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Paranoia
AUTRE.
AUTRE
Les symptômes de la paranoïa: Méfiance exagérée ; Le doute incessant ; La tendance au secret ; Les interprétations négatives des gestes et des paroles ; La rancœur ; L' agressivité ; Le soupçon ; La psychorigidité ; Une surestimation de soi ; Une sous-estimation des autres ; Un orgueil démesuré ; Un autoritarisme tyrannique ; L'absence d'autocritique ; Des troubles dans les relations sociales ; Parfois la personne est hypocondriaque ; Dépression.
Certaines manifestaions sont: Le délire d'interprétation : C'est un patient chez qui un beau jour tout devient subitement clair, tout s'explique, tout s'illumine. A partir d'une perception ou d'une sensation réelle, le malade construit un délire systématisé, souvent de persécution, dans lequel tout prend une signification personnelle pour lui : il juge intentionnel et souvent malveillant le hasard. Ces déductions sont parfois vraisemblables et le patient peut même présenter des preuves qui provoquent parfois le doute et même l'adhésion de l'entourage. Le délire de jalousie et d'érotomanie est un délire passionnel portant sur l'infidélité supposée du partenaire. Le délire de revendication : l'éclosion du délire est brusque et rapide à l'occasion d'un fait réel et précis : surtout un préjudice, un procès perdu, une injure faible, un avancement retardé, une réforme repoussée... Dans tous les cas, il s'agit d'une injustice vraie ou fausse dont le malade se considère la victime et entreprend d'obtenir réparation. L'idée de préjudice devient une idée, fixe, obsédante et dominante.
La psychose paranoïaque est une maladie mentale chronique du groupe des psychoses. La paranoïa, du grec "para", à côté et "nous", l'esprit, est définie comme un délire chronique, organisé, structuré, logique dans son développement, comportant un sentiment de persécution auquel le malade adhère totalement, mais n'altérant pas ses capacités intellectuelles. Le paranoïaque n'est pas accessible au raisonnement et est convaincu de la véracité de ses interprétations.
La paranoïa touche plus souvent les hommes que les femmes. La maladie est plus importante à partir de 40 ans. Cette pathologie psychologique est exaltée par une consommation excessive l'alcool, de substances toxiques telles que la cocaïne. Certains médecins évoquent également des lésions cérébrales après un traumatisme crânien par exemple ou un manque d'oxygénation du cerveau.
Comme dans la plupart des affections psychiatriques, il n'existe pas une cause unique de la paranoïa. La psychose paranoïaque provient d'une perturbation de la dopamine dans le cerveau et se traite par antipsychotiques. Les facteurs déclenchant précis sont inconnus à ce jour. La prise de certaines substances psychoactives peut favoriser l'émergence d'un épisode paranoïaque transitoire.
Délire de revendication : comme son nom l'indique, il a trait à une croyance solidement ancrée chez le malade selon laquelle il serait "le héraut" d'une cause méconnue que lui seul a pu comprendre. La volonté de "faire éclater la vérité au grand jour" ou bien encore de punir les coupables est souvent associée à ces délires. Délire d'interprétation : le malade s'appuie sur des arguments tangibles et sur ses propres interprétations de la réalité pour aboutir à des idées de persécution, de préjudice et de sa propre victimisation. C'est la théorie du complot : tout est dirigé contre lui. Ce type de délire est dit "en réseau" car il s'étend peu à peu à toute la vie psychique et concerne tous les domaines de la vie du sujet. Le hasard est jugé intentionnel et malveillant par le malade. Une fois la paranoïa bien installée, la psychose du malade peut le conduire à adopter des comportements dangereux.
Le traitement peut commencer à partir du moment où le malade accepte de se faire soigner. Or pour cela, il faut qu'il puisse reconnaître l'existence de ses troubles, ce qui semble incompatible avec la nature de cette affection. Ainsi, le malade ressent comme une agression le fait de se faire soigner, s'il ne le voit pas comme un complot visant à lui porter préjudice. Dans des cas de dépression ou de risques d'homicide, notamment lorsqu'existe un persécuteur désigné, l'hospitalisation, contrainte ou non, peut être nécessaire. Cela peut aller jusqu'à l'hospitalisation sous contrainte en psychiatrie. Les antipsychotiques sont le traitement de référence de la psychose paranoïaque et la psychothérapie le traitement de référence de la personnalité paranoïaque.
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