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Coloration Anormales des Urines
AUTRE.
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Les urines sont blanches Une infection avec présence de pus est le plus souvent en cause et un examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) permet d'en faire le diagnostic. Beaucoup plus rarement, les urines peuvent contenir de la lymphe témoignant d'une communication entre les vaisseaux lymphatiques et les voies urinaires (séquelles post chirurgicales, infection parasitaire comme la filariose).
La couleur noire peut témoigner de la présence de vieux sang. Les causes sont alors les mêmes que pour une hématurie.
La fréquence des cystites chez la petite fille et la femme est très élevée, au point que rares sont celles qui n'en ont jamais au cours de leur vie. Le conduit urinaire permettant de vider la vessie (urètre) ne mesure pas plus de quatre centimètres chez la femme, contre une vingtaine chez l'homme. Germes intestinaux et génitaux ont donc vite fait de remonter l'urètre féminin jusqu'à la vessie, où ils provoquent une inflammation ou cystite. Etre diabétique est également un facteur de risque car les germes prolifèrent davantage dans des urines sucrées. Symptômes des urines troubles Seules les urines troubles en rapport une infection urinaire peuvent s'accompagner d'autres signes, comme une envie fréquente d'uriner quelques gouttes (pollakiurie) et/ou des brûlures lors des mictions. La pollakiurie et les brûlures mictionnelles peuvent manquer, en particulier chez la femme enceinte et chez les personnes âgées. Dans ce cas, le risque est grand de passer à côté de l'infection. C'est d'ailleurs pourquoi les femmes enceintes bénéficient d'une surveillance régulière de leurs urines.
Les urines sont habituellement jaunes claires à jaunes foncées. Des changements de la coloration de l’urine peuvent révéler la présence d’une maladie potentiellement grave.
L'urine est un liquide jaunâtre produit au niveau des reins et stockée au niveau de la vessie et éliminée par l'urètre au cours de la miction. Si les urines changent de couleur, il est indispensable de s'assurer de l'origine urinaire de la coloration. Par exemple, il est parfois difficile chez la femme de différencier une origine urinaire d'une d'origine gynécologique (vagin ou autre). Par ailleurs, la concentration des urines modifie leur couleur : des urines diluées (boissons abondantes) seront plus claires que des urines concentrées (boissons restreintes).
L'urine est normalement claire et jaune pâle. Si elle apparaît trouble, ce peut être le signe d'une infection à traiter rapidement. Cette coloration peut également apparaître si des cristaux de phosphates sont présents en grande quantité du fait d'un régime alimentaire riche en phosphates.
Des urines troubles sont un symptôme et non une maladie. Elles ne traduisent d'ailleurs pas forcément un problème nécessitant un traitement. Chez les personnes ayant une alimentation riche en phosphates (fromages fondus, saucisses, charcuteries, etc.), les urines peuvent sembler troubles. Dans ce cas, l'adjonction de quelques gouttes d'acide acétique dans le bocal de recueil des urines permet de les éclaircir et de faire le diagnostic. En cas d'infection urinaire basse ( cystite), les urines peuvent également être troubles, mais d'autres symptômes liés à l'infection donnent l'alerte et si un test à la bandelette urinaire est réalisé, il retrouve un taux anormalement élevé de globules blancs et de nitrites. En cas d'infection urinaire haute (pyélonéphrite). Les symptômes liés à l’infection du rein sont la fièvre, les frissons, la douleur lombaire qui peut aussi irradier vers le pubis ou les organes génitaux.
Les urines sont rouges ou rosées Il s'agit dans la majorité des cas d'une hématurie avec présence de sang dans les urines. Si le sang colore les urines, on parle d'hématurie macroscopique pouvant parfois s'accompagner de caillots sanguins. Une analyse des urines va confirmer l'hématurie en mettant en évidence des globules rouges. On distingue classiquement 3 types d'hématurie : L'hématurie initiale (uniquement en début de miction) est en faveur d'une pathologie de l'urètre ou de la prostate ; L'hématurie terminale (uniquement en fin de miction) est en faveur d'une maladie de la vessie ; L'hématurie totale n'a pas de valeur localisatrice. Les causes d'hématurie macroscopique sont très nombreuses. Les causes urologiques sont les plus fréquentes : Infection urinaire ; Calcul de la voie urinaire ; Tumeur de la vessie ou des voies excrétrices ; Adénome de la prostate ; Tumeur du rein ou de la prostate ; Une anomalie de filtration du sang par le rein ou néphropathie glomérulaire est également possible. Toute hématurie doit conduire à une consultation médicale sans tarder. Le médecin recherche une maladie rénale, de la vessie ou de la prostate. Outre des examens de laboratoire, des examens radiologiques sont souvent indiqués : radiographies standards ou échographies.
Il faut tout faire pour empêcher des germes de l'intestin, de remonter jusqu'à la vessie et d'y stagner. Buvez au moins 1,5 litre d'eau par jour : en buvant de l'eau minérale tout au long de la journée, vous allez favoriser le flux urinaire et donc, le départ des microbes ayant élu domicile au niveau de votre vessie. Pensez à augmenter votre ration hydrique en cas d'activité intense, de forte chaleur ou de fièvre : des urines concentrées, de couleur jaune foncée, indiquent que vous ne buvez pas assez. Urinez après chaque rapport sexuel : un rapport favorise la remontée des germes présents dans le vagin vers le méat urinaire. Videz donc votre vessie dans les minutes qui suivent car le flux urinaire empêche l'ascension des microbes le long de l'urètre. Dirigez toujours votre papier de l'avant vers l'arrière - et non l'inverse - après une selle. Expliquez bien ce geste à vos enfants : ils ont naturellement tendance à faire l'inverse. Enfin, utilisez autant de papier propre que vous répétez ce geste, sous peine de ramener des germes intestinaux vers le conduit urinaire. Ne vous retenez pas quand vous avez envie d'uriner et prenez le temps de vider votre vessie. Vous retenir des heures ne ferait que favoriser la multiplication des germes présents dans la vessie (les urines sont un bon milieu de culture pour les germes). Ces indésirables risqueraient même de remonter les voies urinaires pour arriver jusqu'aux reins et les infecter à leur tour. N'abusez pas de la toilette intime. A trop vouloir bien faire, vous risquez surtout d'obtenir l'inverse de l'effet désiré. L'usage intime de produits antiseptiques et les injections vaginales trop fréquentes (même s'il ne s'agit que d'eau) perturbent la flore vaginale naturelle et favorisent le développement d'autres bactéries (intestinales, en particulier). Pour maintenir une bonne hygiène du périnée, optez plutôt pour un savonnage externe à l'eau et au gel de toilette intime au pH adapté. Surveillez votre transit intestinal. La perturbation de la flore intestinale est un facteur de risque d'infection urinaire. Vous devez donc veiller au maintien de son équilibre, en ayant une alimentation parfaitement équilibrée et suffisamment riche en fibres. N'attendez pas pour consulter en cas de pertes vaginales, car s'il s'agit d'une infection, elle risque de s'étendre aux voies urinaires (question de proximité). Seul un traitement antimycosique prescrit par votre médecin - s'il s'agit de champignons - ou antibiotique - s'il s'agit d'une bactérie - peut en venir à bout.
L'examen cytobactériologique des urines (ECBU)
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