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Paludisme Cerebral (Neuro paludisme)
AUTRE.
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Chez un enfant présentant anorexie, vomissements, fièvre et parfois toux. Depuis 1 à 3 jours, se constitue ensuite la triade caractéristique : coma, convulsions, signes de souffrance du tronc cérébral. Le coma n’a rien de caractéristique. Sa profondeur est un élément pronostique majeur. Les convulsions (plus de 60 % des cas) s’accompagnent souvent d’hypoxie et d’hypercapnie (hypoventilation) et peuvent se compliquer de pneumopathies de déglutition. Elles sont souvent prolongées, répétées voire subintrantes aboutissant dans près de 30 % des cas à un état de mal épileptique. Elles constituent en soi une cause de décès.
Chez l’adulte, le neuro-paludisme s’intègre volontiers dans un tableau de défaillance multi-viscérale appelé accès pernicieux. Le patient présente une fièvre (39 à 42°C) pendant quelques jours, une altération de l’état général, des céphalées, des douleurs diffuses et enfin un délire annonciateur du coma. Coma calme, sans particularité. Les convulsions sont moins fréquentes que chez l’enfant. Les patients ont fréquemment des troubles de l’oculo-motricité, une rigidité extra-pyramidale, un trismus, et souvent des signes de décortication et de décérébration.
Paludisme : maladie parasitaire tropicale (anciennement dénommée malaria) due à un Plasmodium (4 espèces : P. falciparum, P. malariae, P. ovale, P. vivax) qui infeste les globules rouges. - Le réservoir du parasite est l'homme et le vecteur le transmettant est un moustique femelle du genre Anopheles. - Les symptômes de la maladie, leur mode de survenue et leur gravité sont variables selon l'espèce de Plasmodium en cause ; les formes les plus graves sont dues à P. falciparum
Complication majeure de l’infestation à Plasmodium falciparum, le neuro-paludisme est responsable d’une très lourde mortalité, en particulier infantile, dans les pays impaludés.
Dans ces zones de forte transmission permanente, la mortalité est essentiellement infantile car : le nouveau-né est relativement protégé par les anticorps maternels ; les sujets plus âgés ont une prémunition naturelle, attestée par le fait qu’ils aient survécu aux premiers accès dans la prime enfance ; sauf dégradation de cette prémunition (maladie intercurrente, grossesse, etc.) ou arrêt d’entretien lié à une migration dans une zone indemne de paludisme (> 4 ans).
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