé, se forme alors le corps jaune qui produit une grande quantité d’estrogène et de progestérone en préparation de la conception.

Les kystes ovariens organiques sont la plupart du temps bénins. Mais dans de rares cas, ces kystes peuvent être composés de cellules cancéreuses qui, en se développant, forment des excroissances qui se propagent à la surface de l'ovaire puis, s'ils ne sont pas diagnostiqués, à l'utérus et aux autres organes de la cavité pelvienne. C'est pourquoi les kystes enlevés chirurgicalement sont systématiquement envoyés en analyse anatomopathologique, afin de vérifier que la tumeur est bien bénigne.

L'opération chirurgicale à ventre ouvert (appelée laparotomie) n'est plus l'intervention la plus fréquente. Les chirurgiens préfèrent la laparoscopie (ou coelioscopie), une technique opératoire qui permet de ne pas ouvrir le ventre en grand, sous anesthésie générale. Seul le kyste est enlevé, l'ovaire restant quasiment intact. Une laparotomie reste pratiquée lorsque le volume du kyste est très important, lorsqu'il existe un doute quant à la bénignité du kyste ou en cas de difficulté opératoire.

Lorsqu’il y a développement d’un kyste organique et que des complications surviennent, dans ce cas, une intervention chirurgicale (ponction ou ablation selon l’état de sévérité) est nécessaire. Voici quelques exemples de complications demandant une intervention chirurgicale en urgence : La torsion de l’ovaire : cette complication survient en cas kyste « lourd » et se manifeste par une importante douleur, accompagnée de nausées ou vomissements. - L’hémorragie intra-kystique : cette complication (saignement) se retrouve essentiellement dans les kystes dits fonctionnels. - La rupture du kyste de l’ovaire : elle fait suite à une torsion de l’ovaire ou une hémorragie intra-kystique. - L’abcès ovarien : cette complication peut intervenir suite à la pratique d’une ponction ovarienne. - La ponction du kyste ovarien Cette intervention chirurgicale consiste à extraire le liquide (présent à l’intérieur de la poche, définissant le kyste) à l’aide d’une fine aiguille, effectuée par voie endovaginale (en passant à travers le vagin) et échoguidée (guidée par l’échographie). La ponction est réalisable en cas de kyste contenant uniquement du liquide, ou bien chez les personnes pour lesquelles une opération comporte des risques. Après l’intervention, la substance ponctionnée est soumise à une analyse afin de savoir si des cellules cancéreuses sont présentes. Si c’est le cas, une intervention chirurgicale par cœlioscopie peut se révéler nécessaire.

Chez la jeune femme, seul le kyste est retiré pour conserver la fertilité de la patiente. Chez la femme ménopausée, on enlève l’ovaire et la trompe de Fallope.

Puisque les kystes sont généralement non douloureux, le diagnostic de kyste se fait souvent au cours d'un examen gynécologique classique. Certains kystes peuvent être perçus à la palpation lors d’un toucher vaginal lorsqu’ils sont suffisamment gros. Une échographie permet de le visualiser et de déterminer, sa taille, sa forme et son emplacement précis. Une radiographie permet parfois de voir des calcifications liées au kyste (en cas de kyste dermoïde). Une IRM est indispensable en cas de kyste volumineux (de plus de 7 cm) Une coelioscopie permet de voir l’aspect du kyste, de le ponctionner ou de pratiquer une exérèse du kyste. Une prise de sang est réalisée, notamment pour détecter est enceinte.

Des douleurs chroniques dans le bas-ventre ou des saignements entre les règles signalent souvent la présence de kystes ovariens.Dans 90% des cas, les kystes ovariens sont dits "fonctionnels", c'est-à-dire liés au fonctionnement de l'ovaire. Ces kystes sont fréquents, surtout si vous prenez un traitement pour stimuler l'ovulation ou si vous n'êtes pas sous pilule contraceptive. Même s'ils sont douloureux, ils sont considérés comme bénins et ne nécessitent pas d'opération. Généralement, ils disparaissent en quelques mois. Mais s'ils surviennent fréquemment et vous gâchent la vie, le gynécologue peut vous proposer de prendre une pilule qui bloquera l'ovulation : la mise au repos des ovaires suffit souvent à résorber les kystes existants.Le kyste ovarien correspond à un sac rempli de liquide qui se développe sur ou dans l'ovaire. Les femmes sont nombreuses à souffrir au cours de leur existence d'un kyste ovarien. Les kystes ovariens, souvent indolores sont très fréquents et rarement graves.
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